Espagne : la grève chez Ryanair prolongée de 12 jours supplémentaires

Quinze vols au départ et vers l'Espagne ont été annulés et 175 autres retardés par une grève des personnels de cabine des compagnies easyJet et Ryanair samedi (Photo, AFP).
Quinze vols au départ et vers l'Espagne ont été annulés et 175 autres retardés par une grève des personnels de cabine des compagnies easyJet et Ryanair samedi (Photo, AFP).
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Publié le Samedi 02 juillet 2022

Espagne : la grève chez Ryanair prolongée de 12 jours supplémentaires

  • Chez Ryanair, les représentants du syndicat espagnol USO ont par ailleurs déclaré que de nouvelles cessations de travail auraient lieu sur trois périodes de quatre jours
  • Près de 450 hôtesses et stewards d'easyJet ont été appelés à débrayer vendredi, samedi et dimanche ainsi que les 15, 16, 17, 29, 30 et 31 juillet

MADRID: Quinze vols au départ et vers l'Espagne ont été annulés et 175 autres retardés par une grève des personnels de cabine des compagnies easyJet et Ryanair samedi, les syndicats de cette dernière ayant annoncé l'arrêt du travail pour douze jours supplémentaires.

Samedi à 13h00 (11h00 GMT), 5 vols easyJet et 10 vols Ryanair avaient été annulés et 175 autres retardés, dont 52 EasyJet et 123 Ryanair, ont annoncé les syndicats dans un communiqué.

Chez Ryanair, les représentants du syndicat espagnol USO ont par ailleurs déclaré que de nouvelles cessations de travail auraient lieu sur trois périodes de quatre jours : du 12 au 15 juillet, du 18 au 21 juillet et du 25 au 28 juillet dans les dix aéroports espagnols où opère la compagnie irlandaise.

"Après six jours de grève et compte tenu de la réticence de la compagnie à écouter son personnel et de sa préférence pour laisser des milliers de passagers cloués au sol plutôt que de s'asseoir pour négocier un accord en vertu de la loi espagnole, nous avons été contraints d'appeler à de nouvelles journées de grève", a déclaré Lidia Arasanz, porte-parole de l'USO.

Près de 450 hôtesses et stewards d'easyJet ont été appelés à débrayer vendredi, samedi et dimanche ainsi que les 15, 16, 17, 29, 30 et 31 juillet. Ils réclament un alignement de leurs conditions de travail sur le reste de leurs collègues en Europe.

Chez Ryanair, le mouvement social, visant à réclamer de meilleures conditions de travail pour les 1 900 personnels de cabine de la compagnie en Espagne, avait débuté le 24 juin.

La compagnie irlandaise affirme être la compagnie qui transporte le plus de passagers sur le marché espagnol, desservant "plus de 650 itinéraires" depuis les 27 aéroports où elle opère dans le pays.

La semaine passée, le premier volet de la grève avait également concerné les salariés de la compagnie dans d'autres pays européens comme le Portugal, la Belgique, l'Italie, la France.

Ils exigeaient le respect du droit du Travail et une augmentation des salaires, alors que la compagnie irlandaise devrait enregistrer cet été une meilleure activité qu'en 2019, avant la pandémie de Covid-19.

Depuis le début de la grève chez Ryanair, qui a consisté jusqu'à présent en deux périodes de trois jours, "plus de 200 vols" ont été annulés et "près de 1 000" autres ont été retardés, selon le syndicat USO. Et les arrêts de travail à venir sont par ailleurs susceptibles de créer des niveaux similaires de perturbations.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.