"Nous n'allons pas contrôler la pandémie", annonce le chef de cabinet de Trump

Le chef de cabinet de la Maison Blanche, Mark Meadows, se rendant aux rassemblements électoraux dans le New Hampshire. (AFP)
Le chef de cabinet de la Maison Blanche, Mark Meadows, se rendant aux rassemblements électoraux dans le New Hampshire. (AFP)
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Publié le Lundi 26 octobre 2020

"Nous n'allons pas contrôler la pandémie", annonce le chef de cabinet de Trump

  • "Voilà ce que nous allons faire. Nous n'allons pas contrôler la pandémie, nous allons contrôler le fait qu'on puisse avoir des vaccins, des traitements et d'autres moyens d'atténuer" la maladie, a dit Mark Meadows sur la chaîne CNN
  • Le chef de cabinet du vice-président Mike Pence, Marc Short, a lui aussi été testé positif samedi, ainsi qu'au moins deux autres de ses conseillers. De nombreux cas avaient déjà été signalés à la Maison Blanche au moment du diagnostic de Donald Trump

WASHINGTON : Le chef de cabinet de Donald Trump à la Maison-Blanche a estimé dimanche que les Etats-Unis n'allaient "pas contrôler la pandémie" de Covid-19, qu'il a de nouveau comparée à la grippe, après l'annonce de contaminations dans l'entourage du vice-président américain Mike Pence.

"Voilà ce que nous allons faire. Nous n'allons pas contrôler la pandémie, nous allons contrôler le fait qu'on puisse avoir des vaccins, des traitements et d'autres moyens d'atténuer" la maladie, a dit Mark Meadows sur la chaîne CNN.

"Parce que c'est un virus contagieux exactement comme la grippe", a-t-il ajouté.

Kamala Harris, qui brigue la vice-présidence au côté du candidat démocrate à la Maison Blanche Joe Biden à l'élection du 3 novembre, a aussitôt accusé l'administration Trump de s'avouer vaincue.

"Ils reconnaissent leur échec", a-t-elle dit à des journalistes dans le Michigan en réaction aux propos de Mark Meadows. "C'est le plus grand échec de toute administration présidentielle dans l'histoire américaine", a-t-elle martelé.

Le président Trump est critiqué de toutes parts pour avoir depuis le début eu tendance à minimiser la gravité du coronavirus, parfois comparé à la grippe saisonnière. Ce bilan pèse lourdement sur ses chances de réélection.

Lui-même infecté début octobre, hospitalisé pendant trois jours, il assure depuis être "guéri" et "immunisé" grâce à des traitements expérimentaux et martèle à nouveau que la pandémie va finir par disparaître, alors que le nombre de cas quotidiens supplémentaires a enregistré ces derniers jours de nouveaux records.

Les Etats-Unis sont le pays le plus endeuillé au monde avec près de 225 000 morts de la Covid-19.

Le chef de cabinet du vice-président Mike Pence, Marc Short, a lui aussi été testé positif samedi, ainsi qu'au moins deux autres de ses conseillers. De nombreux cas avaient déjà été signalés à la Maison-Blanche au moment du diagnostic de Donald Trump.

Mais Mike Pence, qui dirige la cellule de crise contre le coronavirus, a décidé de maintenir ses rendez-vous de campagne, comme Donald Trump qui multiplie les meetings réunissant de larges foules avec peu de masques et de distanciation.

Mike Pence "portera un masque aujourd'hui", a dit Mark Meadows, alors qu'il en porte rarement en public.

Interrogé sur le refus du gouvernement de rendre obligatoire le port du masque, le chef de cabinet de la Maison-Blanche a répondu: "Nous vivons dans une société libre", accusant de son côté Joe Biden de vouloir "tout confiner". 


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.