Mondial-2022: Emirats, Australie et Pérou en lutte pour un des derniers billets

L'entraîneur australien Graham Arnold (à droite) et son équipe d'entraîneurs défendent leur hymne national avant le début de leur match amical contre la Jordanie au stade al-Janoub de Doha, la capitale du Qatar, le 1er juin 2022. (KARIM JAAFAR / AFP)
L'entraîneur australien Graham Arnold (à droite) et son équipe d'entraîneurs défendent leur hymne national avant le début de leur match amical contre la Jordanie au stade al-Janoub de Doha, la capitale du Qatar, le 1er juin 2022. (KARIM JAAFAR / AFP)
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Publié le Lundi 06 juin 2022

Mondial-2022: Emirats, Australie et Pérou en lutte pour un des derniers billets

  • Qui les tenants du titre français rencontreront-ils pour leur premier match du Mondial-2022 au Qatar le 22 novembre?
  • Après la qualification du pays de Galles dimanche pour la première Coupe du monde de l'histoire dans un pays arabe du 21 novembre au 18 décembre, il ne reste plus que deux billets à décrocher

DOHA: Qui les tenants du titre français rencontreront-ils pour leur premier match du Mondial-2022 au Qatar le 22 novembre? Derniers candidats, les Emirats arabes unis et l'Australie s'affrontent mardi, le vainqueur jouant ensuite sa place dans le Groupe D face au Pérou le 13 juin.

Après la qualification du pays de Galles dimanche pour la première Coupe du monde de l'histoire dans un pays arabe du 21 novembre au 18 décembre, il ne reste plus que deux billets à décrocher.

Le premier reviendra au vainqueur du barrage intercontinental Asie - Amérique du sud opposant Emiratis, Australiens et Péruviens et sera attribué au terme de deux matches organisés au Qatar, le premier mardi (21h00 heure locale, 20h00 heure française) entre les Emirats arabes unis et l'Australie, le second une semaine plus tard entre le vainqueur de ce premier duel et le Pérou.

L'heureux élu sera versé dans un groupe comprenant, outre les champions du monde français, les Danois et les Tunisiens.

Le calendrier des derniers barrages et de la phase finale

Horaires en heure de Paris

La Coupe du monde au Qatar attend ses derniers participants: deux billets qualificatifs pour le Mondial-2022, sur un total de 32, restent à attribuer par le biais de barrages organisés en juin, avant le tournoi final, du 21 novembre au 18 décembre.

Les derniers barrages

Alors que trente tickets ont désormais trouvé preneurs avec la victoire du pays de Galles sur l'Ukraine (1-0) dimanche, deux restent à décrocher par le biais de matches éliminatoires: un prébarrage en zone Asie suivi de deux barrages intercontinentaux (Asie - Amérique du sud, Océanie - Amérique centrale et du nord):

Mardi 7 juin, prébarrage zone Asie:

(20h00) Emirats Arabes Unis - Australie, au stade Ahmad ben Ali au Qatar

Lundi 13 juin, barrage intercontinental Asie - Amérique du sud:

(20h00) Emirats arabes unis ou Australie - Pérou, au stade Ahmad ben Ali au Qatar

Mardi 14 juin: barrage intercontinental Océanie - Amérique centrale et du nord:

(20h00) Costa Rica - Nouvelle-Zélande, au stade Ahmad ben Ali au Qatar

La phase finale

Le coup d'envoi de la compétition sera donné le lundi 21 novembre avec une affiche Sénégal - Pays-Bas (11h00), au stade Al-Thumama de Doha, au Qatar.

Le même jour, le pays hôte débutera dans la compétition contre l'Equateur (17h00) au stade d'Al-Bayt, à Al-Khor, dans le nord de la péninsule.

Suivra un mois de compétition jusqu'à la finale du dimanche 18 décembre, disputée dans le stade de Lusail, situé à 15 km au nord de la capitale, Doha.

Voici les principales dates:
- Du lundi 21 au jeudi 24 novembre: première journée de la phase de groupes
- Du vendredi 25 au lundi 28 novembre: deuxième journée de la phase de groupes - Du mardi 29 au vendredi 2 décembre: troisième journée de la phase de groupes - Du samedi 3 au mardi 6 décembre: huitièmes de finale
- Vendredi 9 et samedi 10 décembre: quarts de finale
- Mardi 13 et mercredi 14 décembre: demi-finales (20h00)
- Samedi 17 décembre: match pour la troisième place (16h00)
- Dimanche 18 décembre: finale de la Coupe du monde (16h00)

Le dernier billet pour le Qatar se jouera entre le Costa Rica et la Nouvelle-Zélande qui se départageront le 14 juin pour une place dans le relevé groupe E, avec l'Espagne, l'Allemagne et le Japon.

Ces trois dernières rencontres de la longue campagne de qualification pour le Mondial-2022 auront lieu au Qatar, dans le stade Ahmad ben Ali, qui accueillera sept matches, dont un huitième de finale, lors du Mondial.

L'Australie, 42e au classement Fifa et 3e de son groupe de qualification de la zone Asie, vise une cinquième participation consécutive en phase finale d'une Coupe du monde, mais elle n'a gagné que deux de ses huit derniers matches.

Les "Socceroos" sont, en plus, privés de leur meneur de jeu Tom Rogic (53 sélections).

Les 30 équipes déjà qualifiées

Les 30 nations qualifiés pour le Mondial-2022 de football au Qatar (21 novembre-18 décembre), avant l'attribution des deux dernières places lors des barrages intercontinentaux.

L'une ira aux Emirats arabes unis, à l'Australie ou au Pérou; l'autre au Costa Rica ou à la Nouvelle-Zélande. Verdict attendu les 13 et 14 juin.

Les 30 nations déjà qualifiées:

Zone Afrique: Cameroun, Ghana, Maroc, Sénégal, Tunisie

Zone Amérique du Sud: Argentine, Brésil, Equateur, Uruguay

Zone Amérique du Nord et centrale: Canada, Etats-Unis, Mexique

Zone Asie: Qatar (pays-hôte), Arabie saoudite, Corée du Sud, Iran, Japon

Zone Europe: Angleterre, Allemagne, Belgique, Croatie, Danemark, Espagne, France, Pays- Bas, Pays de Galles, Portugal, Pologne, Serbie, Suisse.

«Sur un pied d'égalité»

La victoire 2-1 en amical contre la Jordanie le 1er juin a été poussive, mais elle a donné des raisons d'espérer au sélectionneur Graham Arnold.

"Au cours des derniers matches, lorsque nous étions menés 1-0 (...), nous nous sommes effondrés mais, ce soir, ce n'était pas le cas", a-t-il souligné, admettant tout de même qu'il y avait "encore beaucoup de travail".

Le défi pour les Australiens sera de créer du jeu, alors qu'ils n'ont marqué que sur coup de pied arrêté contre la Jordanie.

Pour les Emirats arabes unis, dirigés depuis février seulement par l'Argentin Rodolfo Arruabarrena (qui encadre pour la première fois au niveau international), c'est une deuxième qualification en phase finale d'un Mondial, après 1990, qui est en jeu.

Mais la 68e nation au classement Fifa n'a pu faire mieux qu'un nul 1-1 contre la modeste Gambie (123e) le 29 mai en match amical.

Ses espoirs reposent en grande partie sur Ali Mabkhout, meilleur buteur des qualifications pour le Mondial toutes équipes confondues avec quatorze réalisations... mais seulement quatre buts lors de ses onze dernières sélections.

"Je pense que les deux équipes sont sur un pied d'égalité, compte tenu de nos matches serrés ces dernières années et du fait que nous avons terminé troisièmes de nos groupes respectifs" en qualifications, estime Mabkhout sur le site de la Fifa.

"Il faut nous concentrer et éviter les erreurs", conclut celui qui a inscrit le but de la victoire (1-0) lors de la dernière opposition entre les deux équipes en quart de finale de la Coupe d'Asie en 2019.


En ce Noël, unissons-nous pour souhaiter la paix dans toute la région

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  • Noël au Moyen-Orient incarne un message puissant d’harmonie interconfessionnelle, de résilience et de respect mutuel
  • De Bethléem à Riyad, les célébrations deviennent un acte d’espoir partagé et un appel sincère à la paix régionale

RIYAD : Fidèle à une tradition initiée en décembre 2022, Arab News souhaite un joyeux Noël à ses lecteurs chrétiens et à tous ceux qui célèbrent cette fête. Cette édition spéciale met cette année en lumière Noël à travers le Moyen-Orient, en soulignant l’harmonie interconfessionnelle, la résilience et l’intégration culturelle. Le tout est porté par un message particulier, sincère et plein d’espoir : voir la paix se diffuser dans toute la région en 2026.

En tête de cette couverture figure une tribune exclusive du grand érudit Dr Mohammad bin Abdulkarim Al-Issa, secrétaire général de la Ligue islamique mondiale et président de l’Organisation des savants musulmans. Son message rappelle un principe essentiel : « Il n’existe aucun texte de la charia interdisant de féliciter les non-musulmans à l’occasion de leurs fêtes religieuses, y compris Noël. » Il présente cette bienveillance non comme un affaiblissement de la foi, mais comme l’expression de sa force — une force qui affirme la dignité humaine et favorise l’harmonie sociale si nécessaire aujourd’hui.

Ce même esprit de solidarité face à la souffrance résonne depuis Bethléem, où le pasteur palestinien, le révérend Dr Munther Isaac, explique que le christianisme palestinien est indissociable de l’identité nationale. En réponse à la dévastation de Gaza, sa communauté a érigé une crèche faite de gravats, l’enfant Jésus enveloppé dans un keffieh. « C’était un message de foi », affirme-t-il. « Le Christ est solidaire de ceux qui souffrent… parce qu’il est né dans la souffrance. »

De cette profondeur naissent aussi des récits de renouveau. À Damas, les illuminations festives réapparaissent alors que des Syriens de toutes confessions s’accrochent à une paix fragile. Au Liban, les célébrations percent la morosité politique par des instants de joie. En Jordanie, les espaces publics s’illuminent de sapins et des hymnes de Noël de Fairouz, tandis qu’aux Émirats arabes unis, la diaspora multiculturelle s’anime dans une effervescence festive et unitaire.

La profondeur historique et intellectuelle de l’héritage chrétien de la région est mise en lumière par le Dr Abdellatif El-Menawy, qui rappelle le rôle indispensable de l’Égypte dans la transformation du christianisme, passé d’un message spirituel à une véritable civilisation. Cet héritage ancien trouve aujourd’hui une expression moderne et dynamique.

En Arabie saoudite, la période des fêtes est reconnue à travers une hospitalité innovante, où des chefs réinventent les menus de Noël en y intégrant des saveurs locales et une identité culinaire créative.

Cette édition spéciale offre bien plus qu’une simple atmosphère festive. Elle dépeint un Moyen-Orient où les différentes confessions approfondissent leurs propres racines en respectant celles des autres, où les célébrations sont tissées de résistance historique, et où le message de Noël — espoir, paix et humanité partagée — résonne avec confiance et optimisme.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le prince héritier parraine le lancement d’un centre de calligraphie arabe à Médine

Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
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  • Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz

RIYAD : Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes à Médine lundi.

Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz, gouverneur de la région de Médine.

Il était accompagné du ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdallah ben Farhane, qui a visité les espaces d’exposition du nouveau centre et assisté à des présentations sur la programmation culturelle et les réalisations du centre.

Ils ont également découvert des collections mettant en valeur l’importance artistique et historique de la calligraphie arabe.

Lors de l’inauguration, le prince Badr a déclaré : « Depuis cette terre d’érudition et de savoir, nous lançons fièrement une plateforme mondiale dédiée à la calligraphie arabe, un patrimoine culturel inestimable. »

Il a ajouté que le soutien « généreux et illimité » du prince héritier envers le secteur culturel avait rendu ce projet possible.

Le ministre a précisé que le centre montrait au monde l’héritage de la calligraphie arabe tout en soulignant l’engagement de l’Arabie saoudite à préserver son identité et son patrimoine culturel.

Selon le prince Badr, le centre représente une vision ambitieuse visant à élever la calligraphie arabe comme outil universel de communication et élément central de l’héritage, de l’art, de l’architecture et du design arabes.

Le centre a également pour objectif de renforcer l’identité culturelle du Royaume et sa présence internationale, en ciblant calligraphes, talents émergents, artistes visuels, chercheurs en arts islamiques, institutions éducatives et culturelles, ainsi que les passionnés d’art et de patrimoine à travers le monde.

Il proposera des programmes spécialisés, incluant services de recherche et d’archivage, enseignement de la calligraphie, bourses académiques, musée permanent, expositions itinérantes, association internationale de calligraphie et incubateur soutenant les entreprises liées à la calligraphie.

D’autres initiatives incluent des programmes de résidence d’artistes, des ateliers dirigés par des experts, l’élaboration de programmes pédagogiques standardisés, ainsi que des partenariats éducatifs internationaux visant à la conservation du patrimoine et à la promotion mondiale de cet art ancestral.

L’établissement du centre à Médine revêt une signification particulière, compte tenu du rôle historique de la ville comme berceau de la calligraphie arabe et de son association avec la transcription du Coran et la préservation du savoir islamique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La musique traditionnelle du rababah attire les foules au festival du chameau

(SPA)
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  • Des performances sont proposées à l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur
  • Le rababah, instrument de musique traditionnel à une seule corde, attire un large public au festival

RIYAD : Le rababah, un instrument traditionnel local à une seule corde issu des communautés bédouines, a suscité l’intérêt des visiteurs du Festival du chameau du roi Abdulaziz, qui se tient jusqu’au 2 janvier, rapporte l’Agence de presse saoudienne.

L’instrument se joue en faisant glisser un archet sur son unique corde, tandis que les doigts de l’autre main contrôlent la hauteur du son.

Il est souvent accompagné de vers poétiques chantés, dans un mélange de musique et de tradition orale.

La principauté de la région des Frontières du Nord présente des performances de rababah dans le cadre de l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur, organisée lors du festival du chameau.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com