Nouvelle fusillade aux Etats-Unis: un homme tue 4 personnes et se suicide dans l'Oklahoma

Le personnel d'urgence travaille sur les lieux d'une fusillade à la Warren Clinic de Tulsa, Oklahoma, le 1er juin 2022 (Photo, Reuters).
Le personnel d'urgence travaille sur les lieux d'une fusillade à la Warren Clinic de Tulsa, Oklahoma, le 1er juin 2022 (Photo, Reuters).
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Publié le Jeudi 02 juin 2022

Nouvelle fusillade aux Etats-Unis: un homme tue 4 personnes et se suicide dans l'Oklahoma

  • Ce nouveau drame a eu lieu quelques heures après les funérailles, dans la ville d'Uvalde, au Texas
  • La police est immédiatement intervenue après un appel signalant la présence d'un homme armé dans l'enceinte de l'hôpital Saint Francis, dans le centre de Tulsa

TULSA: Un homme armé d'un fusil et d'une arme de poing a tué au moins quatre personnes mercredi dans le bâtiment d'un hôpital de Tulsa, dans l'Etat américain de l'Oklahoma (sud-est), avant de se suicider, selon la police.

Ce nouveau drame a eu lieu quelques heures après les funérailles, dans la ville d'Uvalde, au Texas, des 21 personnes, dont 19 enfants, victimes d'un autre massacre survenu il y a une semaine à peine.

"Nous avons maintenant quatre civils morts, nous avons un tireur mort", a déclaré à la presse le chef adjoint de la police de Tulsa, Eric Dalgleish, ajoutant que selon les premiers éléments de l'enquête, le meurtrier avait mis fin à ses jours.

La police est immédiatement intervenue après un appel signalant la présence d'un homme armé dans l'enceinte de l'hôpital Saint Francis, dans le centre de Tulsa, et a fouillé le bâtiment étage par étage, a indiqué M. Dalgleish.

Le suspect, qui n'a pas encore été identifié par les autorités, est un homme noir âgé d'entre 35 à 40 ans, a ajouté le responsable policier.

"J'ai vu les hélicoptères et j'ai entendu toutes sortes de bruits", a raconté à l'AFP Elizabeth Buchner, 43 ans, qui réside dans une maison juste derrière le bâtiment où a eu lieu la tuerie.

"J'étais là-bas un peu plus tôt dans la journée", a ajouté cette assistante juridique, qui s'est dite soulagée par la rapidité et l'efficacité de l'intervention de la police.

"Il n'y a pas eu d'hésitation. La réponse (policière) a été rapide et forte", a souligné Mme Buchner, alors qu'à Uvalde le délai d'intervention des forces de l'ordre, jugé trop long, fait l'objet d'une enquête et de nombreuses critiques.

Le président américain Joe Biden a été tenu au courant de la fusillade, a annoncé la Maison Blanche.

Une députée du parlement de l'Oklahoma, Melissa Provenzano, s'est elle aussi félicitée de la réponse policière rapide, quatre minutes s'étant écoulées entre l'appel aux services d'urgence et l'intervention.

"Cela aurait pu être bien pire", a-t-elle déclaré à CNN. Mais "nous méritons bien mieux que cela", a-t-elle ajouté. "Ces choses peuvent être évitées; et il est temps de se réveiller et de faire face à cela".

Aux Etats-Unis, les fusillades dans des lieux publics sont un fléau récurrent que les gouvernements successifs ont jusqu'à présent été impuissants à endiguer.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.