L'acteur James Caan, star du «Parrain» et de «Misery», est mort à 82 ans

Cette image publiée par Paramount Pictures montre, de gauche à droite, James Caan dans Sonny Corleone, Marlon Brando dans Don Vito Corleone, Al Pacino dans Michael Corleone et John Cazale dans Fredo Corleone du film «Le Parrain», sur la mafia italo-américaine (Photo, AP).
Cette image publiée par Paramount Pictures montre, de gauche à droite, James Caan dans Sonny Corleone, Marlon Brando dans Don Vito Corleone, Al Pacino dans Michael Corleone et John Cazale dans Fredo Corleone du film «Le Parrain», sur la mafia italo-américaine (Photo, AP).
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Publié le Vendredi 08 juillet 2022

L'acteur James Caan, star du «Parrain» et de «Misery», est mort à 82 ans

Cette image publiée par Paramount Pictures montre, de gauche à droite, James Caan dans Sonny Corleone, Marlon Brando dans Don Vito Corleone, Al Pacino dans Michael Corleone et John Cazale dans Fredo Corleone du film «Le Parrain», sur la mafia italo-américaine. (AP)
  • «C'est avec une grande tristesse que nous vous informons du décès de Jimmy le soir du 6 juillet», a déclaré sa famille dans un tweet posté sur le compte de Caan
  • Né à New York, dans le quartier du Bronx, en 1940, James Caan avait incarné en 1972 Sonny Corleone, le fils aîné de Vito Corleone (Marlon Brando) dans le film mythique de Francis Ford Coppola, «Le Parrain», sur la mafia italo-américaine

LOS ANGELES: Il avait incarné l'un des fils Corleone dans le mythique "Parrain", et un écrivain séquestré dans l'angoissant "Misery": l'acteur américain James Caan est mort à 82 ans après une longue carrière où il a joué pour les plus grands réalisateurs.

"C'est avec une grande tristesse que nous vous informons du décès de Jimmy le soir du (mercredi) 6 juillet", a déclaré sa famille dans un tweet posté sur le compte de Caan. Son manageur, Matt DelPiano, a confirmé la nouvelle à l'AFP.

Né à New York, dans le quartier du Bronx, en 1940, au sein d'une famille de juifs immigrés d'Allemagne, James Caan avait démarré sa carrière par de petits rôles à Hollywood dans les années 60, notamment dans "Irma La Douce" de Billy Wilder (1963), ou "Les gens de la pluie", de Francis Ford Coppola (1969).

Trois ans plus tard, le grand réalisateur américain va lui donner l'un de ses rôles les plus célèbres, dans le premier volet de la trilogie "Le Parrain", saga épique sur la mafia italo-américaine qui a marqué l'histoire du cinéma et célébré cette année ses 50 ans.

James Caan y incarne Sonny Corleone, le fils aîné de "don" Vito Corleone (Marlon Brando) et son assassinat brutal sous une pluie de balles à un poste de péage est devenu l'un des moments les plus marquants du film. Le rôle lui avait valu une nomination aux Oscars.

Vieil ami

"Je continue à penser que si j'avais eu la monnaie ce jour-là, j'aurais pu devenir beaucoup plus riche", avait-il plaisanté des années plus tard, en allusion à sa mort au péage pendant qu'il attendait sa monnaie. "Si j'avais su qu'ils allaient tourner +Le Parrain 2+ (dans lequel il a eu un petit rôle pour un flash-back), j'aurais refusé de mourir", avait-il ironisé, jugeant que ce film avait été une "bénédiction" pour lui.

"Jimmy était quelqu'un qui a fait partie de ma vie plus longtemps et plus étroitement que toute autre figure du cinéma que j'ai jamais connue", a réagi Francis Ford Coppola, saluant dans une déclaration à l'AFP son "vieil ami" et "l'une des personnes les plus drôles que j'aie jamais connues".

"Jimmy était mon frère de fiction et l'ami d'une vie. C'est dur d'imaginer qu'il n'est plus de ce monde tellement il était plein de vie et d'audace", a déclaré de son côté Al Pacino, qui jouait le rôle de Michael Corleone, le petit frère de Sonny.

Robert De Niro, qui a également joué dans la saga du "Parrain", s'est dit quant à lui "très, très triste d'apprendre le décès de Jimmy".

Comme un écho à ce rôle dans "Le Parrain", James Caan avait été convoqué une première fois comme témoin en 1985 à un procès de mafieux à New York, parce qu'il avait connu l'un des accusés, membre de la famille Colombo, dans son enfance. Puis, il avait témoigné, toujours à New York, en 1992 dans un autre procès, où il s'était présenté comme le meilleur ami d'un membre réputé de la famille mafieuse Bonanno encore sur le banc des accusés.

Prolifique

Après "Le Parrain", sa carrière s'était poursuivie avec des rôles dans d'autres films restés des classiques, comme "Rollerball" (1975), du nom de ce sport violent pratiqué dans une société futuriste, ou "Le Solitaire" (1981) de Michael Mann.

L'un de ses autres grands rôles lui est offert dans "Misery" (1990), un huis clos éprouvant, adapté du roman de Stephen King. Il y incarne magistralement l'écrivain Paul Sheldon, séquestré dans les montagnes du Colorado par une fan diabolique jouée par Kathy Bates.

"Ses films étaient les meilleurs des meilleurs", lui a rendu hommage dans un tweet l'acteur et scénariste new-yorkais Adam Sandler. "Je l'aimais beaucoup. J'ai toujours voulu être comme lui. Je suis si heureux de l'avoir connu. Je n'ai jamais cessé de rire quand j'étais avec cet homme", a-t-il ajouté.

Acteur prolifique, qui avait joué dans plusieurs dizaines de films sur six décennies, dont "The Yards" de James Gray (2000), "City of Ghosts" de Matt Dillon (2002), ou qui avait prêté sa voix dans "Tempête de boulettes géantes" (2009), James Caan avait été marié quatre fois et avait cinq enfants.


Immersion avec Laura Smet dans la série policière «Surface»

Laura Smet joue Noémie, sombre et teigneuse, à la moitié du visage ravagée. Pas besoin de forcer le trait : "la faille est apparente", soulignait l'actrice lors d'une conférence de presse en juin. (AFP)
Laura Smet joue Noémie, sombre et teigneuse, à la moitié du visage ravagée. Pas besoin de forcer le trait : "la faille est apparente", soulignait l'actrice lors d'une conférence de presse en juin. (AFP)
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  • Haletant et puissant, le polar dont sont tirés les six épisodes, est paru en 2019 (éd. Michel Lafon)
  • Gros succès de librairie, il a pour personnage central la policière parisienne Noémie Chastain, grièvement blessée au visage après un tir en pleine tête

PARIS: Faire remonter la mémoire d'un village et revenir une flic à la vie: le roman policier "Surface" d'Olivier Norek est décliné en série à partir de jeudi sur france.tv et de lundi sur France 2, avec une touche fantastique et Laura Smet dans le rôle titre.

Haletant et puissant, le polar dont sont tirés les six épisodes, est paru en 2019 (éd. Michel Lafon). Gros succès de librairie, il a pour personnage central la policière parisienne Noémie Chastain, grièvement blessée au visage après un tir en pleine tête.

Sa hiérarchie la met au placard en l'envoyant dans l'Aveyron dans un village sans histoires. Mais les eaux du lac au fond duquel a été noyé le vieux village imaginaire d'Avalone font remonter à la surface un fût contenant le squelette d'un enfant disparu vingt-cinq ans auparavant. La capitaine de police n'a d'autre choix que de s'atteler à l'enquête, qui sera aussi sa rédemption.

C'est le premier polar d'Olivier Norek, 50 ans, à être adapté en série.

Laura Smet joue Noémie, sombre et teigneuse, à la moitié du visage ravagée. Pas besoin de forcer le trait : "la faille est apparente", soulignait l'actrice lors d'une conférence de presse en juin.

Elle est entourée notamment de Théo Costa-Marini dans le rôle du collègue bousculé par son arrivée, et de Tomer Sisley dans celui du plongeur de la brigade fluviale, obstiné et sensible.

L'équipe du commissariat local est particulièrement attachante, avec le trio Otis Ngoi, Quentin Laclotte Parmentier et Pauline Serieys.

Les co-scénaristes Marie Deshaires et Catherine Touzet ont dû opérer des choix radicaux pour faire tenir l'intrigue en six fois 52 minutes, et captiver le téléspectateur.

Olivier Norek, lui-même scénariste à ses heures ("Engrenages", "Les Invisibles"...), convient qu'il n'aurait pu écrire lui-même cette adaptation: "Le job est de faire exploser le livre et d'en prendre toutes les parties pour reconstruire".

Fantômes et cicatrices 

"Ce qui m'intéresse, c'est de voir la vision de quelqu'un d'autre: de scénaristes, d'un réalisateur, d'acteurs et d'actrices", confie l'écrivain dont le dernier roman paru en 2024, "Les Guerriers de l'hiver" (éd. Michel Lafon) sur la guerre entre la Finlande et l'URSS en 1939-40, sera porté sur grand écran.

Dans "Surface", le réalisateur Slimane-Baptiste Berhoun, déjà aux manettes de la série "Vortex", a ajouté une dimension hypnotique voire fantastique à la série.

Les images sous-marines sont bluffantes. "C'était notre challenge: arriver à raconter cette histoire dans un décor englouti qui devait évoluer au fur et à mesure", dit-il.

La série a été tournée dans une piscine géante à Bruxelles, et entre les départements Tarn et Hérault, non loin de l'Aveyron qu'affectionne Olivier Norek.

Même si le personnage de Noémie s'y immerge à reculons, le monde rural est dépeint sans caricature, comme dans le livre où Olivier Norek a voulu "ne pas donner l'impression que c'est la ville qui regarde la campagne".

Son roman, qui s'est vendu à 500.000 exemplaires en langue française, est paru en six langues. Une traduction anglaise est en cours de négociation, et le livre doit être republié le 21 août, le jour de la mise en ligne de la série.

Norek, ancien policier lui-même et adepte d'une veine réaliste, s'est spécialement attaché à la reconstruction intime de l'enquêtrice. "Elle veut se cacher mais va devoir aller vers les gens, se révéler. C'est ce chemin-là, bien plus que l'intrigue de police, qui m'a intéressé", dit-il.

Un personnage avec lequel Laura Smet s'est mis au diapason: "Cette cicatrice, je la connais. Elle me parle", dit-elle.

"Noémie est quelqu'un d'extrêmement entier, qui a soif de justice. C'est une guerrière", décrit l'actrice qui, à 41 ans, avoue avoir "l'impression d'avoir passé (s)a vie sur un ring".

La fille de Johnny Hallyday et Nathalie Baye est rompue aux transformations, depuis son premier rôle dans "Les Corps impatients" de Xavier Giannoli en 2003, où elle apparaissait la tête rasée. Elle assure qu'il a été "difficile" de "quitter" le personnage de Noémie.


Un atelier à Riyad met en valeur le patrimoine culturel dans les réserves naturelles

En présence de divers spécialistes et experts, l'atelier a exploré les moyens d'exploiter le patrimoine culturel immatériel dans les réserves naturelles. (SPA)
En présence de divers spécialistes et experts, l'atelier a exploré les moyens d'exploiter le patrimoine culturel immatériel dans les réserves naturelles. (SPA)
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  • La réserve mène d’importants travaux de restauration, avec la plantation de centaines de milliers d’arbres, notamment des acacias, sur ses 91 500 km²

RIYAD : L’Autorité de développement de la Réserve royale Imam Abdulaziz ben Mohammed, en collaboration avec la Commission du patrimoine, a organisé un atelier consacré au patrimoine culturel dans les réserves naturelles.

Selon l’Agence de presse saoudienne, cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts nationaux visant à intégrer les dimensions culturelles et environnementales, tout en promouvant l’identité nationale par la préservation et le développement des réserves naturelles.

L’atelier, auquel ont participé de nombreux spécialistes et experts, a exploré les moyens de valoriser le patrimoine culturel immatériel dans les réserves, en soulignant le rôle essentiel des communautés locales dans sa préservation et sa transmission aux générations futures.

Cette initiative reflète les efforts conjoints d’organismes nationaux mobilisés pour préserver le patrimoine culturel, protéger la biodiversité naturelle et créer une expérience touristique intégrée mettant en lumière la richesse de l’identité saoudienne à travers ses dimensions environnementale et culturelle.

Par ailleurs, la réserve mène de vastes travaux de restauration écologique, avec la plantation de centaines de milliers d’arbres — principalement des acacias — sur une superficie de 91 500 km².

Ces efforts s’inscrivent dans le cadre de l’Initiative verte saoudienne, qui vise à revitaliser la végétation de la réserve et à rétablir l’équilibre écologique, selon la SPA.

Les acacias jouent un rôle clé dans cette mission, grâce à leur résistance aux conditions désertiques extrêmes et à leur contribution écologique : pâturage, ombrage, habitat pour la faune, stabilisation des sols, et source de nectar pour un miel de grande qualité.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le Carnaval des dattes de Buraidah attire agriculteurs, acheteurs et commerçants

Le marché présentait quotidiennement plus de 100 variétés de dattes provenant des fermes de Qassim. (SPA)
Le marché présentait quotidiennement plus de 100 variétés de dattes provenant des fermes de Qassim. (SPA)
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  • L’événement annuel connaît une croissance significative et offre de nouvelles opportunités aux agriculteurs

BURAIDAH : Le Carnaval des Dattes de Buraidah a attiré des agriculteurs, acheteurs et commerçants de dattes venus de tout le Royaume et des pays du Conseil de coopération du Golfe.

Des centaines de tonnes de dattes ont été vendues, avec en tête la variété Sukkari, très prisée dans la région de Qassim. Les variétés Khalas, Suqai, Wannana, Barhi, Shaqra, Majdool, Hoshaniyya et bien d’autres connaissent également une forte demande de la part des visiteurs.

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Le marché présentait quotidiennement plus de 100 variétés de dattes provenant des fermes de Qassim. (SPA)

Selon les statistiques officielles du carnaval, plus de 100 variétés de dattes issues des fermes de Qassim sont exposées quotidiennement sur le marché. Le carnaval propose aussi bien des opportunités économiques et sociales pour la communauté locale que des opportunités commerciales pour les agriculteurs et les commerçants.

Cet événement annuel connaît une croissance notable et représente une véritable plateforme pour les producteurs. Une équipe de contrôle qualité inspecte toutes les dattes entrantes afin de s'assurer qu'elles respectent les normes de consommation.

Le carnaval met en avant le travail des jeunes hommes et femmes du secteur, et propose un programme riche en événements, animations, activités et expositions autour des dattes et de leurs dérivés, avec la participation de nombreuses organisations gouvernementales, sociales et caritatives.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com