Elon Musk: Une éducation à la dure, moteur de son ambition selon son père

Errol Musk, le père du milliardaire Elon Musk qui a passé sa jeunesse en Afrique du Sud le 26 mai 2022 (Photo, AFP).
Errol Musk, le père du milliardaire Elon Musk qui a passé sa jeunesse en Afrique du Sud le 26 mai 2022 (Photo, AFP).
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Publié le Vendredi 03 juin 2022

Elon Musk: Une éducation à la dure, moteur de son ambition selon son père

  • Elon Musk est né à Pretoria le 28 juin 1971 d'Errol, ingénieur et promoteur immobilier et de Maye, mannequin canadienne
  • Il a quitté l'Afrique du Sud au plus fort de l'apartheid, comme beaucoup de jeunes gens de cette génération

LANGEBAAN: Elon Musk domine régulièrement l'actualité mais en dépit de l'intense couverture médiatique consacrée à l'homme le plus riche du monde, les débuts de l'entrepreneur de la tech dans l'Afrique du Sud de l'apartheid restent obscurs.

En plein débat sur son éventuel rachat de Twitter, son père, Errol Musk, a raconté à l'AFP avoir élevé ses fils à la dure, comme de "bons garçons sud-africains", leur inculquant dès le plus jeune âge rigueur et discipline.

"J'étais un père strict. Ma parole faisait loi", assure-t-il, affirmant que l'ambition d'Elon s'est nourrie de cette éducation volontiers un brin macho. "C'était notre façon d'être. Nous nous efforcions de donner le meilleur de nous-mêmes", confie cet homme de 76 ans au visage ciselé, front dégarni et regard d'acier, dans sa maison de la station balnéaire de Langebaan, près du Cap. "C'est un peu notre marque de fabrique".

Elon Musk est né à Pretoria le 28 juin 1971 d'Errol, ingénieur et promoteur immobilier et de Maye, mannequin canadienne. Il a quitté l'Afrique du Sud au plus fort de l'apartheid, comme beaucoup de jeunes gens de cette génération, pour éviter l'impopulaire service militaire.

Après le divorce acrimonieux de ses géniteurs, Elon a surtout vécu avec son père. A l'âge de neuf ans, "je l'ai vu débarquer radieux un matin à la gare, il avait pris un train de nuit tout seul", après avoir quitté la maison de sa mère, raconte Errol.

Farceur sans filtre

Elon a souvent évoqué une enfance malheureuse. Et s'est distancié de son père lorsqu'Errol a eu un enfant en 2017 avec la fille de son ex-épouse, de 42 ans sa cadette. "Elon ne trouvait pas ça bien. Moi, je prends la vie comme elle vient", commente le père, assurant que depuis ce point de rupture, leur relation s'est améliorée.

"Nous avons de l'affection l'un pour l'autre", souligne Errol Musk. "Je repense toujours à comment j'étais avec mon propre père. C'était un militaire, on se parlait peu. Lors du déjeuner dominical, je disais +bonjour papa+, il partait faire ses mots croisés".

Sa relation avec Elon n'est "pas si différente", reconnaît-il.

Les polémiques et débordements d'Elon Musk, notamment sur Twitter, sont devenus routiniers. Mais Errol affirme que son fils a toujours été particulier. "C'était un gosse astucieux, joueur", qui se mêlait volontiers aux conversations des adultes. "Vers quatre ans déjà, il s'installait" pour écouter des histoires de politique et de business.

"Un jour, Elon a annoncé que quand il serait grand, il serait millionnaire", raconte son père, visiblement amusé. Ce à quoi un adulte hilare, qu'il décrit un verre et une cigarette à la main, a pouffé que "le petit" risquait d'être déçu. "La réponse d'Elon a été de lui répondre +bah moi je pense que tu es bête+".

"Du Elon typique", commente Errol Musk. "C'est sa nature de dire aux gens" leurs quatre vérités, sans filtre.

Le père se souvient aussi d'un commentaire blessant qu'Elon avait adressé à l'un de ses camarades de classe, dont le père s'était suicidé. "Ce garçon l'a poussé dans les escaliers", raconte Errol, et Elon a du être hospitalisé.

Passée la colère initiale, "quand j'ai entendu ce qu'Elon avait dit, j'ai réalisé qu'il avait dépassé les bornes". Après l'incident, Errol a fait entrer son fils dans le prestigieux lycée pour garçons de Pretoria.

Le plus aimable

Le milliardaire aurait fait don d'un million de rands (60.000 euros) à l'école mais aurait insisté pour qu'en échange, l'établissement ne fasse jamais référence à lui dans son matériel promotionnel, a avancé la presse sud-africaine.

"C'est une non-histoire", affirme à l'AFP un ancien directeur. Il a effectivement donné de l'argent à deux reprises mais "tellement de bêtises ont été écrites à son sujet", s'agace ce monsieur qui tient à son anonymat.

Il a eu affaire à Musk via son assistant. C'est d'ailleurs via le même assistant que son père échange aussi avec lui.

La communication avec Musk est étroitement contrôlée - en dehors de ce qu'il tweete généreusement. Pourtant, Errol le décrit comme "le plus aimable" de ses enfants.

Au cours de l'entretien avec l'AFP, Errol a reçu ce qu'il a dit être un courriel d'Elon proposant de payer une récente opération de l'œil - un autre exemple de la générosité du fils, selon le père.

"Elon est très attentionné. Il le pense vraiment quand il dit qu'il veut sauver l'humanité. Ce n'est pas un slogan", croit-il savoir.

La dernière fois qu'il a vu son fils mégastar, qui vit désormais au Texas, c'était il y a six ans, pour ses 70 ans. "Je suis un homme sud-africain, je me fous de mon anniversaire mais c'était très sympa", dit-il. À son insu, Elon avait invité au Cap des amis célèbres, dont plusieurs actrices hollywoodiennes.

Pendant ce déjeuner, le sujet de Donald Trump a été abordé. "J'ai alors dit +Oui, je soutiens Trump+", dit Errol. "C'est un gagnant. Comme moi, Elon et (son frère) Kimbal".


Saudi Eksab et le Guyana s’allient pour développer des investissements dans des secteurs clés

Saudi Eksab et le gouvernement de la Guyane ont signé un protocole d'accord afin d'envisager une collaboration en matière d'investissement dans des secteurs stratégiques clés. (Fourni)
Saudi Eksab et le gouvernement de la Guyane ont signé un protocole d'accord afin d'envisager une collaboration en matière d'investissement dans des secteurs stratégiques clés. (Fourni)
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  • Saudi Eksab et le gouvernement du Guyana ont signé un MoU pour développer des investissements conjoints dans des secteurs stratégiques clés
  • L’accord, conclu en marge de la Future Investment Initiative à Riyad, vise à renforcer la coopération économique et la diversification durable

RIYAD : Saudi Eksab et le gouvernement du Guyana ont signé un protocole d’accord (MoU) visant à explorer une collaboration en matière d’investissements dans des secteurs stratégiques clés, en marge de la Future Investment Initiative (FII) à Riyad.

Le protocole a été signé par Yazeed Alyahya, PDG de Saudi Eksab, et Zulfikar Ally, ministre guyanais du Service public, de l’Efficacité gouvernementale et de la Mise en œuvre, en présence du président du Guyana, Mohamed Irfaan Ali.

Selon un communiqué, cet accord ouvre la voie à un renforcement de la coopération pour promouvoir des opportunités d’investissement stratégiques et identifier de nouveaux domaines d’intérêt commun. Il consolide également le rôle de Saudi Eksab en tant que partenaire de confiance soutenant la croissance durable et la diversification économique.

« Le Guyana entre dans une phase de développement transformateur. À travers cette collaboration avec Saudi Eksab, nous souhaitons explorer des partenariats capables d’accélérer le développement des infrastructures et la diversification économique tout en favorisant la coopération mondiale », a déclaré Ally dans le communiqué.

De son côté, AlYahya a ajouté : « Ce partenariat marque une étape prometteuse dans notre mission visant à identifier des initiatives d’investissement à fort impact, génératrices d’une croissance économique partagée. Nous sommes impatients de concrétiser des opportunités significatives. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le PIF en passe d’atteindre 1 000 milliards de dollars d’actifs d’ici la fin de l’année, selon Al-Rumayyan

M. Al-Rumayyan a indiqué que le fonds a lancé plus de 100 entreprises dans un large éventail de secteurs afin de combler les lacunes du marché et de favoriser la diversification économique. (Argaam)
M. Al-Rumayyan a indiqué que le fonds a lancé plus de 100 entreprises dans un large éventail de secteurs afin de combler les lacunes du marché et de favoriser la diversification économique. (Argaam)
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  • Les actifs du PIF ont triplé depuis 2015 et devraient atteindre 1 000 milliards de dollars d’ici la fin de l’année, avec plus de 100 entreprises créées pour diversifier l’économie
  • Une nouvelle stratégie du fonds, centrée sur six secteurs clés dont le tourisme, la logistique et l’énergie renouvelable, vise à renforcer la transformation économique du Royaume

RIYAD : Yasir Al-Rumayyan, gouverneur du Fonds public d’investissement (PIF), a déclaré que les actifs du fonds ont triplé depuis 2015, ajoutant que l’objectif d’atteindre 1 000 milliards de dollars d’actifs d’ici la fin de cette année est presque atteint.

Le PIF constitue la pierre angulaire de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite. Son effectif est passé d’environ 40 employés en 2015 à quelque 4 000 aujourd’hui, et le fonds dispose désormais de bureaux dans plusieurs grandes capitales mondiales.

Al-Rumayyan a indiqué que le PIF a lancé plus de 100 entreprises dans un large éventail de secteurs afin de combler les lacunes du marché et de stimuler la diversification économique.

Il a révélé qu’une nouvelle stratégie du PIF sera annoncée prochainement, celle-ci étant actuellement dans les dernières étapes d’approbation. Cette stratégie se concentrera sur six secteurs clés : le tourisme, les voyages et le divertissement, le développement urbain, la fabrication avancée et l’innovation, la logistique, l’énergie renouvelable et NEOM.

Cet axe stratégique, a-t-il souligné, permettra au fonds de hiérarchiser ses investissements selon des calendriers précis : « Nous ne voulons pas aborder tous les investissements avec le même niveau de priorité, » a-t-il ajouté.

Al-Rumayyan a également mis en avant le succès du PIF dans la relance de la King Abdullah Economic City, qui fait partie de son portefeuille. Il a expliqué que le PIF a augmenté sa participation de minoritaire à majoritaire, transformant une entreprise restée largement inactive pendant près de deux décennies en un pôle dynamique attirant ports, entreprises et industries automobiles, entre autres.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Beautyworld Middle East : le savoir-faire français entre innovation, luxe et clean beauty

Beautyworld Middle East a accueilli 86 marques françaises réunies sous la bannière Choose France. (Photo: ANFR)
Beautyworld Middle East a accueilli 86 marques françaises réunies sous la bannière Choose France. (Photo: ANFR)
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  • Le pavillon français à Beautyworld Middle East 2025 a mis en avant 86 marques, illustrant l’excellence et l’innovation françaises dans le secteur de la beauté et des cosmétiques
  • Face à un marché du Golfe en forte croissance, les entreprises françaises — entre tradition, technologie et durabilité — confirment leur capacité à répondre aux nouvelles attentes d’un secteur en expansion

DUBAÏ : Du 27 au 29 octobre, Beautyworld Middle East a accueilli 86 marques françaises réunies sous la bannière Choose France. Organisé par Business France, le pavillon met en lumière le savoir-faire français dans les domaines de la beauté, des cosmétiques et du bien-être, allant des soins de la peau et de la parfumerie aux produits en marque blanche et innovations technologiques.

Dans ce cadre, cinq marques françaises se distinguent par leur approche innovante et leur capacité à séduire le marché du Golfe, en pleine expansion.

Atelier du Savon : l’excellence des ingrédients naturels

Frédéric Brunel-Acquaviva, PDG de l’Atelier du Savon, dirige une manufacture spécialisée dans les savons et cosmétiques naturels, située dans le sud de la France. L’entreprise commercialise ses propres marques, mais réalise également des productions en marque blanche pour des hôtels et distributeurs au Moyen-Orient.

« La cosmétique française est reconnue pour sa qualité ; nos partenaires souhaitent intégrer des ingrédients locaux comme la luffa, l’huile de figue de barbarie ou l’huile de date », précise-t-il.

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L’Atelier du Savon (Photo: ANFR)

Trois ans après sa première participation à Dubaï, l’entreprise continue d’innover grâce à un laboratoire de R&D interne.

Le Laboratoire des Granions : le collagène au cœur de l’innovation

Créé en 1948, le Laboratoire des Granions est un acteur majeur des compléments alimentaires en France. Ilias Kadi, responsable export, met en avant le succès du Collagène Eternity, un collagène à bas poids moléculaire pour une meilleure assimilation.

Présent dans plus de 16 000 pharmacies en France et exporté dans 50 pays, le laboratoire combine expertise pharmaceutique et innovation afin de répondre aux besoins d’un marché international exigeant.

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Le Laboratoire des Granions (Photo: ANFR)

Onérique : le skincare émotionnel

Fondée par Glorimar Primera-Riedweg, Onérique se distingue par une approche sensorielle et émotionnelle du soin. « Chaque produit doit éveiller des sensations positives dès le premier contact », explique la fondatrice. La marque présente trois produits phares au salon : des perles de soin à base d’algues marines, un exfoliant et une crème mousse hydratante.

Présente à Beautyworld Middle East, Onérique cherche à développer des partenariats aux Émirats arabes unis et en Arabie saoudite.

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Onérique ​​​​​​(Photo: ANFR)

L’Officine du Monde : la nigelle au service du bien-être

La marque française, fondée par Olivier Decazes et par la Dr Rita Massoud, pharmacienne franco-égyptienne, exploite les vertus millénaires de la nigelle pour concevoir des compléments alimentaires et cosmétiques. Grâce à la thymoquinone, principe actif anti-inflammatoire de la plante, l’entreprise propose des solutions pour la peau, le confort articulaire ou la régulation de la glycémie entre autres.

« Tout est formulé par un pharmacien, avec des ingrédients importés d’Inde, d’Égypte, d’Éthiopie et de Tunisie. Et Tous les produits sont fabriqués en France », souligne Mr. Decazes.

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L’Officine du Monde (Photo: ANFR)

Creation Parfums Paris 26 : la passion du parfum sur mesure

Virginie Smadja, fondatrice de Creation Parfums Paris 26, conçoit des parfums en private label pour des clients dans le monde entier, notamment dans les pays du Golfe.

« Chaque client peut avoir des demandes différentes, ce qui rend le métier fascinant », explique-t-elle.

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"Just Together" (Photo: Instagram)

Dernièrement, elle a lancé son propre parfum, Just Together, alliant la tradition de l’Oud à des fragrances plus fraîches et sucrées, inspirées de la French touch. Pour Virginie, « ce n’est plus un métier, mais une véritable passion.»

Un marché régional en pleine expansion

Le salon met en évidence le rôle stratégique du Moyen-Orient, et plus particulièrement des Émirats arabes unis, dans l’univers de la beauté et du luxe. Évalué à 8,5 milliards USD en 2024, le marché des cosmétiques dans la région affiche une croissance soutenue de près de 6 % par an, portée par une demande accrue en innovation, qualité et durabilité.

Véritable plateforme de rayonnement pour l’ensemble du Golfe, les Émirats s’imposent comme un carrefour incontournable pour les marques internationales.

La présence française à Beautyworld Middle East illustre parfaitement cette dynamique : entre parfumerie, soins high-tech et cosmétiques écoresponsables, les entreprises tricolores confirment leur savoir-faire unique et leur capacité à allier héritage, excellence et innovation au service des nouvelles attentes du marché.