Séisme de magnitude 6,2 ressenti au Timor oriental et en Australie

Les villageois restent sous leur maison détruite, à West Pasaman, le 25 février 2022, après qu'un tremblement de terre de magnitude 6,2 a frappé la région (Photo, AFP).
Les villageois restent sous leur maison détruite, à West Pasaman, le 25 février 2022, après qu'un tremblement de terre de magnitude 6,2 a frappé la région (Photo, AFP).
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Publié le Vendredi 27 mai 2022

Séisme de magnitude 6,2 ressenti au Timor oriental et en Australie

  • La secousse de magnitude 6,2, selon une estimation révisée de l'Institut de géophysique américain (USGS), s'est produite à une profondeur de 49 km vers 2H36 GMT
  • Ressentie brièvement dans la capitale du Timor oriental Dili, la secousse a été plus marquée plus à l'est de l'île, et aussi jusqu'à Darwin en Australie

JAKARTA: Un séisme de magnitude 6,2 a été fortement ressenti vendredi au Timor oriental, en Indonésie et jusqu'en Australie, mais aucune victime ou dégât n'a été signalé dans l'immédiat.

La secousse de magnitude 6,2, selon une estimation révisée de l'Institut de géophysique américain (USGS), s'est produite à une profondeur de 49 km vers 2H36 GMT, au large de la pointe orientale de l'île de Timor, qui est partagée entre le Timor oriental et l'Indonésie.

Ressentie brièvement dans la capitale du Timor oriental Dili, la secousse a été plus marquée plus à l'est de l'île, et aussi jusqu'à Darwin en Australie.

"J'ai vu des gens se précipiter hors de leur domicile et des enfants sortir en courant des écoles parce que la secousse a été assez forte. Mais ce n'était que pendant quelques secondes", a indiqué un journaliste de l'AFP à Dili.

Le tremblement de terre a été plus violent autour de la ville timoraise de Lospalos, mais les autorités étaient encore en train d'évaluer la situation et n'ont pas donné de bilan des dégâts ou d'éventuelles victimes.

De l'autre côté de la mer de Timor, en Australie, à Darwin, la secousse a été aussi violemment ressentie.

"Je pensais qu'on était en train de déplacer un équipement énorme dans le fond du département dédié au bâtiment", a déclaré à l'AFP Joel Willingale qui travaillait dans les étages d'une entreprise de machines industrielles.

"Mais quand on est sortis du bâtiment principal, ça secouait toujours et mes collègues m'ont dit qu'ils pensaient que c'était un tremblement de terre".

"Nous ne ressentons des séismes qu’occasionnellement (...) Mais celui-ci était un gros".

En Indonésie, le tremblement de terre a déclenché la panique et poussé la population à évacuer les bâtiments dans le sud-ouest de l'archipel des Moluques, selon l'agence nationale de gestion des situations d'urgence. Les autorités n'ont pas fait état de dommages ni de victimes.

Une agence de surveillance des tsunamis de l'ONU a averti que le séisme "pourrait générer un tsunami affectant la région de l'océan Indien". Cependant, aucune autorité nationale de la région n'a lancé d'alerte au tsunami.

"Pas de d'alerte au tsunami en Australie après le tremblement de terre ressenti à Darwin", a précisé le bureau de météorologie australien sur son compte Twitter. 

Le Timor oriental se trouve sur la "ceinture de feu" du Pacifique, où la rencontre de plaques tectoniques provoque une activité sismique élevée.

En février, un séisme d'une magnitude de 6,2 au nord de Sumatra, en Indonésie voisine, a fait au moins huit morts.

En 2004, un séisme de magnitude 9,1 a frappé la côte de Sumatra et déclenché un tsunami qui a tué 220.000 personnes dans toute la région, dont environ 170.000 en Indonésie. 

Le Timor oriental, plus jeune pays d'Asie du Sud-Est qui compte 1,3 million d'habitants, avait été durement frappé en avril 2021 par le cyclone Seroja qui a provoqué de fortes inondations à Dili et fait une quarantaine de morts.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.