Au Nicaragua, un trésor d'orfèvrerie liturgique baroque redécouvert

Le prêtre catholique Eliar Alonso montre un calice lors d'une conférence de presse à la cathédrale de León, au Nicaragua, le 9 juin 2022 (Photo, AFP).
Le prêtre catholique Eliar Alonso montre un calice lors d'une conférence de presse à la cathédrale de León, au Nicaragua, le 9 juin 2022 (Photo, AFP).
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Publié le Samedi 11 juin 2022

Au Nicaragua, un trésor d'orfèvrerie liturgique baroque redécouvert

  • «C'est exceptionnel que 25 œuvres de Valadier soient ici»
  • Selon la documentation, les œuvres avaient été envoyées durant la période coloniale espagnole

LÉON, Nicaragua: Un trésor d'orfèvrerie liturgique baroque créée par Luigi Valadier, un artiste franco-italien du XVIIIe siècle, est exposé pour la première fois dans son intégralité dans la cathédrale de Leon, à environ 90 km au nord-ouest de la capitale nicaraguayenne.

Le parcours qui a mené jusqu'au Nicaragua ces 25 pièces de cuivre doré ou argenté reste un mystère. Parmi ces objets figure un ostensoir (pour présenter une hostie consacrée à l'adoration des fidèles) béni par le pape Clément XIII. Cette pièce monumentale est utilisée depuis près de trois siècles par les évêques de Leon, qui ignoraient jusqu'ici sa valeur.

"C'est exceptionnel que 25 œuvres de Valadier (1726-1785) soient ici (...) c'est l'ensemble le plus important au monde de ses œuvres", assure l'historien de l'art italien Xavier Salomon, qui les a redécouvertes et authentifiées. Aucun autre pays du continent américain n'en possède, selon l'expert.

Selon la documentation, les œuvres -notamment des ostensoirs, des candélabres, des reliquaires et un calice finement ouvragé - avaient été envoyées durant la période coloniale espagnole au Mexique où l'on perdait leur trace. Les experts les croyaient perdues ou détruites.

"C'est incroyable (...), ces œuvres ont été conservées au Nicaragua durant presque 300 ans. Elles ont survécu à des guerres, à des révolutions, des tremblements de terre", s'enthousiasme Xavier Salomon, spécialiste de Luigi Valadier, né en Italie de parents français et devenu l'un des plus célèbres orfèvres de son époque en Europe, avant de se suicider en se jetant dans le Tibre.

A l'heure actuelle, ne restent que 400 pièces connues de son œuvre, mais "à l'origine il devait y en avoir des milliers", selon l'expert européen. Celui-ci a authentifié les pièces grâce à un sceau de Valadier sur un calice ainsi que des "documents qui décrivent les œuvres" conservés à Rome et un inventaire de 1771 du trésor de la cathédrale de Leon.

Seules ont survécu les œuvres qui avaient été envoyées hors de Rome : au XIXe siècle, "le pape avaient ordonné la fonte de toutes les pièces en or ou en argent de l'Église pour financer la défense contre les troupes de Napoléon Bonaparte", explique M. Salomon.


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com