Surprise en fin de jubilé: Elizabeth II au balcon de Buckingham

La reine Elizabeth II de Grande-Bretagne regarde le prince George de Cambridge de Grande-Bretagne, la princesse Charlotte de Cambridge de Grande-Bretagne, le prince Louis de Cambridge de Grande-Bretagne, le prince William de Grande-Bretagne, duc de Cambridge et Catherine de Grande-Bretagne, duchesse de Cambridge, saluant du balcon du palais de Buckingham à la fin du Platinum Pageant à Londres le 5 juin 2022 (Photo, AFP).
La reine Elizabeth II de Grande-Bretagne regarde le prince George de Cambridge de Grande-Bretagne, la princesse Charlotte de Cambridge de Grande-Bretagne, le prince Louis de Cambridge de Grande-Bretagne, le prince William de Grande-Bretagne, duc de Cambridge et Catherine de Grande-Bretagne, duchesse de Cambridge, saluant du balcon du palais de Buckingham à la fin du Platinum Pageant à Londres le 5 juin 2022 (Photo, AFP).
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Publié le Dimanche 05 juin 2022

Surprise en fin de jubilé: Elizabeth II au balcon de Buckingham

  • Accompagnée de ses héritiers, elle a salué les dizaines de milliers de personnes
  • Les dernières festivités ont mis un point final à quatre jours de parenthèse pour les Britanniques

LONDRES: Largement absente de son jubilé de platine en raison de sa santé déclinante, Elizabeth II a fait une apparition surprise au balcon du palais de Buckingham dimanche, dernier jour de célébrations au parfum de changement d'époque.

La monarque de 96 ans, qui a du mal à marcher, est restée à l'écart des principales festivités organisées pour ses 70 ans de règne, une longévité record. Elle n'a assisté ni à la cérémonie religieuse de vendredi, ni samedi à ses bien aimées courses hippiques, pas plus au concert géant devant son palais, et ne s'est pas exprimée eu public.

Elle a surpris ses sujets en revenant sur le célèbre balcon, où la monarchie britannique marque les principaux événenements depuis plus d'un siècle et où elle avait lancé les quatre jours de fêtes jeudi.

Accompagnée de ses héritiers les princes Charles, 73 ans, et William, bientôt 40 ans, avec épouses et enfants, incarnant l'avenir de la monarchie, elle a salué les dizaines de milliers de personnes massées sur le Mall, l'avenue menant au palais. Appuyée sur une canne, vêtue de vert, elle est restée le temps que soit joué l'hymne "God Save The Queen" puis est repartie.

Sa sortie n'avait pas été annoncée et faisait l'objet de spéculations tout au long de la parade concluant son jubilé à travers le centre de Londres, qui a vu se succéder carrosse doré vieux de 260 ans, militaires en tenue d'apparat venus de tout le Commonwealth, puis acteurs, danseurs et même même marionnettes de corgis, ses chiens préférés, pour un défilé aux airs de carnaval.

Ce n'est qu'une quinzaine de minutes avant son apparition que le suspense a été levé: le drapeau a été levé en haut du mat surplombant le palais, signe que la monarque s'y trouve, ravissant le public présent.

Thé avec Paddington

Dans tout le Royaume-Uni, des dizaines de milliers de déjeuners et pique-niques entre voisins ont été organisés dimanche malgré une météo pluvieuse pour célébrer joyeusement le règne historique d'une reine extrêmement populaire, à la fois proche et mystérieuse, symbole rassurant de stabilité dans un siècle de grands bouleversements.

A Windsor, 488 tables avaient été dressées sur l'allée menant au château où réside la reine, tandis que le prince Charles et son épouse Camilla ont partagé thé et canapés avec le public sur un terrain de cricket.

Tout au long des festivités, Elizabeth II a laissé ses héritiers au premier plan, confirmant son retrait progressif de ces derniers mois et l'impression de nombreux participants des célébrations de la fin d'une époque, après un règne sans précédent entamé le 6 février 1952 dans un Royaume-Uni encore Empire colonial et soumis aux rationnements d'après-guerre.

Outre son apparition au balcon, elle a cependant marqué sa présence avec une autre surprise samedi soir. Connue pour son sens du devoir mais aussi son humour, la reine avait tourné une petite vidéo où elle prend le thé avec l'ours Paddington, maladroite icône de la littérature enfantine britannique.

Elle a ensuite battu la mesure avec une cuillère d'argent sur sa tasse de porcelaine, synchronisée avec l'ouverture du concert. L'audience de l'événement a atteint un pic de 13,4 millions de téléspectateurs sur la BBC, signe de la force persistante de communion de la monarchie.

«Parfum d'adieu»

Les dernières festivités ont mis un point final à quatre jours de parenthèse pour les Britanniques en période d'inflation galopante et de scandales politiques.

Nombre des participants aux festivité étaient conscients de la dimension historique du moment. Jamais aucun monarque britannique n'a régné aussi longtemps et il est improbable que ce record de 70 ans soit battu à l'avenir vu l'âge de ses héritiers.

"Inévitablement, ces célébrations avaient un parfum d'adieu", a estimé l'éditorialiste Tony Parsons dans le tabloïd The Sun. "Il y a eu une véritable joie à l'étranger et dans ce pays au cours des derniers jours. Mais il y a aussi la conscience aiguë que nous ne reverrons plus jamais un monarque comme celui-là."

The Observer, journal de gauche, a estimé que ce jubilé s'inscrivait "dans un long au-revoir qui a commencé avec sa présence solitaire aux funérailles de (son époux) le prince Philip l'année dernière".

La transition est en route, et même si la reine n'a aucune intention d'abdiquer, fidèle à sa promesse de 1947 de servir ses sujets toute sa vie, elle les prépare pour la suite. Son héritier, Charles, la représente de plus en plus souvent.

La succession s'annonce délicate: Charles est beaucoup moins populaire que sa mère, à 50% d'opinions favorables contre 75%. Seulement 32% des Britanniques pensent qu'il fera un bon roi (YouGov, avril 2022). Et la monarchie a été interpellée lors de récents voyages de membres de la famille royale, sur le passé esclavagiste de l'Empire britannique.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.