Le créateur saoudo-libanais Talal Hizami nous ramène à l’école avec sa nouvelle collection

La nouvelle collection est inspirée du lycée. (Photo, Cheb Moha)
La nouvelle collection est inspirée du lycée. (Photo, Cheb Moha)
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Publié le Mercredi 25 mai 2022

Le créateur saoudo-libanais Talal Hizami nous ramène à l’école avec sa nouvelle collection

La nouvelle collection est inspirée du lycée. (Photo, Cheb Moha)
  • La collection Alma Mater, inspirée de l’univers du lycée, est un hommage vestimentaire au parcours éducatif du créateur londonien
  • Elle sortira en deux temps à la fin du mois: sur le site Web de Pacifism et chez certains détaillants en ligne

DUBAÏ: Les amateurs de mode peuvent s’attendre à une forte dose de nostalgie avec la dernière collection du créateur saoudo-libano-palestinien Talal Hizami, lancée dans le cadre de sa marque de prêt-à-porter pour hommes, Pacifism.

La collection Alma Mater, inspirée de l’univers du lycée, est un hommage vestimentaire au parcours éducatif du créateur londonien et s’inscrit dans l’obsession permanente de la mode par le passé. «Il est toujours important pour moi d’essayer de dépeindre des histoires très vivantes de nostalgie à travers mes collections et mes photos», a-t-il déclaré.

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Cette collection s’inscrit dans l’obsession permanente de la mode par le passé. (Photo, Cheb Moha)

La mode des années 2000 est actuellement très tendance en Occident. Cela est dû en grande partie au fait que les créateurs de la nouvelle génération ont atteint leur majorité dans les années 2000. Talal Hizami, qui a eu 29 ans en février, a présenté cette tendance dans le lookbook de Alma Mater, qui a été photographié par le Canadien d’origine irakienne Cheb Moha avec pour toile de fond des casiers d’école.  

En ce qui concerne les vêtements, le créateur nous ramène sur les bancs de l’école grâce à sa manière intelligente de revisiter les looks que le lycéen moyen pourrait porter dans un couloir d’école. Le créateur réinvente le blouson universitaire, symbole des sportifs américains, en utilisant un tissu en nylon japonais.

La collection comprend également des t-shirts décontractés sur lesquels figurent des mascottes d’écoles fictives. À l’université Pacifism, un oiseau vêtu d’un pull marron sert de symbole à l’équipe sportive des Peaceful Doves («Colombes pacifiques»). Le mot colombe est également utilisé pour décrire une personne qui prône la paix, autrement dit un pacifiste. Ce style sportif est complété par un short en éponge ultraconfortable et des chaussettes hautes.

 

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La collection comprend également des t-shirts décontractés sur lesquels figurent des mascottes d’écoles fictives. (Photo, Cheb Moha)

Ayant suivi les programmes scolaires anglais et américain, Hizami a voulu fusionner toutes les expériences et l’essence de ses émotions pendant ses années scolaires.

Outre les sportifs et les élèves qui espèrent intégrer l’Ivy League, la nouvelle collection de Talal Hizami illustre toute l’expérience du lycée avec des vêtements destinés aux passionnés de sciences et aux amateurs de style bon chic bon genre. Une impression inspirée du tableau périodique est apposée au dos des manteaux oversize, épelant le mot «Pacifism», alors que les uniformes scolaires sont revisités dans un style streetwear avec des pantalons noirs amples et des chemises polos.

Mais rien ne rend plus nostalgique que les polos rugby. Largement répandus au milieu des années 1980, les polos rugby à rayures reviennent en force, apparaissant dans les collections de J. Crew, Alexander Wang, Koche, et maintenant, Pacifism.

Une impression inspirée du tableau périodique est apposée au dos des manteaux oversize. (Photo, Cheb Moha)
Une impression inspirée du tableau périodique est apposée au dos des manteaux oversize. (Photo, Cheb Moha)

«Cette collection me ressemble particulièrement, parce que je n’étais pas très doué pour écrire des histoires à l’école. C’est donc une façon pour moi de me sentir à l’aise de raconter des histoires», confie le créateur, qui a fondé sa marque en 2019 et a fait ses débuts à la London Fashion Week un an plus tard.

La collection sortira en deux temps à la fin du mois: sur le site Web de Pacifism et chez certains détaillants en ligne.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La Saudi League en passe de rejoindre le top 3 mondial, selon le patron de la FIFA

La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté.  (Fourni)
La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté. (Fourni)
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  • Gianni Infantino souligne qu’un championnat national au rayonnement mondial attire plusieurs des meilleurs joueurs de la planète
  • Le football féminin dans le Royaume est également promis à une croissance accrue

DOHA : Gianni Infantino, président de la Fédération internationale de football association (FIFA), a déclaré que l’Arabie saoudite est devenue un pôle majeur sur la scène mondiale du football.

Il a salué les évolutions dynamiques observées ces dernières années, qui ont permis au Royaume d’acquérir une présence internationale significative et de développer un championnat national à la dimension mondiale, réunissant certaines des plus grandes stars du football, au premier rang desquelles Cristiano Ronaldo.

La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté. 

Dans un entretien exclusif accordé à Asharq Al-Awsat, publication sœur d’Arab News, le président de la FIFA a affirmé que l’équipe nationale saoudienne, après son exploit retentissant face à l’Argentine lors de la Coupe du monde 2022, demeure capable de rééditer de telles performances, potentiellement face à l’Espagne lors du Mondial 2026.

Il a souligné que le football saoudien a réalisé des progrès remarquables, non seulement au niveau de l’équipe nationale senior, mais également dans les catégories de jeunes. Il a également indiqué que le football féminin dans le Royaume est appelé à se développer davantage, grâce à l’attention croissante que lui portent les instances dirigeantes du football ces dernières années.

Gianni Infantino a par ailleurs exprimé sa satisfaction personnelle quant à l’organisation de la Coupe du monde 2034 en Arabie saoudite, décrivant le Royaume comme un pays accueillant, doté d’une culture riche, d’une cuisine savoureuse et d’un peuple remarquable — autant d’éléments qui, selon lui, contribueront au succès de ce grand événement footballistique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le festival Winter at Tantora revient à AlUla et célèbre un riche patrimoine culturel

Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
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AlUla : Le festival Winter at Tantora a été lancé jeudi à AlUla. Il se déroulera jusqu’au 10 janvier et propose une saison culturelle célébrant le riche héritage civilisationnel, culturel et historique de la région.

Le programme du festival comprend une large palette d’activités culturelles, artistiques et traditionnelles, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Parmi les attractions figurent Old Town Nights, Shorfat Tantora, When Shadow Tracks Us et le Carnaval d’Al-Manshiyah.


Le Forum d’Asilah distingué par le Prix du Sultan Qaboos pour la culture

Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
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  • Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a été récompensé à Mascate par le Prix du Sultan Qaboos 2025 dans la catégorie des institutions culturelles privées
  • Cette distinction prestigieuse célèbre l’excellence culturelle arabe et souligne le rôle d’Oman dans la promotion de la pensée, des arts et des lettres

MASCATE: Lors d’une cérémonie organisée dans la capitale omanaise, Mascate, Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a reçu le Prix du Sultan Qaboos pour les institutions culturelles privées.

Hatim Betioui, secrétaire général de la Fondation du Forum d’Asilah, a été distingué mercredi soir à Mascate par le Prix des institutions culturelles privées (catégorie Culture), à l’occasion de la cérémonie de remise du Prix du Sultan Qaboos pour la culture, les arts et les lettres, dans sa douzième édition (2025). La cérémonie s’est tenue sous le patronage du Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, agissant par délégation de Sa Majesté le Sultan Haitham bin Tariq.

Lors de cette édition, le prix a également été attribué, aux côtés de la Fondation du Forum d’Asilah, à l’artiste égyptien Essam Mohammed Sayed Darwish dans le domaine de la sculpture (catégorie Arts), ainsi qu’à Hikmat Al-Sabbagh, connue sous le nom de Yumna Al-Eid, dans le domaine de l’autobiographie (catégorie Lettres).

Au cours de la cérémonie, Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences, a prononcé un discours dans lequel il a souligné le rôle et l’importance de ce prix, affirmant que cette célébration constitue une reconnaissance du mérite des lauréats, appelés à devenir des modèles d’engagement et de générosité intellectuelle.

Al-Riyami a également indiqué que l’extension géographique atteinte par le prix, ainsi que l’élargissement constant de la participation des créateurs arabes à chaque édition, résultent de la réputation dont il jouit et de la vision ambitieuse qui sous-tend son avenir. Il a mis en avant le soin apporté à la sélection des commissions de présélection et des jurys finaux, composés de personnalités académiques, artistiques et littéraires de haut niveau, spécialisées dans les domaines concernés, selon des critères rigoureux garantissant le choix de lauréats et d’œuvres prestigieux.

La cérémonie a également été marquée par la projection d’un film retraçant le parcours du prix lors de sa douzième édition, ainsi que par une prestation artistique du Centre omanais de musique.

En clôture de la cérémonie, le ministre des Awqaf et des Affaires religieuses a annoncé les domaines retenus pour la treizième édition du prix, qui sera exclusivement réservée aux candidats omanais. Elle portera sur : la culture (études sur la famille et l’enfance au Sultanat d’Oman), les arts (calligraphie arabe) et les lettres (nouvelle).

Il convient de rappeler que ce prix vise à rendre hommage aux intellectuels, artistes et écrivains pour leurs contributions au renouvellement de la pensée et à l’élévation de la sensibilité humaine, tout en mettant en valeur la contribution omanaise — passée, présente et future — à l’enrichissement de la civilisation humaine.

Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. Chaque lauréat de l’édition arabe reçoit la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres, assortie d’une dotation de 100 000 rials omanais. Pour l’édition omanaise, chaque lauréat reçoit la Médaille du mérite, accompagnée d’une dotation de 50 000 rials omanais.

Le prix a été institué par le décret royal n° 18/2011 du 27 février 2011, afin de reconnaître la production intellectuelle et cognitive et d’affirmer le rôle historique du Sultanat d’Oman dans l’ancrage de la conscience culturelle, considérée comme un pilier fondamental du progrès civilisationnel.