Chine: des milliers d'habitants de Pékin placés de force en quarantaine

Pékin est confrontée à sa plus forte flambée de contaminations depuis le début de la pandémie (Photo, AFP).
Pékin est confrontée à sa plus forte flambée de contaminations depuis le début de la pandémie (Photo, AFP).
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Publié le Samedi 21 mai 2022

Chine: des milliers d'habitants de Pékin placés de force en quarantaine

  • Plus de 13 000 habitants du complexe résidentiel Nanxinyuan, dans le sud-est de la capitale, bien que testés négatifs au virus, ont été transportés dans la nuit vers des hôtels d'isolement
  • Des photos sur les sociaux ont montré des centaines de personnes faisant la queue avec leurs bagages dans l'obscurité pour monter dans des autocars devant la résidence

PEKIN: Des milliers d'habitants de Pékin ont été envoyés de force en quarantaine en pleine nuit de vendredi à samedi, après la découverte de 26 cas de Covid-19 dans leur résidence, selon des images et un avis officiel largement partagés sur les réseaux sociaux.

Plus de 13 000 habitants du complexe résidentiel Nanxinyuan, dans le sud-est de la capitale, bien que testés négatifs au virus, ont été transportés dans la nuit vers des hôtels d'isolement et menacés de représailles s'ils résistaient.

"Les experts ont décidé que tous les résidents de Nanxinyuan seront soumis à une quarantaine à partir de minuit le 21 mai pour sept jours", peut-on lire dans une annonce des autorités sanitaires du district de Chaoyang.

"Veuillez coopérer, sinon vous subirez les conséquences légales", ont-elles ajouté.

Des photos sur les sociaux ont montré des centaines de personnes faisant la queue avec leurs bagages dans l'obscurité pour monter dans des autocars devant la résidence.

"Certains d'entre nous ont été enfermés pendant 28 jours depuis le 23 avril, et nous avons tous été testés négatifs depuis", s'est plaint un résident sur Weibo. "Beaucoup de mes voisins sont âgés ou ont de jeunes enfants".

Les habitants ont été priés d'emballer leurs vêtements et leurs biens essentiels, et informés que leurs logements allaient être désinfectés, selon des discussions sur Weibo.

Pékin est confrontée à sa plus forte flambée de contaminations depuis le début de la pandémie. Le variant Omicron a infecté plus de 1 300 personnes depuis fin avril, entraînant la fermeture indéfinie des restaurants, des écoles et des sites touristiques.

La Chine mène une politique draconienne de "zéro Covid": fermeture des frontières, tests massifs, confinements de villes entières et quarantaines forcées pour les cas contact.

Le mois dernier, des milliers de résidents de Shanghai avaient été envoyés dans des centres de quarantaine improvisés à des centaines de kilomètres de là, alors que la métropole de 25 millions d'habitants combattait une flambée épidémique.

Sur Weibo, des internautes exprimaient samedi leur inquiétude de voir Pékin adopter une approche similaire à celle de Shanghai, où les habitants subissent depuis des semaines un confinement qui a privé de nombreuses personnes d'un accès adéquat à la nourriture et aux soins.

"C'est exactement la même chose qu'à Shanghai, la première étape est de couper l'eau et l'électricité, puis d'exiger des clés... puis de désinfecter les maisons. Les appareils électriques, les meubles en bois, les vêtements, la nourriture... ils sont tous fichus", peut-on lire dans un commentaire qui affichait plus de 300 likes.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.