Royaume-Uni: à la recherche des macareux perdus

Au plus fort de la saison de reproduction, quelque 200 000 oiseaux, des mouettes tridactyles aux guillemots, se réfugient sur l'île de May, au large de la côte est de l'Écosse (Photo, AFP).
Au plus fort de la saison de reproduction, quelque 200 000 oiseaux, des mouettes tridactyles aux guillemots, se réfugient sur l'île de May, au large de la côte est de l'Écosse (Photo, AFP).
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Publié le Dimanche 29 mai 2022

Royaume-Uni: à la recherche des macareux perdus

  • Il est parfois facile de repérer un oiseau, retournant au nid des poissons plein le bec, mais les macareux peuvent aussi rester dans leurs terriers
  • C'est ce que font des gardes-côtes sur l'une des îles Farne, avançant doucement leurs bras

ILE DE MAY: Au plus fort de la saison de reproduction, quelque 200 000 oiseaux, des mouettes tridactyles aux guillemots, se réfugient sur l'île de May, au large de la côte est de l'Écosse. Parmi eux, les macareux, dont le déclin inquiète les défenseurs de l'environnement.

"La population a vraiment explosé dans les années 80 et 90 et puis soudain, il y a eu un effondrement", explique à l'AFP David Steel, responsable de la réserve naturelle. "Nous avons perdu près de 30% de tous les macareux au milieu des années 2000 et depuis, la population a augmenté lentement mais n'a rien à voir avec ce qu'elle était avant". 

A quelque 80 kilomètres de là, dans les îles Farne, au nord-est de l'Angleterre, même son de cloche. 

Dans ces deux endroits, le réchauffement climatique, les vents violents, les pluies, l'érosion côtière, la pollution et la surpêche des lançons - nourriture préférée du macareux - sont pointés du doigt pour expliquer la diminution du nombre de ces oiseaux au plumage noir et blanc et au gros bec bigarré, aussi surnommés "clowns de mer". 

En 2015, l'Union internationale pour la conservation de la nature a classé les macareux espèce "vulnérable", en raison d'importants déclins en Europe. 

La hausse des températures de la mer a poussé les lançons à se déplacer au nord vers des eaux plus fraîches, forçant les oiseaux à les suivre. Mais les conditions météorologiques plus extrêmes peuvent leur être fatales. 

«Clown de mer»

Les macareux, qui mesurent un peu moins de 30 centimètres pour environ 450 grammes, comptent parmi leurs prédateurs les mouettes et les phoques.

Également présents en Bretagne, ils ne pondent qu'un seul œuf en avril ou en mai. 

En raison de leur faible taux de reproduction, les populations peuvent mettre des décennies à se remettre d'un choc brutal. 

Un recensement complet des macareux est en cours sur les îles Farne et l'île de May. L'an dernier, un décompte limité avait enregistré 36 211 couples reproducteurs sur quatre des îles Farne, contre 42 474 couples en 2018. 

Le nombre de macareux sur les îles avait culminé à 55 674 couples en 2003 avant de s'effondrer brutalement à 36 835 en 2008 en raison d'un nombre extrêmement faible de lançons. 

Le zoologiste Richard Bevan, de l'Université de Newcastle, espère que la reprise du comptage annuel donnera une estimation plus précise.

Avant 2018, des équipes de chercheurs vérifiaient chaque terrier sur une île et faisaient une estimation. L'université a ensuite trouvé un moyen de réaliser des sous-échantillons pour établir une estimation précise de la population.  

Changement climatique

Mesurer le nombre de macareux reste difficile, souligne cependant M. Bevan. 

Il est parfois facile de repérer un oiseau, retournant au nid des poissons plein le bec, mais les macareux peuvent aussi rester dans leurs terriers. 

"Souvent, la seule façon est de glisser votre bras dans un terrier et de vérifier", constate le scientifique. 

C'est ce que font des gardes-côtes sur l'une des îles Farne, avançant doucement leurs bras.

"Souvent, vous obtenez un petit coup de bec, ce qui est bon signe car cela signifie que le terrier est occupé", raconte l'une des gardes, Rosie Parsons. 

Le recensement de 2022 donnera aux scientifiques une idée de la façon dont la population de macareux est affectée par des facteurs tels que le changement climatique. "En regardant les données, il est inquiétant de voir qu'au cours des quatre dernières années, nous avons observé une tendance à la baisse", indique M. Bevan. 

"Cependant, il s'agit de données sur une courte période et comparées à la population du début des années 1990, ce sont encore des chiffres raisonnables". 

Bien qu'il n'y ait pas de danger immédiat d'extinction des macareux, le fait que leur nombre diminue "suscite l'inquiétude", dit-il. "Si cela continue, nous devons être conscients des facteurs qui y contribuent et de la façon de les résoudre".


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.