Quatre villes arabes figurent parmi les meilleures du monde, selon le magazine britannique Time Out

La ville de Marrakech. (Shutterstock)
La ville de Marrakech. (Shutterstock)
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Publié le Mardi 12 juillet 2022

Quatre villes arabes figurent parmi les meilleures du monde, selon le magazine britannique Time Out

  • Marrakech, Dubaï, Abu Dhabi et Doha ont été récompensées pour leurs prestations en matière de vie nocturne, de qualité de vie et de questions pratiques comme l’accessibilité piétonnière et la durabilité
  • Time Out affirme que le Marrakech postpandémique a attiré «de grands acteurs comme La Mamounia» qui «adoptent de nouveaux looks audacieux»

LONDRES: Sur la nouvelle liste des cinquante-trois meilleures villes du monde, publiée par le magazine britannique Time Out, Marrakech occupe la septième place.

Dubaï (qui se classe 40e), Abu Dhabi (45e) et Doha (53e) sont les trois autres villes arabes reconnues pour leurs prestations en matière de vie nocturne, de qualité de vie et de questions pratiques comme l’accessibilité piétonnière et la durabilité.

Le classement annuel du magazine cette année est le premier qui n’a pas trait à la résilience face à la pandémie de Covid-19 depuis 2019. Il se concentre plutôt sur les aspects amusants et pratiques que propose chaque ville.

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Vue sur le centre-ville depuis le Musée du futur, à Dubaï, aux Émirats arabes unis, le 23 février 2022. (Reuters)

Time Out déclare avoir «ajouté une dimension supplémentaire aux caractéristiques qui font des villes des endroits formidables à visiter et où vivre».

Il ajoute: «Cette année, nos meilleures villes sont celles qui ont une vie nocturne animée, qui proposent une cuisine et des boissons exquises ainsi que celles dans lesquelles l’art, la culture, les musées sont présents en abondance.»

«Nous avons mis en évidence des endroits qui ne sont pas ennuyeux, hors de prix ou surestimés. Nous nous sommes également assurés que nos meilleurs choix obtiennent également de bons résultats en matière d’éléments pratiques comme l’accessibilité piétonnière, la qualité des transports en commun et la sécurité, en plus de la durabilité.»

Les rédacteurs ont été charmés par «la communauté, la créativité et la foi en l’avenir» qui ont permis à Marrakech d’«émerger de la pandémie en prenant un nouveau départ».

Le magazine Time Out s’est entretenu avec des guides et des experts locaux pour en savoir plus sur les caractéristiques d’excellence de chaque pôle urbain.

Mettant l’accent sur le nouveau Festival international du conte, en février, Time Out affirme que le Marrakech postpandémique a attiré «de grands acteurs comme La Mamounia» qui «adoptent de nouveaux looks audacieux».

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On aperçoit ces bâtiments à partir d’une bande côtière à Doha, au Qatar. (Reuters)

La capitale culturelle marocaine est décrite comme «florissante» et le magazine met l’accent sur une série d’expositions.

Il ajoute que l’hôtel El-Fenn a lancé «les soirées musicales les plus animées du dimanche dans la ville». Ses visiteurs, enthousiastes, ont hâte de les retrouver.

Time Out affirme qu’à Dubaï, «on trouve tout ce qui fait la force d’une destination de voyage – des restaurants incroyables, une vie nocturne animée, certaines des meilleures boutiques du monde et des plages tout simplement magnifiques».

Il insiste sur la modernité et la propreté de la ville émiratie, indiquant que 97% des habitants trouvent la ville propre.

Dubaï est surnommée la «ville de tous les superlatifs». Time Out met en lumière l’émirat qui dispose de la plus haute piscine à débordement du monde, le plus haut bâtiment et la plus grande île artificielle. «Il faut voir grand ou renoncer»: tel est le slogan de Dubaï.

Cependant, si ces structures, «les plus grandes du monde», sont statiques, ce n’est pas le cas de la ville. Une scène d’événements dynamique a permis l’ouverture récente du Musée du futur. Time Out recommande une visite «avec une exploration des clubs de plage le long de Palm West et un “DJ set” à Electric Pawn Shop».

Time Out note en outre qu’Abu Dhabi s’impose comme la «capitale non officielle des arts et de la culture» des Émirats arabes unis.

Soulignant que la sécurité et la propreté de la ville l’ont rendue célèbre auprès des expatriés, le magazine fait allusion aux innombrables activités sensationnelles que propose Dubaï comme «les ouvertures de restaurants de grand standing, les nouveaux grands musées, dont le Guggenheim Abu Dhabi et le National History Museum Abu Dhabi».

Selon l’experte locale Heather Cichowski, du Time Out Abu Dhabi, la ville «figure parmi les moins sales, les moins stressantes et les plus agréables. En bref, c’est un endroit confortable où il fait bon vivre et travailler».

Tout comme Dubaï et Abu Dhabi, la ville de Doha a été récompensée pour sa propreté, mais les habitants et les expatriés mentionnent également le nombre d’activités et d’événements proposés par la capitale qatarie.

Alors que Doha s’apprête à accueillir la Coupe du monde de football cette année – l’événement le plus important du sport le plus populaire du monde –, la ville fait la promotion de ses événements locaux, qui devraient satisfaire tous les goûts.

Time Out ajoute: «Il y a beaucoup de choses formidables à voir et à faire ici, que vous ayez envie de vous rendre dans l’un des nombreux cafés de la ville pour le petit déjeuner (la culture du café et du gâteau de Doha connaît un essor remarquable), d’explorer la scène artistique d’Al-Sadd Metro Station au village culturel de Katara, ou même de visiter des bars.»

Bénéficiant d’un rythme de vie plus lent et moins stressant, la ville accorde une attention particulière à sa scène artistique.

Le magazine indique que d’ici au début de l’année 2023, quelque dix-sept nouvelles expositions devraient ouvrir leurs portes, dont une «installation lumineuse immersive de Pipiliotti Rist au Musée national du Qatar» qu’il a décrite comme «particulièrement époustouflante».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com
 


L’Arabie saoudite salue la décision des États-Unis de lever les sanctions contre la Syrie

L'Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu de la loi César, affirmant que cette mesure favorisera la stabilité, la prospérité et le développement en Syrie. (AP)
L'Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu de la loi César, affirmant que cette mesure favorisera la stabilité, la prospérité et le développement en Syrie. (AP)
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  • L’Arabie saoudite estime que la levée des sanctions américaines contre la Syrie soutiendra la stabilité et le développement du pay
  • Riyad salue le rôle des États-Unis et les mesures prises par Damas pour favoriser la reconstruction et le retour des déplacés

RIYAD : L’Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu du Caesar Act, estimant que cette mesure soutiendra la stabilité, la prospérité et le développement du pays, et contribuera à répondre aux aspirations du peuple syrien.

Dans un communiqué publié vendredi, le Royaume a salué le rôle positif joué par le président américain Donald Trump dans ce processus, depuis l’annonce faite lors de sa visite à Riyad en mai 2025 de la décision de lever l’ensemble des sanctions contre la Syrie, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Le communiqué précise que le processus a abouti à la signature par le président Trump de la loi d’autorisation de la défense nationale pour l’exercice 2026, laquelle inclut l’abrogation du Caesar Act, a ajouté la SPA.

L’Arabie saoudite a également félicité les dirigeants, le gouvernement et le peuple syriens à l’occasion de la levée des sanctions, tout en exprimant sa reconnaissance pour les mesures prises par Damas afin de rétablir la stabilité dans l’ensemble du pays.

Le Royaume a souligné que ces efforts contribueront à créer des conditions favorables à la reconstruction de l’État syrien et de son économie, ainsi qu’à faciliter le retour des réfugiés et des personnes déplacées syriennes dans leurs foyers.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Une fondation caritative saoudienne célèbre la Journée mondiale de la langue arabe avec l’UNESCO à Paris

Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l'UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l'Arabie saoudite auprès de l'organisation, et Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation. (Fourni)
Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l'UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l'Arabie saoudite auprès de l'organisation, et Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation. (Fourni)
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  • Une célébration à l’UNESCO à Paris a mis en lumière le rôle mondial de la langue arabe et son apport au dialogue interculturel
  • Le partenariat entre l’UNESCO et la fondation saoudienne prévoit plusieurs projets clés pour renforcer la promotion de l’arabe

RIYAD : La fondation caritative Sultan bin Abdulaziz Al-Saud et l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) ont célébré cette semaine à Paris la Journée mondiale de la langue arabe lors d’un événement placé sous le thème : « Des voies innovantes pour l’arabe : politiques et pratiques pour un avenir linguistique plus inclusif ».

Organisée en collaboration avec la délégation permanente du Royaume auprès de l’UNESCO, la rencontre a réuni, selon les organisateurs, un groupe distingué de dirigeants internationaux, de décideurs politiques, d’experts, d’intellectuels et de spécialistes des affaires linguistiques et culturelles venus du monde entier, afin de souligner le rayonnement mondial de la langue arabe et son rôle central dans la promotion de la diversité culturelle et du dialogue entre les civilisations.

Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l’UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l’Arabie saoudite auprès de l’organisation, ainsi que Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation.

Dans son discours, El-Enany a mis en avant l’importance du partenariat entre l’UNESCO et la fondation, estimant qu’il permet à l’organisation d’élargir l’ampleur de ses ambitions. Plusieurs projets majeurs sont prévus dans le cadre de cette collaboration, a-t-il ajouté.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La Défense civile de Gaza annonce cinq morts dans une frappe israélienne sur un abri

Vue générale des maisons détruites dans le camp de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 19 décembre 2025. (AFP)
Vue générale des maisons détruites dans le camp de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 19 décembre 2025. (AFP)
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  • Une frappe israélienne a touché une école servant d’abri à Gaza, faisant cinq morts selon la Défense civile; l’armée israélienne dit avoir visé des « suspects » et enquête sur les victimes
  • Le cessez-le-feu du 10 octobre reste fragile, avec des accusations mutuelles de violations, tandis que des médiateurs internationaux poussent vers une nouvelle phase du plan de paix

Gaza, Territoires palestiniens: La Défense civile de la bande de Gaza a annoncé vendredi qu'une frappe israélienne sur une école transformée en abri pour personnes déplacées avait fait cinq morts, tandis que l'armée a affirmé avoir ouvert le feu sur des suspects.

Le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, a déclaré à l'AFP que cinq corps avaient été retrouvés après un bombardement israélien sur l'Ecole des martyrs de Gaza, utilisée comme abri dans le quartier de Tuffah, dans l'est de la ville de Gaza.

Interrogée par l'AFP, l'armée israélienne a déclaré que "pendant des opérations dans le secteur de la Ligne jaune dans le nord de la bande de Gaza, plusieurs individus suspects ont été repérés dans des structures de commandement à l'ouest de la Ligne jaune".

En vertu du cessez-le-feu entré en vigueur le 10 octobre entre Israël et le Hamas après deux ans de guerre, les forces israéliennes se sont retirées à l'est de cette ligne de démarcation.

L'armée a ajouté que des soldats avaient "tiré sur les individus suspects pour éliminer la menace" et dit être "au courant des allégations concernant des victimes", allégations qui sont "en cours d'examen".

L'armée "regrette tout dommage causé à des personnes non impliquées", a-t-elle ajouté.

Le cessez-le-feu dans le territoire palestinien, basé sur le plan du président américain Donald Trump, reste fragile et les deux camps s'accusent mutuellement de violations.

L'émissaire américain Steve Witkoff devait participer à une réunion vendredi à Miami, en Floride, avec des représentants de la Turquie, du Qatar et de l'Egypte, médiateurs et garants de la trêve.

Les médiateurs appellent à présent à accentuer les efforts pour passer à la prochaine phase du plan de paix, qui prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

"Notre population attend de ces pourparlers que les participants s'accordent pour mettre fin aux excès israéliens et stopper toutes les violations", a déclaré à l'AFP Bassem Naïm, membre du bureau politique du Hamas.

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas a annoncé jeudi qu'au moins 395 Palestiniens avaient été tués par des tirs israéliens depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu.

Trois soldats israéliens ont également été tués dans le territoire depuis la trêve.

Israël attend encore le retour d'un dernier corps d'otage retenu à Gaza avant d'entamer les tractations sur la deuxième phase de l'accord.