Rencontre avec la première super-héroïne musulmane de Marvel, Iman Vellani

Ms. Marvel est sur Disney+. (Fourni)
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Publié le Vendredi 27 mai 2022

Rencontre avec la première super-héroïne musulmane de Marvel, Iman Vellani

  • La jeune star de Ms. Marvel revient sur son expérience «surréaliste» pour son rôle de Kamala Khan dans la nouvelle série Disney+
  • «J'ai été en état de choc pendant un an et demi»

DUBAΪ: En 2014, une jeune fille nommée Iman Vellani parcourait les bandes dessinées Marvel dans sa librairie locale au Canada quand elle aperçoit quelque chose d’inédit pour elle: un visage qui ressemblait au sien. Il s'agissait de Kamala Khan, la nouvelle Ms. Marvel, la première super-héroïne musulmane dans l'Histoire de la société depuis des décennies. Elle était loin de se douter qu'à l'âge de 19 ans, dans la série Disney+ Ms. Marvel, elle serait celle qui donnerait vie à Kamala Khan.

«L'incarner est la chose la plus surréaliste qui soit. Si je me suis jetée sur la bande dessinée, c'est parce que je voyais en elle une fille comme moi. C’est une fanatique de super-héros pakistanaise et musulmane. Je suis une fanatique de super-héros pakistanaise et musulmane. C'est fou, car je ne pensais pas qu'une histoire comme celle-là était possible; je n’avais jamais rien lu de semblable auparavant. Cette bande dessinée m'a tendu un miroir, et je suis tombée complètement amoureuse d'elle», déclare Iman Vellani lors d'une récente table ronde avec les médias.

Iman Vellani elle-même n'a pas encore bien assimilé ce qui lui est arrivé. Après tout, elle a été choisie alors qu'elle était encore au lycée, parfaite inconnue sans aucun crédit professionnel à son actif, et elle a été envoyée dans un autre pays pour se retrouver devant son héros, Kevin Feige, le président de Marvel Studios. On peut difficilement lui reprocher d'avoir vécu cette expérience comme s'il s'agissait d'un rêve merveilleux.

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Ms. Marvel est la première super-héroïne musulmane dans l'Histoire de la société depuis des décennies. (Fourni)

«J'ai été en état de choc pendant un an et demi», précise-t-elle.

Incarner son personnage préféré s'est avéré être plus qu'une simple opportunité de se connecter à l'univers cinématographique qu’elle a évoqué en ligne avec tant de ferveur pendant ses années de formation. Ce fut l’occasion d'explorer son identité de musulmane et Pakistanaise – ce qui n'a pas été facile, car elle a grandi avec des amis qui ne faisaient pas partie de sa culture.

«Le fait d'être Pakistanaise constituait une part de ma vie que je méprisais énormément, et je me sentais déconnectée de ma culture avant cette série. Je suis née au Pakistan, mais j'ai déménagé au Canada quand j'avais un an. Je n'avais pas d'amis musulmans ou pakistanais», explique-t-elle. «J'ai ressenti cet isolement qui accompagne le fait de ne pas se sentir compris. Aussi proche que je sois de mes amis d’école, ils ne connaîtront jamais vraiment mes expériences et je ne connaîtrai jamais vraiment les leurs.»

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Incarner son personnage préféré lui a permis d'explorer son identité de musulmane et Pakistanaise. (Fourni)

Sur le plateau, Iman Vellani s'est retrouvée entourée d'acteurs sud-asiatiques qu'elle voyait à la télévision, et Sana Amanat, cocréatrice du personnage et directrice du contenu et du développement des personnages chez Marvel, elle-même Pakistano-Américaine, a pris la jeune fille sous son aile.

«Honnêtement, l'une des choses les plus importantes pour moi est simplement d'avoir des amis à la peau mate pour la première fois de ma vie», déclare-t-elle à Arab News après la table ronde. «J'étais assise sur le plateau avec Rish Shah avec qui je partage l’écran et j'écoutais de la musique bollywoodienne; c'est quelque chose que je n'avais jamais fait auparavant dans ma vie avec qui que ce soit d'autre que mes parents. Je n'avais jamais eu l'occasion de fréquenter des personnes issues du même milieu que le mien, et cela m'a vraiment permis de voir les choses autrement.»

Lors de la table ronde, elle a fait l'éloge de Sana Amanat, la décrivant comme une «grande sœur» sur le plateau. «Je me sentais tellement éloignée de l'industrie cinématographique et je voulais tellement en faire partie en grandissant», souligne-t-elle. «Je suis tellement reconnaissante d'avoir pu travailler avec tant de femmes et de personnes de couleur derrière la caméra. Je ne pourrais pas être plus heureuse que Marvel prenne des mesures pour être plus inclusif et créer un espace pour qu'un personnage comme Kamala existe. J'espère que cela ouvrira beaucoup de portes.»

 

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Jouer le rôle de Kamala Khan a été une tâche intimidante au début pour la jeune actrice. (Fourni)

 

Son parcours n'est pas sans rappeler celui de Kamala Khan dans la bande dessinée, une coïncidence qui n'a pas échappé à la jeune actrice.

«Je pense que c'est vraiment formidable qu'il y ait autant de similitudes entre Kamala et moi, que nous ayons suivi le même parcours de découverte de soi, d'apprentissage de notre famille et de notre héritage au fil de la série. Et désormais, je ne pourrais pas être plus fière d'être musulmane et Pakistanaise. C'est peut-être ringard de le dire, mais c'est pourtant vrai», souligne-t-elle.

Incarner Kamala Khan a été une tâche intimidante au début pour Iman Vellani, qui a eu du mal à jouer naturellement le rôle d’un personnage qu'elle aimait tant.

 

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Malgré son manque d’expérience devant la caméra, Iman Vellani disposait d’un atout inestimable qui faisait défaut aux auteurs de la série: être une adolescente en 2022. (Fourni)

 

«C'était vraiment difficile, car j'avais l'impression de devoir faire bonne figure: “Je joue, donc je dois être dans le personnage”. Et c'était mon premier personnage, mon tout premier rôle», précise Iman Vellani.

Une fois encore, les femmes de Marvel l'ont aidée à traverser cette épreuve.

«Sarah Finn, l'incroyable directrice de casting de Marvel, m'a tenu la main pendant tout le processus et m'a dit: “Écoute, on t'a choisie. Nous te voulons. Sois juste toi-même. Tu n'as pas besoin d’en faire plus. Ce n'est pas toi. Tu es déjà Kamala.” C'est tout ce dont j'avais besoin pour me rassurer», précise-t-elle.

Malgré son manque d’expérience devant la caméra, Iman Vellani disposait d’un atout inestimable qui faisait défaut aux auteurs de la série: être une adolescente en 2022.

 

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Ms. Marvel n'est pas une série qui se contente d'essayer de raconter l'expérience musulmane américaine – il s'agit aussi d’évoquer l’adolescence, de toute la douleur et la honte qui en découlent. (Fourni)

 

«La série est écrite par des trentenaires qui décrivent des personnages de 16 ans. Bien souvent, à Hollywood, ce n'est pas ce qu'il y a de plus réaliste», poursuit Iman Vellani. «J'apprécie vraiment que les créateurs se soient adressés à nous comme des humains. Les réalisateurs m'ont appelée et m'ont dit : “Nous voulons en savoir plus sur vous. Quelle a été votre expérience au lycée?” En fin de compte, ils ont intégré énormément d’expériences réelles, les miennes et celles des autres, dans la série. Je pense que cela montre à quel point il est important d'avoir ces conversations.»

Après tout, si l'identité fait certainement partie de Ms. Marvel, ce n'est pas une série qui tente seulement de raconter l'expérience musulmane américaine – il s'agit aussi d’évoquer l’adolescence, de toute la douleur et la honte qui en découlent. 

«Nous voulions vraiment nous pencher sur le passage à l'âge adulte, sur la mièvrerie, car être adolescent est parfois si embarrassant et si pathétique. Quand on est adolescent, tout est tellement exacerbé. Les petits tracas ressemblent à la fin du monde», explique Iman Vellani. «Nous voulions inclure tout cela. Je pense que notre série est tout à fait consciente de son côté cabotin.»

 

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Sana Amanat. (Fourni)

 

L’apprentissage a été difficile pour Iman Vellani, qui deviendra une star mondiale presque du jour au lendemain lorsque la série sortira, et qui passe directement du tournage de Ms. Marvel au plateau du prochain film de l’univers Marvel, en 2023, dans lequel elle jouera aux côtés de Brie Larson.

«J'ai vraiment dû apprendre à ralentir et à prendre soin de moi. C'est une expérience tellement incroyable et épuisante que si je ne m'arrête pas pour m'occuper de moi, je ne pourrai pas mener à bien le projet», déclare-t-elle à Arab News.

Iman Vellani est bien consciente que le fait d'être la première super-héroïne musulmane de Marvel lui collera à la peau pour la vie. Mais elle est suffisamment intelligente pour ne pas laisser cette réalité la définir.

«C'est un honneur et un privilège que Marvel me fasse confiance pour lui donner vie», souligne-t-elle. «Mais je ne vais pas travailler tous les jours en me disant: “Oh, je suis la première super-héroïne musulmane. Je n'arriverai jamais à faire quoi que ce soit de cette façon.”»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Vers l’infini et au‑delà – Goldorak, 50 ans d’inspiration

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  •  50 ans après sa création, la série animée Goldorak continue de marquer l’imaginaire arabe
  • Arab News Japan s’entretient avec son créateur Go Nagai, des fans du Moyen-Orient, et revient sur l’histoire du robot OVNI chargé de protéger notre planète

​​​​​​LONDON: Peu d’importations culturelles ont franchi les frontières de manière aussi inattendue — et aussi puissante — que Goldorak, le robot géant japonais qui, il y a un demi-siècle, est devenu un héros de l’enfance à travers le monde arabe, et plus particulièrement en Arabie saoudite.

Créé au Japon au milieu des années 1970 par le mangaka Go Nagai, Goldorak s’inscrivait dans la tradition des « mecha », ces récits de robots géants. Le genre, façonné par l’expérience japonaise de la Seconde Guerre mondiale, explorait les thèmes de l’invasion, de la résistance et de la perte à travers le prisme de la science-fiction.

Si la série a rencontré un succès modéré au Japon, c’est à des milliers de kilomètres de là, au Moyen-Orient, que son véritable héritage s’est construit.

L’anime « UFO Robot Goldorak » est arrivé à la télévision dans la région en 1979, doublé en arabe et diffusé pour la première fois au Liban, en pleine guerre civile. L’histoire du courageux Actarus, prince exilé dont la planète a été détruite par des envahisseurs extraterrestres, a profondément résonné chez les enfants grandissant dans un contexte de conflits régionaux et d’occupation par Israël.

Ses thèmes — la défense de la patrie, la résistance à l’agression et la protection des innocents — faisaient douloureusement écho aux réalités de la région, transformant la série d’un simple divertissement en un véritable refuge émotionnel.

Une grande partie de l’impact de la série tenait à la réussite de son arabisation. Le doublage arabe puissant et le jeu vocal chargé d’émotion, notamment celui de l’acteur libanais Jihad El-Atrash dans le rôle d’Actarus, ont conféré à la série une gravité morale inégalée par les autres dessins animés de l'époque.

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Au début des années 1980, Goldorak s'était répandu à travers le Moyen-Orient, inspirant des communautés de fans en Arabie saoudite, au Koweït, en Irak et au-delà. (Fourni)

Le générique de la série, interprété par Sami Clark, est devenu un hymne que le chanteur libanais a continué à interpréter lors de concerts et de festivals jusqu’à son décès en 2022.

Au début des années 1980, Goldorak s’était répandu à travers le Moyen-Orient, inspirant des communautés de fans en Arabie saoudite, au Koweït, en Irak et au-delà. Pour beaucoup, il s’agissait non seulement d’un premier contact avec les anime japonais, mais aussi d’une source d’enseignements sur des valeurs telles que la justice et l’honneur.

L’influence de Goldorak dans la région a été telle qu’il a fait l’objet de recherches universitaires, qui ont non seulement mis en lumière la manière dont le sort des personnages résonnait auprès du public du Moyen-Orient, mais ont aussi relié sa popularité aux souvenirs générationnels de l’exil, en particulier à la Nakba palestinienne.

Un demi-siècle plus tard, Goldorak demeure culturellement vivant et pertinent dans la région. En Arabie saoudite, qui avait pleinement adopté la version originale de la série, Manga Productions initie aujourd’hui une nouvelle génération de fans à une version modernisée du personnage, à travers un jeu vidéo, The Feast of The Wolves, disponible en arabe et en huit autres langues sur des plateformes telles que PlayStation, Xbox et Nintendo Switch, ainsi qu’une nouvelle série animée en langue arabe, «  Goldorak U », diffusée l’an dernier.

Cinquante ans après les débuts de la série, « Goldorak » est de retour — même si, pour toute une génération de fans de la série originale, dont les étagères regorgent encore de produits dérivés et de souvenirs, il n’est en réalité jamais vraiment parti.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com
 


En ce Noël, unissons-nous pour souhaiter la paix dans toute la région

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  • Noël au Moyen-Orient incarne un message puissant d’harmonie interconfessionnelle, de résilience et de respect mutuel
  • De Bethléem à Riyad, les célébrations deviennent un acte d’espoir partagé et un appel sincère à la paix régionale

RIYAD : Fidèle à une tradition initiée en décembre 2022, Arab News souhaite un joyeux Noël à ses lecteurs chrétiens et à tous ceux qui célèbrent cette fête. Cette édition spéciale met cette année en lumière Noël à travers le Moyen-Orient, en soulignant l’harmonie interconfessionnelle, la résilience et l’intégration culturelle. Le tout est porté par un message particulier, sincère et plein d’espoir : voir la paix se diffuser dans toute la région en 2026.

En tête de cette couverture figure une tribune exclusive du grand érudit Dr Mohammad bin Abdulkarim Al-Issa, secrétaire général de la Ligue islamique mondiale et président de l’Organisation des savants musulmans. Son message rappelle un principe essentiel : « Il n’existe aucun texte de la charia interdisant de féliciter les non-musulmans à l’occasion de leurs fêtes religieuses, y compris Noël. » Il présente cette bienveillance non comme un affaiblissement de la foi, mais comme l’expression de sa force — une force qui affirme la dignité humaine et favorise l’harmonie sociale si nécessaire aujourd’hui.

Ce même esprit de solidarité face à la souffrance résonne depuis Bethléem, où le pasteur palestinien, le révérend Dr Munther Isaac, explique que le christianisme palestinien est indissociable de l’identité nationale. En réponse à la dévastation de Gaza, sa communauté a érigé une crèche faite de gravats, l’enfant Jésus enveloppé dans un keffieh. « C’était un message de foi », affirme-t-il. « Le Christ est solidaire de ceux qui souffrent… parce qu’il est né dans la souffrance. »

De cette profondeur naissent aussi des récits de renouveau. À Damas, les illuminations festives réapparaissent alors que des Syriens de toutes confessions s’accrochent à une paix fragile. Au Liban, les célébrations percent la morosité politique par des instants de joie. En Jordanie, les espaces publics s’illuminent de sapins et des hymnes de Noël de Fairouz, tandis qu’aux Émirats arabes unis, la diaspora multiculturelle s’anime dans une effervescence festive et unitaire.

La profondeur historique et intellectuelle de l’héritage chrétien de la région est mise en lumière par le Dr Abdellatif El-Menawy, qui rappelle le rôle indispensable de l’Égypte dans la transformation du christianisme, passé d’un message spirituel à une véritable civilisation. Cet héritage ancien trouve aujourd’hui une expression moderne et dynamique.

En Arabie saoudite, la période des fêtes est reconnue à travers une hospitalité innovante, où des chefs réinventent les menus de Noël en y intégrant des saveurs locales et une identité culinaire créative.

Cette édition spéciale offre bien plus qu’une simple atmosphère festive. Elle dépeint un Moyen-Orient où les différentes confessions approfondissent leurs propres racines en respectant celles des autres, où les célébrations sont tissées de résistance historique, et où le message de Noël — espoir, paix et humanité partagée — résonne avec confiance et optimisme.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le prince héritier parraine le lancement d’un centre de calligraphie arabe à Médine

Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
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  • Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz

RIYAD : Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes à Médine lundi.

Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz, gouverneur de la région de Médine.

Il était accompagné du ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdallah ben Farhane, qui a visité les espaces d’exposition du nouveau centre et assisté à des présentations sur la programmation culturelle et les réalisations du centre.

Ils ont également découvert des collections mettant en valeur l’importance artistique et historique de la calligraphie arabe.

Lors de l’inauguration, le prince Badr a déclaré : « Depuis cette terre d’érudition et de savoir, nous lançons fièrement une plateforme mondiale dédiée à la calligraphie arabe, un patrimoine culturel inestimable. »

Il a ajouté que le soutien « généreux et illimité » du prince héritier envers le secteur culturel avait rendu ce projet possible.

Le ministre a précisé que le centre montrait au monde l’héritage de la calligraphie arabe tout en soulignant l’engagement de l’Arabie saoudite à préserver son identité et son patrimoine culturel.

Selon le prince Badr, le centre représente une vision ambitieuse visant à élever la calligraphie arabe comme outil universel de communication et élément central de l’héritage, de l’art, de l’architecture et du design arabes.

Le centre a également pour objectif de renforcer l’identité culturelle du Royaume et sa présence internationale, en ciblant calligraphes, talents émergents, artistes visuels, chercheurs en arts islamiques, institutions éducatives et culturelles, ainsi que les passionnés d’art et de patrimoine à travers le monde.

Il proposera des programmes spécialisés, incluant services de recherche et d’archivage, enseignement de la calligraphie, bourses académiques, musée permanent, expositions itinérantes, association internationale de calligraphie et incubateur soutenant les entreprises liées à la calligraphie.

D’autres initiatives incluent des programmes de résidence d’artistes, des ateliers dirigés par des experts, l’élaboration de programmes pédagogiques standardisés, ainsi que des partenariats éducatifs internationaux visant à la conservation du patrimoine et à la promotion mondiale de cet art ancestral.

L’établissement du centre à Médine revêt une signification particulière, compte tenu du rôle historique de la ville comme berceau de la calligraphie arabe et de son association avec la transcription du Coran et la préservation du savoir islamique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com