Entre modernité et tradition, le futur roi William fête ses 40 ans

Le prince William fête mardi ses 40 ans (Photo, AFP).
Le prince William fête mardi ses 40 ans (Photo, AFP).
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Publié le Lundi 20 juin 2022

Entre modernité et tradition, le futur roi William fête ses 40 ans

  • Au fil des ans, William a conquis le coeur des Britanniques dont beaucoup souhaitent même le voir succéder directement à sa grand-mère, Elizabeth II, à la place de Charles, moins apprécié
  • Selon l'institut YouGov, c'est le plus populaire des «royals» derrière la reine, avec 66% d'opinions favorables

LONDRES: Le prince William fête mardi ses 40 ans, un jalon pour celui qui est devenu un visage incontournable de la famille royale britannique, désireux de concilier modernité et tradition, dans l'attente de devenir un jour roi à son tour.

Deuxième dans l'ordre de succession au trône, le duc de Cambridge rejoint le cercle des quadragénaires quelques mois après son épouse Catherine en janvier, avec laquelle il forme un couple soudé et populaire incarnant l'avenir de la monarchie.

"C'est une étape très importante pour lui parce qu'avec son père, le prince Charles, il accroît son soutien à la reine et il continue à se forger une identité comme futur roi", explique le commentateur royal Richard Fitzwilliams à l'AFP.

Au fil des ans, William a conquis le coeur des Britanniques dont beaucoup souhaitent même le voir succéder directement à sa grand-mère, Elizabeth II, à la place de Charles, moins apprécié. Selon l'institut YouGov, c'est le plus populaire des "royals" derrière la reine, avec 66% d'opinions favorables.

Transition

Depuis que la souveraine de 96 ans a levé le pied en raison d'une santé fragile, William multiplie les engagements. Quand elle manque le discours du trône pour l'ouverture du Parlement en mai, il accompagne le prince héritier Charles qui la remplace.

William pèse aussi sur les décisions importantes, selon la presse britannique, par exemple en s'opposant à la participation du prince Andrew, son oncle éclaboussé par un scandale sexuel, à la traditionnelle cérémonie de l'ordre de la Jarretière en juin.

Lui et Kate "sont l'avenir de la monarchie", souligne Richard Fitzwilliams, "comme l'a montré leur apparition au balcon (de Buckingham Palace)" avec la reine pour ses 70 ans de règne.

Totalement investi dans son rôle depuis qu'il a renoncé à son poste de pilote d'hélicoptère-ambulancier en 2017, William prévoit, selon la presse, de quitter le palais londonien de Kensington pour s'installer en famille dans un cottage de quatre chambres sur le domaine du château de Windsor où réside désormais Elizabeth II.

C'est une transition significative, qui lui permet de se rapprocher de la reine et renforcera le petit noyau dur de la famille royale autour d'elle.

Monarchie «contemporaine»

S'il se plie sans ménagement à ses obligations, William s'emploie aussi à offrir une vie relativement normale à ses trois enfants âgés de 4 à 8 ans, lui qui a connu une enfance marquée par le divorce de ses parents puis par le décès de sa mère Diana dans un accident de voiture en 1997, quand il avait 15 ans.

Il s'affiche comme un homme moderne, aidant par exemple les deux plus grands à faire leurs devoirs durant le confinement.

Ce grand blond au crâne partiellement dégarni veut aussi se montrer terre à terre, à l'image de Diana. En juin, il a été vu à Londres en train de vendre The Big Issue, le magazine britannique des sans-abri, une cause qui lui est chère, comme celle de l'environnement ou de la santé mentale.

Il a été "formaté" par une reine "traditionnelle", lors de déjeuners dominicaux avec elle à Windsor, lorsqu'il étudiait à l'élitiste collège d'Eton, relève Marc Roche, auteur de plusieurs livres sur la monarchie. Mais "dans les atouts de William, il y a, vu sa génération, peut-être l'influence de sa mère, une grande sensibilité à la diversité et à l'écologie".

Discret sur ses états d'âme, le prince avait pris la défense de la famille royale après une interview choc de son frère Harry et sa femme Meghan à la télévision américaine, assurant qu'elle n'est pas "raciste" comme elle en avait été accusée.

Il reconnaît toutefois la nécessité de moderniser cette institution millénaire pour lui permettre de perdurer après Elizabeth II, alors que l'idée d'une république gagne du terrain chez les jeunes. Une prise de conscience d'autant plus prégnante, après une tournée en mars avec Kate dans les Caraïbes, où la monarchie avait été critiquée pour ses relents colonialistes.

"Une des choses dont William se soucie particulièrement, c'est l'image de la monarchie et la manière dont elle peut aller de l'avant", il veut en faire une institution "pertinente" et "contemporaine", selon Richard Fitzwilliams.


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com