Le nouvel émir du Koweït appelle à l’unité nationale avant les élections

Des députés koweïtiens assistent à l'ouverture de la 5e session ordinaire de l'Assemblée nationale du pays à Koweït le 20 octobre 2020 (Photo, AFP)
Des députés koweïtiens assistent à l'ouverture de la 5e session ordinaire de l'Assemblée nationale du pays à Koweït le 20 octobre 2020 (Photo, AFP)
L'émir du Koweït, le cheikh Nawaf al-Ahmad al-Jaber al-Sabah (C), fait un geste de salutation à son arrivée avec le prince héritier Sheikh Meshal al-Ahmad al-Jaber al-Sabah (à droite) et le président du Parlement Marzouq al-Ghanim (à gauche) pour assister à l'ouverture de la 5e session ordinaire de l'Assemblée nationale (parlement) du pays, à Koweït le 20 octobre 2020 (Photo, AFP)
L'émir du Koweït, le cheikh Nawaf al-Ahmad al-Jaber al-Sabah (C), fait un geste de salutation à son arrivée avec le prince héritier Sheikh Meshal al-Ahmad al-Jaber al-Sabah (à droite) et le président du Parlement Marzouq al-Ghanim (à gauche) pour assister à l'ouverture de la 5e session ordinaire de l'Assemblée nationale (parlement) du pays, à Koweït le 20 octobre 2020 (Photo, AFP)
L'émir du Koweït, Cheikh Nawaf al-Ahmad al-Jaber al-Sabah (C) prononce un discours lors de l'ouverture de la 5e session ordinaire de l'Assemblée nationale du pays à Koweït le 20 octobre 2020 (Photo, AFP)
L'émir du Koweït, Cheikh Nawaf al-Ahmad al-Jaber al-Sabah (C) prononce un discours lors de l'ouverture de la 5e session ordinaire de l'Assemblée nationale du pays à Koweït le 20 octobre 2020 (Photo, AFP)
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Publié le Mercredi 21 octobre 2020

Le nouvel émir du Koweït appelle à l’unité nationale avant les élections

  • Le pays est confronté à une crise de liquidités causée par les bas prix du pétrole et la pandémie du coronavirus
  • L’assemblé, au franc-parler notoire, est le plus ancien corps législatif du Golfe, et a le pouvoir de bloquer les projets de loi et d’interpeller les ministres

KOWEIT: L’émir du Koweït, Cheikh Nawaf Al-Ahmad Al-Sabah, a appelé mardi à l’unité nationale pour relever les défis auxquels fait face le pays, dans un discours prononcé devant les députés, à la veille des élections du 5 décembre.

Les élections législatives surviennent à un moment où ce membre prospère de l'OPEP est confronté à une crise de liquidités, causée par les bas prix du pétrole et la pandémie du coronavirus, dans un contexte de tensions persistantes entre ses grands voisins, l'Arabie saoudite et l'Iran.

«L'unité nationale s'est avérée être notre arme la plus puissante pour faire face aux défis, aux dangers et aux crises», a déclaré l'émir, qui a pris le pouvoir le mois dernier à la mort du précédent dirigeant.

De fréquents heurts entre le gouvernement et le parlement ont conduit à des remaniements successifs du gouvernement et à des dissolutions du parlement, entravant les efforts d'investissements et de réformes. L’assemblé, au franc-parler notoire, est le plus ancien corps législatif du Golfe, et a le pouvoir de bloquer les projets de loi et d’interpeller les ministres.

Le Premier Ministre Cheikh Sabah Al-Khalid Al-Sabah, prenant également la parole à l'ouverture d'une session législative supplémentaire, a appelé à redoubler d'efforts pour «diversifier les sources de revenus et rationaliser les dépenses et la consommation ... sans porter préjudice aux citoyens» dans cet État-providence du berceau à la tombe.

Il a déclaré que le gouvernement recherche des moyens plus durables pour financer le budget, dans lequel les salaires et les subventions du secteur public représentent 71% des dépenses pour l'exercice 2020-2021.

L'économie de près de 140 milliards de dollars est confrontée cette année à un déficit abyssal de 46 milliards de dollars. L’une des priorités sera de surmonter l'impasse législative sur un projet de loi qui permettrait au Koweït d'exploiter les marchés internationaux de la dette.

Les députés opposés à la loi sur la dette ont appelé à plus de clarté quant aux plans du gouvernement pour réduire la dépendance à l'égard des exportations de pétrole, qui représentaient 89% des revenus au cours de la dernière année fiscale.

L'émir devrait maintenir une politique pétrolière et d'investissements, ainsi qu’une politique étrangère équilibrée œuvrant pour l'unité arabe.

Dans son discours, le Premier ministre a déclaré que le Koweït poursuivrait ses efforts de médiation pour mettre fin au conflit du Golfe qui a vu l'Arabie saoudite et ses alliés boycotter le Qatar depuis le second trimestre 2017. Il a également réaffirmé le soutien de son pays aux droits des Palestiniens.

Ce texte est une traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Israël rejette une enquête de l'ONU l'accusant de «génocide» à Gaza

Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien. (AFP)
Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien. (AFP)
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  • "Israël rejette catégoriquement ce rapport biaisé et mensonger et appelle à la dissolution immédiate de cette commission d'enquête", a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué
  • Une commission d'enquête internationale indépendante de l'ONU a accusé mardi Israël de commettre un "génocide" à Gaza depuis octobre 2023 avec l'intention de "détruire" les Palestiniens

JERUSALEM: Israël a "rejeté catégoriquement" mardi le rapport d'une commission d'enquête internationale indépendante des Nations unies qui l'accuse de commettre un "génocide" dans la bande de Gaza depuis octobre 2023.

"Israël rejette catégoriquement ce rapport biaisé et mensonger et appelle à la dissolution immédiate de cette commission d'enquête", a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.

Une commission d'enquête internationale indépendante de l'ONU a accusé mardi Israël de commettre un "génocide" à Gaza depuis octobre 2023 avec l'intention de "détruire" les Palestiniens, mettant en cause le Premier ministre Benjamin Netanyahu et d'autres responsables israéliens.

En riposte à une attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, Israël a lancé une offensive dans la bande de Gaza qui a fait des dizaines de milliers de morts et détruit une grande partie du territoire palestinien, où le mouvement islamiste palestinien a pris le pouvoir en 2007.

La commission, qui ne s'exprime pas au nom de l'ONU et est vivement critiquée par Israël, est arrivée "à la conclusion qu'un génocide se produit à Gaza et continue de (s'y) produire", a déclaré à l'AFP sa présidente, Navi Pillay.

Elle a conclu que les autorités et les forces de sécurité israéliennes avaient commis "quatre des cinq actes génocidaires" définis par la Convention de 1948 pour la prévention et la répression du crime du génocide.

A savoir: "meurtre de membres du groupe; atteinte grave à l'intégrité physique ou mentale de membres du groupe; soumission intentionnelle du groupe à des conditions d'existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle; et mesures visant à entraver les naissances au sein du groupe".

Cette commission a conclu que le président israélien, Isaac Herzog, Benjamin Netanyahu et l'ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, avaient "incité à commettre un génocide et que les autorités israéliennes (n'avaient) pas pris de mesures" pour les en empêcher.

Le ministère des Affaires étrangères israélien a accusé les auteurs du rapport de "servir de relais au Hamas", affirmant qu'ils étaient "connus pour leurs positions ouvertement antisémites — et dont les déclarations horribles à l'égard des Juifs ont été condamnées dans le monde entier."

L'attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles.

Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien.

L'ONU y a déclaré la famine, ce qu'Israël dément.


«Gaza brûle», déclare le ministre israélien de la Défense après des frappes intenses

Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza. (AFP)
Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza. (AFP)
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  • "Gaza brûle. Tsahal frappe d'une main de fer les infrastructures terroristes, et les soldats de Tsahal se battent vaillamment pour créer les conditions nécessaires à la libération des otages et à la défaite du Hamas"
  • "Nous ne céderons pas et ne reculerons pas jusqu'à ce que la mission soit achevée"

JERUSALEM: Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza.

"Gaza brûle. Tsahal frappe d'une main de fer les infrastructures terroristes, et les soldats de Tsahal se battent vaillamment pour créer les conditions nécessaires à la libération des otages et à la défaite du Hamas", a déclaré M. Katz sur X.

"Nous ne céderons pas et ne reculerons pas jusqu'à ce que la mission soit achevée", a-t-il ajouté.

 


Le Qatar est le seul pays capable d'être un médiateur concernant Gaza, souligne Rubio

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  • Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a estimé mardi que le Qatar était le seul pays capable de jouer le rôle de médiateur pour Gaza
  • "Evidemment, ils doivent décider s'ils veulent le faire après la semaine dernière ou non, mais nous voulons qu'ils sachent que, s'il existe un pays dans le monde qui pourrait aider à mettre fin à cela par une négociation, c'est le Qatar"

TEL-AVIV: Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a estimé mardi que le Qatar était le seul pays capable de jouer le rôle de médiateur pour Gaza, malgré une frappe israélienne ciblant des dirigeants du Hamas dans l'émirat.

"Evidemment, ils doivent décider s'ils veulent le faire après la semaine dernière ou non, mais nous voulons qu'ils sachent que, s'il existe un pays dans le monde qui pourrait aider à mettre fin à cela par une négociation, c'est le Qatar," a déclaré M. Rubio aux journalistes alors qu'il se rendait à Doha depuis Israël.