L’Arabie saoudite «ouverte au dialogue interconfessionnel pour combattre l’intolérance religieuse»

L’ambassadrice Deborah Lipstadt, envoyée spéciale des États-Unis pour surveiller et combattre l’antisémitisme (Photo fournie).
L’ambassadrice Deborah Lipstadt, envoyée spéciale des États-Unis pour surveiller et combattre l’antisémitisme (Photo fournie).
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Publié le Jeudi 30 juin 2022

L’Arabie saoudite «ouverte au dialogue interconfessionnel pour combattre l’intolérance religieuse»

  • L’historienne et spécialiste de l’Holocauste «encouragé» par l’ouverture du Royaume au dialogue interreligieux
  • Le conflit israélo-palestinien est à l’origine de malentendus et d’animosité entre juifs et musulmans

RIYAD: L’ambassadrice Deborah Lipstadt, envoyée spéciale des États-Unis pour surveiller et combattre l’antisémitisme, a déclaré à Arab News que l’ouverture et l’honnêteté lorsqu’on aborde des sujets importants tels que l’antisémitisme ou la haine des musulmans est la façon dont le changement peut se produire.

Confrontée à plusieurs reprises à l’antisémitisme dans le monde réel, elle est peut-être plus connue pour le procès en diffamation intenté contre elle, au Royaume-Uni, par le négationniste David Irving. Lipstadt a gagné le procès en 2000, le juge décrivant Irving comme un «polémiste néo-nazi» tenant un discours «raciste et antisémite».

La visite de Lipstadt intervient avant le voyage du président américain, Joe Biden, dans le Royaume le mois prochain et à un moment où les relations américano-saoudiennes connaissent «des turbulences», comme l’a noté le prince Turki al-Faisal dans une interview précédente sur «Frankly Speaking», l’émission de radio d’Arab News, en décrivant la relation fluctuante mais stratégique.

Le 24 mai, la vice-présidente, Kamala Harris, a prêté serment à l’historien et professeur de l’université Emory en tant qu’envoyée spéciale. À peine un mois plus tard, elle a effectué son premier voyage international dans le Royaume, déclarant aux médias que l’«Arabie saoudite est un pays très important dans le Golfe et il a montré sa volonté et son ouverture à m’accueillir».

En marge d’une table ronde organisée au siège d’Arab News à Riyad, elle a fait remarquer comment «la représentation du Juif, qui dans les années précédentes, les décennies même, le Juif était diabolisé. On parlait du Juif dans un langage désobligeant et cela a eu un impact en dehors du Royaume dans le reste du monde musulman». Elle a ajouté qu’elle a observé le changement de notion et a été «exceptionnellement encouragée» en rencontrant des personnes qui reconnaissent la nécessité d’un changement.

Lipstadt dans les coulisses d’une table-ronde au siège d’Arab News à Riyad (Photo, AN/Basheer Saleh).

«C’est la première étape: Reconnaître ses propres défauts, que l’on soit un individu, une communauté, une famille ou une nation, et dire que “nous voulons changer”. Seule une personne peut faire cela. Et j’en ai vu un aperçu ici (en Arabie saoudite) et je trouve cela très encourageant», a indiqué Lipstadt.

Depuis des années, le dialogue interconfessionnel est encouragé avec les différents groupes religieux, les érudits et les dirigeants. Un dialogue ouvert est un moyen de reconnaître et d’aller à la racine du problème, comme l’a dit Lipstadt lors de la table ronde, et de comprendre comment «les préjugés fonctionnent, comment fonctionne la haine des juifs ou l’antisémitisme. Et plus important encore, la manière dont la haine d’un groupe se transforme en haine d’un autre groupe, que les mêmes principes de fonctionnement dans chaque préjugé, qu’il s’agisse de racisme, d’antisémitisme, de haine des musulmans, quel qu’il soit, fonctionnent de la même manière».

«Vous ne pouvez pas adopter ce que j’appelle une approche en silo – je combats l’un, mais pas l’autre. Il faut lutter contre tous les problèmes, mais il faut aussi les prendre au sérieux. Et trop souvent, dans de nombreux pays, l’antisémitisme n’a pas été pris au sérieux. Ce que j’ai trouvé intéressant et encourageant ici en Arabie saoudite, c’est la manière dont les choses sont en train de changer», a-t-elle ajouté.

Bio: Deborah Esther Lipstadt

Profession: Envoyée spéciale pour surveiller et combattre l’antisémitisme, avec rang d’ambassadrice

Autres fonctions: Professeure Dorot d’histoire juive moderne et d’études sur l’Holocauste

Ouvrages publiés:

  • La carrière sioniste de Louis Lipsky, 1900 – 1921 (1982)
  • Au-delà de la croyance: La presse américaine et l’avènement de l’Holocauste (1986)
  • Denying the Holocaust: The Growing Assault on the Truth and Memory (1993)
  • Betrifft: Leugnen des Holocaust (1994)
  • History on Trial: Ma journée au tribunal avec un négationniste (2005)
  • Le procès Eichmann (2011)
  • Holocauste: An American Understanding (2016)
  • Antisemitism: Here and Now (2019)

Éducation:

  • License du City College de New York
  • Master et doctorat de l’Université Brandeis

Les spécialistes des religions et de l’interconfessionnalisme estiment que ces discussions et dialogues interculturels construisent des ponts, favorisent la paix et son un moyen de mettre fin aux anciennes animosités.

En 2016, l’American Jewish Committee et la Société islamique d’Amérique du Nord ont annoncé une alliance apparemment improbable de 31 membres qui comprenait l’imam Mohammed Magid et Lipstadt. Cette annonce est intervenue dans un contexte de xénophobie croissante et de rhétorique antimusulmane aux États-Unis et en Europe.

La visite de l’ambassadrice Deborah Lipstadt précède la tournée du président américain Joe Biden en Arabie saoudite le mois prochain (Photo, AN/Basheer Saleh).

L’Europe et les États-Unis ont adopté des approches différentes dans l’après-guerre en ce qui concerne les discours de haine et l’antisémitisme, certains pays européens rendant illégal le déni de l’Holocauste.

«Mon pays n’est pas parfait. Et mon président, le secrétaire d’État dont je relève et d’autres dirigeants reconnaissent nos lacunes. Et nous n’allons pas prêcher au monde “nous sommes parfait et vous devez changer”. Mais ce que nous disons, c’est que ce sont des questions qui nous concernent à l’intérieur et à l’extérieur des frontières américaines», a déclaré Lipstadt.

«Nous ne venons pas pour prêcher. Nous venons pour parler et enseigner, et pour explorer ensemble comment améliorer les choses.»

L’un des principaux domaines d’expertise de Lipstadt est de servir la cause de l’Holocauste. Pendant des décennies et sous plusieurs administrations, elle a été consultante en histoire pour le United States Holocaust Memorial Museum. Bill Clinton et Barack Obama lui ont tous deux proposé une nomination présidentielle au Conseil du Mémorial des États-Unis et le président George W. Bush lui a demandé de représenter la Maison Blanche lors du 60e anniversaire de la libération d’Auschwitz.

«En tant que grande adepte du dialogue interconfessionnel et de la coopération interconfessionnelle, je pense qu’il ne peut s’agir d’un simple dialogue – si c’est un dialogue, ce ne sont que des mots», a-t-elle déclaré.

Elle a souligné à quel point la visite du secrétaire général de la Ligue islamique mondiale, le Dr Mohammed ben Abdel Karim al-Issa, dans l’ancien camp d’extermination nazi d’Auschwitz, a été frappante et émouvante pour elle. Al-Issa s’est joint à un groupe du Comité juif américain et à d’éminents chefs religieux musulmans en 2020 dans ce qui a été qualifié de «visite sans précédent».

Lors de sa première visite en Arabie saoudite, Lipstadt a émis l’intention « d’explorer ensemble comme améliorer la situation » (Photo, AN/Basheer Saleh).

«En tant que spécialiste de l’Holocauste, ayant visité le camp à de nombreuses reprises, et en tant que spécialiste de l’antisémitisme et de l’évolution des attitudes et de la représentation du Juif dans ce pays, j’ai été extrêmement émue», a-t-elle déclaré.

Le dialogue autour du conflit israélo-palestinien a, depuis quelque temps, creusé un fossé entre les religions, avec un sentiment croissant contre toutes les parties impliquées. Lipstadt pense que les gens confondent les problèmes, en particulier les problèmes politiques, ce que, selon elle, «mon pays prend très au sérieux».

L’antisémitisme transcende la question politique, la question des Israéliens et des Palestiniens. Cela ne veut pas dire qu’elle n’est pas sérieuse, elle l’est sans aucun doute. Mais nous ne pouvons pas attendre que cette question soit résolue pour traiter l’antisémitisme. Les deux doivent être traités en parallèle», a indiqué Lipstadt.

L’ambassadrice d’Arabie saoudite aux États-Unis, la princesse Reema bent Bandar al-Saud, a récemment rencontré Lipstadt et lui a fait part des avancées significatives de l’Arabie saoudite dans la promotion de la paix, de la tolérance et du dialogue interconfessionnel.

Lipstadt a qualifié cette conversation de «merveilleuse».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Israël appelle à des évacuations dans deux villages du sud du Liban en prévision de frappes

L'armée israélienne a ordonné à deux villages du sud du Liban d'évacuer les bâtiments situés à proximité de ce qu'elle qualifie de sites du Hezbollah, alors que les tensions entre Israël et les groupes militants s'intensifient. (AFP)
L'armée israélienne a ordonné à deux villages du sud du Liban d'évacuer les bâtiments situés à proximité de ce qu'elle qualifie de sites du Hezbollah, alors que les tensions entre Israël et les groupes militants s'intensifient. (AFP)
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  • L’armée israélienne a appelé les habitants de Deir Kifa et Chahour à évacuer, affirmant que des infrastructures militaires du Hezbollah s’y trouvent et annonçant des frappes imminentes
  • Malgré le cessez-le-feu de novembre 2024, Israël poursuit des attaques ciblées au Liban avec le soutien tacite des États-Unis, accusant le Hezbollah de reconstruire ses capacités militaire

JERUSALEM: L'armée israélienne a appelé mercredi la population à évacuer les zones de bâtiments abritant selon elle des installations militaires du mouvement islamiste libanais Hezbollah dans deux villages du sud du Liban, annonçant son intention de les frapper sous peu.

"Les forces [israéliennes] attaqueront prochainement des infrastructures militaires appartenant au groupe terroriste Hezbollah dans différentes zones du sud du Liban, en réponse aux tentatives illégales de l'organisation de se rétablir dans la région", annonce le colonel Avichay Adraee, porte-parole de l'armée israélienne dans un message en arabe sur X.

L'officier appelle précisément la population à évacuer sans tarder les alentours de deux bâtiments dont il précise, cartes à l'appui, la localisation dans les villages de Deir Kifa et Chahour.

Malgré un cessez-le-feu entré en vigueur en novembre 2024, à l'issue de plus d'un an d'hostilités entre Israël et le Hezbollah, l'armée israélienne continue de mener, avec l'aval tacite des Etats-Unis, des attaques régulières au Liban contre ce qu'elle présente comme des membres ou des installations du mouvement chiite, qu'elle accuse de chercher à reconstituer ses capacités militaires.

Le Hezbollah, allié de la République islamique d'Iran - ennemi juré d'Israël, a été très affaibli par la dernière guerre avec Israël, et Washington a accru la pression ces dernières semaines sur les autorités libanaises pour qu'elles obtienne son désarment, ce que le mouvement islamiste refuse pour l'heure.


L'Arabie saoudite et les États-Unis signent des accords pour approfondir leur partenariat stratégique

La réunion a été coprésidée par le président Trump et le prince héritier Mohammed, en présence de hauts responsables saoudiens et américains. (AFP)
La réunion a été coprésidée par le président Trump et le prince héritier Mohammed, en présence de hauts responsables saoudiens et américains. (AFP)
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  • Lors de la réunion à la Maison Blanche, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et discuté des efforts conjoints pour faire progresser leurs partenariats stratégiques
  • Elles ont également abordé les développements régionaux et internationaux, ainsi que les moyens de renforcer la sécurité et la stabilité régionales et mondiales

RIYAD: L'Arabie saoudite et les États-Unis ont signé mardi un certain nombre d'accords visant à renforcer leurs liens stratégiques, à l'occasion de la visite du prince héritier Mohammed bin Salman à la Maison Blanche.

Lui et le président américain Donald Trump ont signé des accords sur la défense stratégique, l'intelligence artificielle, l'énergie nucléaire, les métaux critiques, les investissements saoudiens, le partenariat financier et économique, l'éducation et la formation, et les normes de sécurité des véhicules.

Lors de la réunion à la Maison Blanche, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et discuté des efforts conjoints pour faire progresser leurs partenariats stratégiques.

Elles ont également abordé les développements régionaux et internationaux, ainsi que les moyens de renforcer la sécurité et la stabilité régionales et mondiales.

La réunion était coprésidée par M. Trump et le prince héritier, et de hauts responsables saoudiens et américains y ont assisté.

L'accord de défense affirme que les deux pays sont des partenaires de sécurité capables de travailler ensemble pour faire face aux défis et menaces régionaux et internationaux, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Il approfondit la coordination de la défense à long terme, améliore les capacités de dissuasion et la préparation, et soutient le développement et l'intégration des capacités de défense entre les deux pays, a ajouté l'agence de presse saoudienne.

Le ministre saoudien de la défense, le prince Khalid bin Salman, a déclaré que l'accord "souligne l'engagement ferme des deux nations à approfondir leur partenariat stratégique, à renforcer la sécurité régionale et à faire progresser la paix et la stabilité dans le monde".

L'ambassadrice saoudienne aux États-Unis, la princesse Reema bint Bandar, a déclaré que les "accords stimuleront les investissements dans les deux pays, généreront des opportunités d'emploi pour les Saoudiens et les Américains, et renforceront notre engagement commun en faveur de la sécurité régionale et mondiale".

Un peu plus tôt, dans le bureau ovale, M. Trump a accueilli chaleureusement le prince héritier, qui a annoncé que les investissements américains du Royaume seraient portés à près de 1 000 milliards de dollars, contre une promesse de 600 milliards de dollars annoncée par Riyad au début de l'année.

"Aujourd'hui est un moment très important de notre histoire", a déclaré le prince héritier. "Il y a beaucoup de choses sur lesquelles nous travaillons pour l'avenir.


Un mort et trois blessés dans une attaque près de colonies en Cisjordanie

Une attaque a fait un mort et trois blessés mardi près de colonies israéliennes dans le sud de la Cisjordanie occupée, ont annoncé les services de secours israéliens et l'armée israélienne. (AFP)
Une attaque a fait un mort et trois blessés mardi près de colonies israéliennes dans le sud de la Cisjordanie occupée, ont annoncé les services de secours israéliens et l'armée israélienne. (AFP)
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  • L'attaque a eu lieu au carrefour du Goush Etzion, situé à l'entrée de colonies israéliennes, sur la route entre les villes palestiniennes de Bethléem et Hébron
  • La victime a été identifiée comme Aaron Cohen, un habitant de la colonie de Kyriat Arba, au sud du lieu de l'attaque, selon un communiqué de la mairie

TERRITOIRES PALESTINIENS: Une attaque a fait un mort et trois blessés mardi près de colonies israéliennes dans le sud de la Cisjordanie occupée, ont annoncé les services de secours israéliens et l'armée israélienne.

L'attaque a eu lieu au carrefour du Goush Etzion, situé à l'entrée de colonies israéliennes, sur la route entre les villes palestiniennes de Bethléem et Hébron, dans le sud de la Cisjordanie occupée. Cet endroit a été le théâtre de plusieurs attaques anti-israéliennes depuis fin 2015.

Le Magen David Adom (MDA), équivalent israélien de la Croix-Rouge, a annoncé le décès d'un homme d'une trentaine d'années.

La victime a été identifiée comme Aaron Cohen, un habitant de la colonie de Kyriat Arba, au sud du lieu de l'attaque, selon un communiqué de la mairie.

Le MDA a également déclaré que ses services avaient évacué dans des hôpitaux de Jérusalem trois autres personnes, dont un adolescent de 15 ans "présentant des plaies profondes" et une femme d'environ 40 ans.

L'hôpital Hadassah de Jérusalem a précisé dans un communiqué que la femme, "blessée par balle", avait été hospitalisée dans un état grave.

Selon des médias locaux, elle aurait été blessée durant l'attaque par un tir de soldats visant les assaillants.

L'armée israélienne a précisé que ses "soldats ont éliminé deux terroristes sur place" et que des explosifs ont été "découverts" dans leur véhicule. "Les soldats de l'armée israélienne procèdent à des fouilles et ont mis en place des barrages routiers encerclant la zone", a-t-elle précisé.

L'Autorité générale des affaires civiles palestiniennes a identifié les assaillants comme Imran al-Atrash et Walid Sabbarna, tous les deux âgés de 18 ans et originaires de la région d'Hébron.

"Il s'agit de la deuxième attaque au carrefour du Goush Etzion en un an qui se solde par de graves conséquences", a déclaré à la presse Yaron Rosental, président du conseil régional du Goush Etzion, un bloc de colonies dans la zone du lieu de l'attaque.

Violences records 

Plus de 500.000 Israéliens vivent aujourd'hui en Cisjordanie dans des colonies que l'ONU juge illégales au regard du droit international, au milieu de quelque trois millions de Palestiniens.

"Avec l'armée, nous ferons également payer un prix très élevé aux terroristes et à tout leur entourage, et nous renforcerons également la colonisation", a ajouté M. Rosental.

La veille, des colons extrémistes avaient attaqué le village palestinien de Jabaa, près de Bethléem, après que les forces de sécurité israéliennes ont fait démolir et évacuer l'avant-poste de colonisation juive dit de Tzour Misgavi, dans le bloc de colonies du Goush Etzion.

Les mouvements palestiniens du Hamas et du Jihad islamique, considérés comme des organisations terroristes par les Etats-Unis, l'Union européenne, et Israël, ont salué l'attaque dans des communiqués distincts.

Les violences ont explosé en Cisjordanie depuis le début de la guerre à Gaza déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023 en Israël.

Selon des données officielles israéliennes, au moins 43 Israéliens, civils et soldats, y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors de raids militaires israéliens.

Dans le même temps, au moins 1.006 Palestiniens, combattants et civils, y ont été tués par des soldats ou des colons israéliens, selon un décompte de l'AFP à partir de données de l'Autorité palestinienne.

Ces violences n'ont pas cessé avec la trêve en vigueur à Gaza depuis le 10 octobre. Selon l'ONU, la Cisjordanie a d'ailleurs connu en octobre un pic inédit de violences en près de deux décennies.