Les Saoudiennes sont responsables de la gestion des foules pendant le Hajj

Le Royaume est devenu un leader mondial dans la gestion des grands groupes grâce à l’organisation du pèlerinage annuel, au cours duquel des millions de musulmans se rendent en Arabie saoudite pour effectuer le Hajj et l’Omra. (SPA)
Le Royaume est devenu un leader mondial dans la gestion des grands groupes grâce à l’organisation du pèlerinage annuel, au cours duquel des millions de musulmans se rendent en Arabie saoudite pour effectuer le Hajj et l’Omra. (SPA)
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Publié le Vendredi 08 juillet 2022

Les Saoudiennes sont responsables de la gestion des foules pendant le Hajj

  • L’objectif principal est de permettre aux pèlerins d’accomplir tous leurs rituels aisément et en paix, en plus d’enrichir leur expérience au pays des deux Saintes Mosquées
  • L’expert en gestion des foules, Akram Jan, déclare que les spécialistes du Royaume jouent un rôle de premier plan dans la découverte et la mise en œuvre des dernières pratiques exemplaires à l’échelle internationale

LA MECQUE: Les femmes saoudiennes sont, pour la première fois, au premier rang de la gestion des foules féminines pendant le Hajj cette année, conformément aux directives du président général pour les affaires de la Grande Mosquée et de la Mosquée du Prophète, cheikh Abdelrahman al-Sudaia.
Nouf Qahl, sous-secrétaire de l’Agence d’assistance pour les foules et les regroupements de femmes, déclare à Arab News que le Royaume est devenu un leader mondial dans la gestion des grands groupes grâce à l’organisation du pèlerinage annuel, au cours duquel des millions de musulmans se rendent en Arabie saoudite pour effectuer le Hajj et l’Omra.

hajj
Photo SPA


«La gestion des foules est l’une des sciences les plus difficiles. Elle nécessite la coopération de dizaines d’autres organismes administratifs de divers services. La difficulté réside surtout dans la façon de gérer des foules ayant des cultures, des langues et des comportements différents», déclare-t-elle.
Elle affirme que son agence a été fondée au début de cette année et compte environ 130 employées.

La gestion des foules est l’une des sciences les plus difficiles. Elle nécessite la coopération de dizaines d’autres organismes administratifs de divers services. La difficulté réside surtout dans la façon de gérer des foules ayant des cultures, des langues et des comportements différents.

Nouf Qahl, sous-secrétaire de l’Agence d’assistance pour les foules et les regroupements de femmes

Elle précise que son objectif premier, dans le cadre de la présidence générale pour les affaires de la Grande Mosquée et de la Mosquée du Prophète, est de «permettre aux pèlerins d’accomplir tous leurs rituels aisément et en paix, en plus d’enrichir leur expérience au pays des deux Saintes Mosquées».
«Notre mission à l’agence est de conduire en douceur les foules de femmes vers les zones qui leur sont spécifiquement réservées afin qu’elles puissent prier et accomplir leurs rituels dans un environnement sûr. Ainsi, nous pourrons garantir le regroupement des femmes venant pour l’Omra et le Hajj au mataf pour le rite de la circumambulation, évacuer la zone de prière des femmes une fois les prières récitées et se préparer à recevoir d’autres groupes de femmes vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Être au service des pèlerins est pour nous un très grand honneur», ajoute-t-elle.
L’agence est prête à recevoir des pèlerines tous les jours jusqu’à 21 heures à la Grande Mosquée de La Mecque. La plupart des femmes viendront après la prière d’Al-Asr, pour rompre leur jeûne et prier lors du Maghrib et de l’Icha.
«Nous combinerons nos efforts à ceux des administrations responsables des foules en vue d’achever les phases de regroupement pour Tawaf al-Ifadah et Tawaf al-Wada», soutient-elle.
L’expert en gestion des foules Akram Jan déclare que les spécialistes du Royaume jouent un rôle de premier plan dans la découverte et la mise en œuvre des dernières pratiques exemplaires à l’échelle internationale.
Il ajoute que l’Arabie saoudite est pionnière dans l’organisation des foules. Le pays a réussi à fournir les meilleurs services et installations et à assurer une circulation fluide dans l’espace de circumambulation autour de la Kaaba, ses étages supérieurs, son toit et tous les étages de la masa.
Il note qu’il existe des moyens technologiques pour analyser les foules et déterminer les nombres optimaux en fonction du calcul de l’espace disponible. Cette méthode est également utilisée pour gérer les foules sur les grandes places en Europe. Elle calcule avec une grande précision, permettant aux observateurs et aux analystes de faire des estimations sur le nombre de personnes.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'armée israélienne dit avoir frappé des infrastructures du Hezbollah au Liban

Des véhicules de l'ONU passent devant des bâtiments détruits par l'offensive aérienne et terrestre menée par Israël contre le Hezbollah dans le sud du Liban, vue depuis la ville la plus septentrionale d'Israël, Metula, le dimanche 30 novembre 2025. (AP)
Des véhicules de l'ONU passent devant des bâtiments détruits par l'offensive aérienne et terrestre menée par Israël contre le Hezbollah dans le sud du Liban, vue depuis la ville la plus septentrionale d'Israël, Metula, le dimanche 30 novembre 2025. (AP)
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  • L’armée israélienne affirme avoir frappé plusieurs infrastructures du Hezbollah dans le sud du Liban, dont un site de lancement, un complexe d’entraînement et des installations militaires, malgré le cessez-le-feu de novembre 2024
  • Le contexte reste tendu depuis l’assassinat de Hassan Nasrallah en 2024, tandis que Washington presse Beyrouth de désarmer le Hezbollah, une demande rejetée par le groupe et ses alliés

JERUSALEM: L'armée israélienne a annoncé tôt mardi avoir frappé des infrastructures du mouvement islamiste Hezbollah pro-iranien dans le sud du Liban.

Les forces armées israéliennes ont indiqué "avoir frappé des infrastructures appartenant à l'organisation terroriste Hezbollah dans plusieurs zones du sud du Liban", dont un site de lancement utilisé pour des attaques contre Israël, dans un communiqué publié sur plusieurs réseaux sociaux.

Elles disent avoir ciblé également un complexe d'entraînement de la force al-Radwan, une unité d'élite, des champs de tir, des zones d'entraînement aux armes pour divers types d'armes et des structures militaires appartenant au Hezbollah.

Malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024 avec le groupe chiite pro-iranien, Israël continue de mener des attaques régulières le visant dans ses bastions libanais, et d'occuper cinq points frontaliers dans le sud du Liban.

Israël avait menacé début novembre d'intensifier ses attaques au Liban, accusant le mouvement de se "réarmer".

Le Hezbollah a été fortement affaibli par la guerre, avec notamment l'assassinat de son chef historique, Hassan Nasrallah, par une frappe israélienne en septembre 2024 à Beyrouth.

Depuis, les États-Unis ont accru la pression sur les autorités libanaises pour désarmer le groupe, un plan auquel le Hezbollah et ses alliés s'opposent en invoquant notamment la poursuite d'une présence israélienne sur le territoire libanais.


Accord Arabie saoudite-Qatar pour une liaison ferroviaire à grande vitesse

Le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani du Qatar est accueilli par le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane à son arrivée à Riyad. (X : @Spagov)
Le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani du Qatar est accueilli par le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane à son arrivée à Riyad. (X : @Spagov)
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  • L’Arabie saoudite et le Qatar lancent une ligne TGV de 785 km reliant Riyad à Doha, achevée d’ici six ans et destinée à transporter plus de 10 millions de passagers par an
  • Le projet, estimé à 115 milliards de SR, vise à renforcer l’intégration régionale, stimuler commerce et tourisme, et soutenir la transition vers des transports durables

RIYAD: L’Arabie saoudite et le Qatar ont signé lundi un accord pour construire une ligne ferroviaire à grande vitesse reliant les deux pays.

L’annonce est intervenue à l’issue d’une rencontre à Riyad entre le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane et l’émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, tenue dans le cadre du Conseil de coordination saoudo-qatari.

La liaison ferroviaire, qui connectera l’aéroport international King Salman de Riyad à l’aéroport international Hamad de Doha, constituera une première pour les deux nations et réduira le temps de trajet entre les deux capitales à seulement deux heures.

Selon un communiqué conjoint, le projet devrait être achevé d’ici six ans et créer 30 000 emplois dans les deux pays. Une fois opérationnel, il transportera plus de 10 millions de passagers par an.

Les dirigeants ont assisté à la signature de l’accord au palais Al-Yamamah à Riyad, où ils ont également coprésidé la huitième session du Conseil de coordination qataro-saoudien.

L’accord a été signé par le ministre saoudien des Transports et des Services logistiques, Saleh Al-Jasser, et par le ministre qatari des Transports, cheikh Mohammed ben Abdulla ben Mohammed Al-Thani. Il est considéré comme une étape stratégique visant à renforcer la coopération, l’intégration développementale et le développement durable, et à démontrer un engagement commun en faveur de la prospérité régionale.

La ligne à grande vitesse s’étendra sur 785 km et accueillera des trains capables de dépasser les 300 km/h. Plusieurs arrêts sont prévus entre les deux aéroports, notamment à Hofuf et Dammam.

Le service devrait considérablement améliorer les déplacements ferroviaires dans la région et stimuler le commerce ainsi que le tourisme. Le bénéfice économique pour les deux pays est estimé à 115 milliards de riyals saoudiens (30,6 milliards de dollars).

Conçue avec des technologies de pointe et une ingénierie intelligente, la ligne contribuera également à la durabilité environnementale en réduisant les émissions de carbone et en soutenant la transition vers des modes de transport plus efficaces et innovants. Elle constitue l’un des projets clés soutenant le développement régional et renforçant la connectivité ainsi que l’intégration au sein des pays du Conseil de coopération du Golfe.

Au cours de la réunion du conseil, les deux parties ont souligné la solidité de leurs liens économiques, avec un commerce bilatéral en 2024 en hausse de 634 % depuis 2021, à 930,3 millions de dollars (hors réexportations).

Le cheikh Tamim était accompagné lors des discussions par le Premier ministre, cheikh Mohammed ben Abdulrahman ben Jassim Al-Thani, ainsi que par d’autres hauts responsables.


Syrie: Chareh lance un appel à l'unité un an après la chute d'Assad

Le président syrien Ahmed al-Chareh a exhorté lundi, un an après la chute de Bachar al-Assad, son peuple à s'unir pour rebâtir un pays ravagé par des années de guerre civile. (AFP)
Le président syrien Ahmed al-Chareh a exhorté lundi, un an après la chute de Bachar al-Assad, son peuple à s'unir pour rebâtir un pays ravagé par des années de guerre civile. (AFP)
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  • Après les prières du matin à mosquée des Omeyyades, il a salué "les sacrifices et l'héroïsme des combattants" ayant renversé il y a un an l'ex-dictateur Assad, selon un communiqué de la présidence
  • Ahmed al-Chareh, ancien jihadiste de 43 ans, était devenu dans la foulée chef d'Etat par intérim après 14 ans de guerre civile et plus de cinq décennies d'un régime familial à la main de fer

DAMAS: Le président syrien Ahmed al-Chareh a exhorté lundi, un an après la chute de Bachar al-Assad, son peuple à s'unir pour rebâtir un pays ravagé par des années de guerre civile.

"La phase actuelle exige que tous les citoyens unissent leurs efforts pour bâtir une Syrie forte, consolider sa stabilité, préserver sa souveraineté", a déclaré le dirigeant, endossant pour l'occasion l'uniforme militaire comme le 8 décembre 2024, quand il était entré dans Damas à la tête de forces rebelles.

Après les prières du matin à mosquée des Omeyyades, il a salué "les sacrifices et l'héroïsme des combattants" ayant renversé il y a un an l'ex-dictateur Assad, selon un communiqué de la présidence.

Ahmed al-Chareh, ancien jihadiste de 43 ans, était devenu dans la foulée chef d'Etat par intérim après 14 ans de guerre civile et plus de cinq décennies d'un régime familial à la main de fer.

Il a rompu avec son passé jihadiste et réhabilité la Syrie sur la scène internationale, obtenant la levée des sanctions internationales, mais reste confronté à d'importantes défis sécuritaires.

De sanglantes violences intercommunautaires dans les régions des minorités druze et alaouite, et de nombreuses opérations militaires du voisin israélien ont secoué la fragile transition.

"C'est l'occasion de reconstruire des communautés brisées et de panser des divisions profondes", a souligné dans un communiqué le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres.

"L'occasion de forger une nation où chaque Syrien, indépendamment de son appartenance ethnique, de sa religion, de son sexe ou de son affiliation politique, peut vivre en sécurité, dans l'égalité et dans la dignité".

Les célébrations de l'offensive éclair, qui ont débuté fin novembre, doivent culminer lundi avec une parade militaire et un discours du président syrien.

Elles sont toutefois marquées par le boycott lancé samedi par un chef spirituel alaouite, Ghazal Ghazal. Depuis la destitution d'Assad, lui-même alaouite, cette minorité est la cible d'attaques.

L'administration kurde, qui contrôle une grande partie du nord et du nord-est de la Syrie, a également annoncé l'interdiction de rassemblements et événements publics dimanche et lundi "en raison de la situation sécuritaire actuelle et de l'activité accrue des cellules terroristes".