En France, une campagne des législatives atone

Journaliste de radio et de télévision français et candidat de la coalition de gauche NUPES (Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale) dans la 18e circonscription de Paris Aymeric Caron, du parti Révolution écologiste pour le vivant (REV), distribue des tracts à Paris le 3 juin 2022. (AFP)
Journaliste de radio et de télévision français et candidat de la coalition de gauche NUPES (Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale) dans la 18e circonscription de Paris Aymeric Caron, du parti Révolution écologiste pour le vivant (REV), distribue des tracts à Paris le 3 juin 2022. (AFP)
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Publié le Dimanche 05 juin 2022

En France, une campagne des législatives atone

  • La coalition formée par Emmanuel Macron espère conserver la majorité absolue dans la nouvelle Assemblée nationale qui avec le Sénat détient le pouvoir législatif
  • Selon un récent sondage Ifop, la majorité présidentielle (Ensemble!) arriverait en tête à l'issue du second tour, mais sans certitude d'obtenir la majorité absolue

PARIS: A une semaine du premier tour, la campagne des législatives entre dans sa dernière ligne droite dans une relative indifférence, avec les macronistes qui espèrent conserver la majorité malgré la pression de l'alliance de la gauche derrière Jean-Luc Mélenchon.

Un avant-goût avec une semaine d'avance?

Les Polynésiens, qui votaient dès samedi, ont placé en tête les candidates investis par la majorité présidentielle dans la première (Nicole Bouteau, 41,9%) et la deuxième circonscription (Tepuaraurii Teriitahi, 33,2%). Dans la troisième circonscription, c'est en revanche le sortant Moetai Brotherson, qui siégeait avec les communistes à l'Assemblée, qui est arrivé en tête (34,2%), deux points devant le candidat macroniste.

Dans l'Hexagone, les candidats ont sillonné leurs circonscriptions tout le week-end.

Plus encore qu'à la présidentielle, l'abstention, attendue à un niveau record pour un premier tour de législatives (52 ou 53% selon les sondages contre 51,3% en 2017), devrait jouer un rôle clé dans le scrutin des 12 et 19 juin.

"Il y a une atonie générale qui n'est pas une surprise, parce que les élections législatives qui suivent l'élection présidentielle, c'est toujours un moment un peu de faux-plat sur le terrain", a estimé dimanche le marcheur Christophe Castaner dans l'émission Questions politiques (France Inter/FranceInfo/Le Monde).

L'abstention des jeunes et des classes populaires pourrait avantager la majorité actuelle, qui s'appuie sur un électorat plus âgé et plus aisé que celui du RN ou de l'alliance de la gauche (Nupes), estiment des spécialistes.

D'après un sondage Ifop mardi, la majorité présidentielle (Ensemble!) arriverait en tête en nombre de sièges à l'issue du second tour (275-310 sièges), mais sans certitude d'obtenir la majorité absolue de 289 députés.

Elle devancerait l'alliance Nupes (LFI, EELV, PS, PC) autour de Jean-Luc Mélenchon qui pourrait atteindre entre 170 et 205 sièges, devant LR (35 à 55 députés) et le RN (20 à 50 sièges).

"Nos chances de gagner sont assez élevées", a lancé Jean-Luc Mélenchon mercredi soir à Paris pour galvaniser ses troupes, s'indignant de l'"inaction climatique" du gouvernement ou de la "montée de la pauvreté" dans le pays.

Polynésie: trois duels entre indépendantistes et autonomistes au second tour des législatives

Trois duels opposeront les indépendantistes, soutenus par la NUPES, et les autonomistes de la majorité locale, soutenus par Ensemble!, dans les trois circonscriptions de la Polynésie française, qui a voté samedi pour les législatives avec une semaine d’avance sur la métropole.

Les candidats du Tapura Huiraatira, le parti du président polynésien Edouard Fritch, dominent les deux premières circonscriptions.

Le député indépendantiste sortant Moetai Brotherson, qui revendique ses affinités avec LFI, est bien placé pour conserver son siège dans la troisième circonscription. Vainqueur du premier tour (34,26%) il affrontera Tuterai Tumahai (32,04%), un candidat soutenu par le Tapura Huiraatira mais novice en politique.

L’ancienne ministre du travail et du tourisme, Nicole Bouteau (42,17%), affrontera au second tour un indépendantiste de 21 ans, Tematai Le Gayic (19,61%) dans la première circonscription.

Dans la deuxième, le duel s’annonce plus serré entre Tepuaraurii Teriitahi (33,21%), présidente du groupe Tapura à l’assemblée locale, et Steve Chailloux (28,78%), jeune intellectuel indépendantiste.

Le parti de l’ancien président Gaston Flosse, devenu souverainiste, n’est pas parvenu à qualifier un candidat au second tour, mais reste la troisième force politique. Lui-même est inéligible et sa compagne, Pascale Haiti, récolte 14,51% des voix dans la première circonscription.

Le Rassemblement National, qui ne présentait de candidat que dans la deuxième circonscription, s'effondre avec 2,2% des voix.

Le scrutin a été marqué par une très forte abstention, supérieure à 50% dans les trois circonscriptions et qui a culminé à 60,73% dans la deuxième circonscription.

L’abstention historiquement basse, reflet d'un manque d'intérêt pour la politique nationale, peut aussi s’expliquer par un week-end de trois jours que de nombreux Tahitiens passent sur l’île voisine, Moorea, ou par un rassemblement de nombreux fidèles de la communauté protestante, l’une des églises les plus représentées en Polynésie.

Vingt-sept candidats se mesuraient samedi dans les trois circonscriptions polynésiennes.

Le second tour aura lieu le 18 juin dans la collectivité.

Suspense pour Manuel Valls 

A l'extrême droite, Marine Le Pen, candidate dans le Pas-de-Calais où elle doit prononcer un discours dimanche, s'est d'abord montrée très discrète dans cette campagne malgré ses 41,5% à la présidentielle.

"Il a fallu digérer l'élection présidentielle mais surtout, il n'y avait en face personne sur le ring", s'est défendu sur RMC dimanche le député et porte-parole du RN Sébastien Chenu, en déplorant qu'Emmanuel Macron se soit "planqué" depuis sa réélection.

Mme Le Pen a tenté de reprendre l'offensive médiatique dans la dernière ligne droite et rehaussé l'ambition du RN, traditionnellement pénalisé par le mode de scrutin aux législatives, passant d'un objectif de 60 élus à la "capacité de gagner 150 circonscriptions".

Dans un message vidéo publié dimanche, la cheffe d'extrême droite appelle aux côtés du président du parti, Jordan Bardella, à "aller voter". La veille, il avait déjà conjuré "les patriotes" de "ne pas disperser leurs voix", en pleine guerre fratricide avec le camp d'Eric Zemmour (Reconquête!).

Ce dernier a également été étrillé par l'un de ses anciens "amis", le maire de Béziers Robert Ménard, qui s'est dit sur BFMTV "fâché, et pas à moitié" avec l'ancien polémiste, qui a selon lui "caricaturé" leurs idées lors d'une campagne "folle furieuse" et qui "fait le jeu aujourd'hui de Mélenchon".

Côté macroniste, 15 ministres, dont Mme Borne, sont candidats et jouent leur poste, selon la règle tacite qui impose à un membre du gouvernement de renoncer à son maroquin en cas de défaite électorale.

La secrétaire d'Etat chargée de la Mer Justine Bénin (MoDem) a une partie très difficile à mener en Guadeloupe. Et dans la 7e circonscription de Paris, Clément Beaune, ministre chargé de l'Europe, est sous la menace de l'insoumise Caroline Mécary, qu'un sondage (Ifop-Fiducial pour le JDD) donne gagnante d'un cheveu, mais dans la marge d'erreur.

Le score du ministre des Solidarités et ex-LR Damien Abad sera aussi scruté de près dans l'Ain, après des accusations par voie de presse de violences sexistes et sexuelles, qu'il récuse.

Cette polémique, suivie de celle du fiasco autour de la finale de la Ligue des champions au Stade de France, ont parasité la campagne des macronistes.

Emmanuel Macron a fini par s'engager avec deux déplacements mardi et jeudi et une interview dans la presse régionale vendredi soir, pour appeler les Français à choisir une "majorité stable et sérieuse" face au "projet de désordre et de soumission de Jean-Luc Mélenchon ou de Madame Le Pen".

Après la Polynésie, les résultats du premier tour des 11 circonscriptions des Français de l'étranger sont attendus dans la nuit de dimanche à lundi.

Avec une attention particulière pour la 5e (Espagne, Portugal, Andorre et Monaco), où l'ancien Premier ministre Manuel Valls se présente sous les couleurs de la majorité présidentielle.


Paris : les envoyés spéciaux américain, saoudien et français réaffirment leur soutien aux forces armées libanaises

Paris a accueilli, le 18 décembre, une réunion de haut niveau consacrée au Liban, réunissant les envoyés spéciaux des États-Unis, de l’Arabie saoudite et de la France avec le commandant des Forces armées libanaises (FAL). (AFP)
Paris a accueilli, le 18 décembre, une réunion de haut niveau consacrée au Liban, réunissant les envoyés spéciaux des États-Unis, de l’Arabie saoudite et de la France avec le commandant des Forces armées libanaises (FAL). (AFP)
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  • Les envoyés spéciaux ont unanimement exprimé leur soutien aux Forces armées libanaises
  • Dans le prolongement de la cessation des hostilités entrée en vigueur le 26 novembre 2024 et en appui au plan « Bouclier de la Nation », les participants ont convenu de la création d’un groupe de travail tripartite

PARIS: Paris a accueilli, le 18 décembre, une réunion de haut niveau consacrée au Liban, réunissant les envoyés spéciaux des États-Unis, de l’Arabie saoudite et de la France avec le commandant des Forces armées libanaises (FAL). Cette rencontre s’inscrit dans le cadre des efforts internationaux visant à soutenir la stabilité du Liban et le renforcement de ses institutions sécuritaires.

Au cours de la réunion, le général Haykal a présenté aux trois envoyés l’état d’avancement de la mise en œuvre du plan « Bouclier de la Nation », une initiative destinée à renforcer les capacités opérationnelles des Forces armées libanaises et à consolider la sécurité nationale.

Les envoyés spéciaux ont unanimement exprimé leur soutien aux Forces armées libanaises, saluant leur engagement et les sacrifices consentis dans un contexte sécuritaire et économique particulièrement difficile. Ils ont réaffirmé l’importance du rôle central de l’armée libanaise dans la préservation de la stabilité du pays.

Dans le prolongement de la cessation des hostilités entrée en vigueur le 26 novembre 2024 et en appui au plan « Bouclier de la Nation », les participants ont convenu de la création d’un groupe de travail tripartite. Celui-ci sera chargé de préparer une conférence internationale de soutien aux Forces armées libanaises et aux Forces de sécurité intérieure, prévue pour février 2026.

Cette initiative vise à mobiliser un appui politique, financier et opérationnel accru en faveur des institutions sécuritaires libanaises, considérées par la communauté internationale comme un pilier essentiel de la stabilité du Liban et de la sécurité régionale.


L’ambassadeur d’Arabie saoudite en France célèbre la journée internationale de solidarité

Selon Fahd Al Ruwaily, la solidarité humaine et le dialogue constituent des piliers centraux de l’action du Royaume, tant sur le plan national qu’international. (Photo Arlette Khouri)
Selon Fahd Al Ruwaily, la solidarité humaine et le dialogue constituent des piliers centraux de l’action du Royaume, tant sur le plan national qu’international. (Photo Arlette Khouri)
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  • Instituée par l’Assemblée générale des Nations unies en 2006, cette journée vise à promouvoir l’unité dans la diversité, à sensibiliser l’opinion publique à l’importance de la solidarité
  • À Paris, cette journée a été marquée par une réception organisée à la résidence de l’ambassadeur d’Arabie saoudite en France, Fahd Al Ruwaily

PARIS: Célébrée chaque année le 20 décembre, la Journée internationale de la solidarité humaine rappelle une évidence, mise à l’épreuve par les crises contemporaines et pourtant toute simple : l’humanité partage un destin commun.

Instituée par l’Assemblée générale des Nations unies en 2006, cette journée vise à promouvoir l’unité dans la diversité, à sensibiliser l’opinion publique à l’importance de la solidarité et à encourager des actions concrètes en faveur de la lutte contre la pauvreté et des Objectifs de développement durable.

Dans la Déclaration du Millénaire adoptée en 2000, la solidarité est d’ailleurs consacrée comme l’une des valeurs fondamentales devant structurer les relations internationales au XXIᵉ siècle, aux côtés de la liberté, de l’égalité et de la justice sociale.

C’est dans ce cadre que l’ONU a mis en place le Fonds de solidarité mondial, destiné à soutenir les populations les plus vulnérables et à lutter contre l’extrême pauvreté.

La Journée internationale de la solidarité humaine sert donc de rappel annuel du fait que les engagements pris lors des grandes conférences internationales ne doivent pas rester de simples déclarations d’intention, mais se traduire par des politiques et des initiatives tangibles.

Une solidarité au cœur de l’action internationale

À Paris, cette journée a été marquée par une réception organisée à la résidence de l’ambassadeur d’Arabie saoudite en France, Fahd Al Ruwaily.

Devant un parterre de diplomates, de responsables religieux et de parlementaires, l’ambassadeur a souligné la portée universelle de cette date symbolique : « C’est une journée qui nous rappelle que notre humanité est partagée et que notre avenir est commun », a-t-il déclaré, inscrivant son propos dans un contexte international marqué par les conflits, les crises humanitaires et les inégalités croissantes.

Selon Fahd Al Ruwaily, la solidarité humaine et le dialogue constituent des piliers centraux de l’action du Royaume, tant sur le plan national qu’international.

Ces valeurs, a-t-il insisté, sont profondément enracinées dans la culture saoudienne, les principes de l’islam et la Vision 2030, feuille de route stratégique qui guide la transformation du pays.

Engagement humanitaire et dialogue interculturel

Sur le terrain humanitaire, l’Arabie saoudite déploie une aide « sans distinction d’origine ou de religion », notamment à travers le Centre Roi Salmane pour l’aide humanitaire et le secours, qui intervient dans de nombreux pays en fournissant une assistance alimentaire, des soins médicaux, une aide à l’éducation et des secours d’urgence lors de crises majeures.

À cet engagement s’ajoute l’action du Fonds saoudien pour le développement, qui finance plus de 700 projets dans 93 pays, contribuant au développement des infrastructures, de la santé et de l’éducation.

Le secteur privé et les fondations caritatives jouent également un rôle important, à l’image de la Fondation caritative du prince Sultan, active en Arabie saoudite, en France et dans de nombreux pays, notamment à travers un partenariat durable avec l’UNESCO.

Sur le plan du dialogue interculturel et interreligieux, l’ambassadeur a salué le rôle de la Ligue mondiale islamique, reconnue comme membre observateur du Conseil économique et social de l’ONU.

Depuis La Mecque, cette organisation œuvre à promouvoir les valeurs de tolérance de l’islam et à combattre l’extrémisme et le radicalisme. Son action s’inscrit dans une vision plus large de coexistence pacifique et de compréhension mutuelle entre les peuples.

Selon Fahd Al Ruwaily, le Fonds franco-saoudien pour le Liban, créé en 2022, illustre cette volonté commune d’agir concrètement pour soutenir des populations en détresse. De même, les efforts humanitaires du Royaume se déploient dans des zones de crise comme Gaza, la Syrie, l’Ukraine ou le Yémen.

En conclusion, Fahd Al Ruwaily a rappelé que, face aux défis mondiaux tels que les conflits armés, le terrorisme, les crises humanitaires, le changement climatique et les inégalités, la solidarité humaine n’est plus une option, mais une nécessité.

En cette Journée internationale de la solidarité humaine, son appel est clair : renouveler l’engagement collectif en faveur d’un monde plus juste, plus sûr et plus digne, où la coopération et le dialogue demeurent les meilleurs remparts contre les fractures contemporaines.


Enquête pour corruption et perquisitions chez la ministre de la Culture Rachida Dati

Des perquisitions ont été menées jeudi au domicile de la ministre française de la Culture Rachida Dati, ainsi qu'à la mairie de l'arrondissement de Paris qu'elle dirige, dans le cadre d'une enquête pour corruption, selon une source proche du dossier à l'AFP. (AFP)
Des perquisitions ont été menées jeudi au domicile de la ministre française de la Culture Rachida Dati, ainsi qu'à la mairie de l'arrondissement de Paris qu'elle dirige, dans le cadre d'une enquête pour corruption, selon une source proche du dossier à l'AFP. (AFP)
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  • L'enquête est ouverte "notamment des chefs de corruption active et passive, trafic d'influence, détournement de fonds publics, recel et blanchiment de ces délits en lien avec l'exercice du mandat de parlementaire européen de Madame Rachida Dati"
  • Il y est fait mention jeudi d'"opérations de perquisition visant divers lieux, dont notamment la mairie du 7e arrondissement de Paris et le ministère de la Culture, ainsi que des domiciles"

PARIS: Des perquisitions ont été menées jeudi au domicile de la ministre française de la Culture Rachida Dati, ainsi qu'à la mairie de l'arrondissement de Paris qu'elle dirige, dans le cadre d'une enquête pour corruption, selon une source proche du dossier à l'AFP.

La ministre, par ailleurs candidate à la mairie de Paris, est soupçonnée d'avoir perçu 299.000 euros d'honoraires du groupe industriel français GDF Suez quand elle était députée européenne, sans en déclarer la provenance au Parlement européen.

L'enquête est ouverte "notamment des chefs de corruption active et passive, trafic d'influence, détournement de fonds publics, recel et blanchiment de ces délits en lien avec l'exercice du mandat de parlementaire européen de Madame Rachida Dati", a écrit le procureur de la République financier, Jean-François Bohnert, dans un communiqué.

Il y est fait mention jeudi d'"opérations de perquisition visant divers lieux, dont notamment la mairie du 7e arrondissement de Paris et le ministère de la Culture, ainsi que des domiciles".

Ces perquisitions s'inscrivent dans le cadre d'une enquête ouverte le 14 octobre et confiée à deux juges d'instruction du tribunal judiciaire de Paris, toujours selon ce communiqué, confirmant des informations de presse.

Tout est parti d'une enquête préliminaire conduite depuis le 16 avril "sur la base, notamment, d'un signalement Tracfin (renseignement financier, ndlr) reçu par le PNF (Parquet national financier)", explique Jean-François Bohnert.

Me Olivier Pardo, un des avocats de Mme Dati, sondé par l'AFP, s'est refusé à tout commentaire. Ses autres conseils Ses autres conseils n'ont pas donné suite.

Selon une enquête diffusée début juin sur la chaîne de télévision publique France 2, les fonds du géant français de l'énergie avaient transité par un cabinet d'avocats, STC Partners, avant d'être rebasculés sur les comptes de Mme Dati en 2010 et 2011. D'après Complément d'enquête, l'origine de ces revenus n'a pas été déclarée au Parlement européen comme cela est requis pour éviter les conflits d'intérêt.

La candidate à la mairie de Paris avait qualifié sur les radio Europe 1 et télévision CNews ces accusations de "diffamatoires", assurant que les documents évoqués dans cette émission ont déjà "été examinés par la justice" dans le cadre des investigations sur l'affaire Carlos Ghosn.

Car Mme Dati est déjà renvoyée devant le tribunal correctionnel dans un autre dossier, pour corruption et trafic d'influence, dans lequel elle devra comparaître aux côtés de l'ancien tout-puissant patron de Renault-Nissan, Carlos Ghosn.