La pandémie de Covid-19 est « loin d'être finie», avertit l'OMS

L'agence onusienne a annoncé le maintien de la pandémie de Covid-19 au rang "d'urgence de santé publique de portée internationale", le plus haut degré d'alerte de l'organisation, suite à une décision unanime du Comité. (Photo, AFP)
L'agence onusienne a annoncé le maintien de la pandémie de Covid-19 au rang "d'urgence de santé publique de portée internationale", le plus haut degré d'alerte de l'organisation, suite à une décision unanime du Comité. (Photo, AFP)
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Publié le Mardi 12 juillet 2022

La pandémie de Covid-19 est « loin d'être finie», avertit l'OMS

  • Le nombre de cas de Covid dans le monde a bondi de 30% ces deux dernières semaines
  • Au 11 juillet, l'OMS recense plus de 552,5 millions de cas confirmés de Covid-19 dans le monde, dont 232,3 millions en Europe, pour plus de 6,3 millions de morts depuis le début de la pandémie

GENÈVE : La pandémie de Covid-19 est "loin d'être finie", a annoncé mardi le directeur de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, lors d'une conférence de presse à Genève.

"Alors que le virus fait une percée, nous devons le repousser", a déclaré le Dr Tedros, ajoutant: "La pandémie de Covid-19 est loin d'être finie."

"Alors que les hospitalisations et la transmission de la Covid-19 augmentent, les gouvernements doivent déployer des mesures testées et éprouvées comme le port du masque, une ventilation améliorée et des protocoles de dépistage et de traitement", a-t-il ajouté.

Le nombre de cas de Covid dans le monde a bondi de 30% ces deux dernières semaines - une hausse principalement alimentée par les sous-variants d'Omicron BA.4 et BA.5, a indiqué le Dr Michael Ryan, chef des urgences de l'OMS, lors de la conférence de presse.

Au 11 juillet, l'OMS recense plus de 552,5 millions de cas confirmés de Covid-19 dans le monde, dont 232,3 millions en Europe, pour plus de 6,3 millions de morts depuis le début de la pandémie.

Selon Our World in Data, à la même date, 61,3% de la population mondiale présente un schéma vaccinal complet, alors que 66,8% a reçu au moins une dose de vaccin.

Circule librement

Le Dr Ryan a également pointé du doigt la levée des mesures sanitaires et de distanciation sociale, ainsi que la baisse des dépistages, qui compliquent la surveillance de la pandémie.

"Le virus continue de circuler librement, et les Etats ne répartissent pas la charge de la maladie de manière efficace en fonction de leurs capacités, à la fois pour les hospitalisations pour les cas sévères et le nombre grandissant de personnes en état post-Covid, souvent appelé Covid long", a ajouté le Dr Tedros.

Les deux dirigeants de l'OMS se sont exprimés en marge de la publication par l'OMS des résultats de la dernière réunion du Comité d'urgence sur la Covid-19, qui s'est tenue vendredi dernier.

L'agence onusienne a ainsi annoncé le maintien de la pandémie de Covid-19 au rang "d'urgence de santé publique de portée internationale", le plus haut degré d'alerte de l'organisation, suite à une décision unanime du Comité.

Le Comité pointe la baisse des dépistages et du séquençage génomique, qui rendent "de plus en plus difficile" l'évaluation de l'impact des variants de Covid-19, et soulignent "l'inadéquation de la surveillance actuelle" de la pandémie.

Le Comité relève notamment l'absence de mise en place de mesures de santé publique adaptées dans les régions touchées par une résurgence des cas.

La branche européenne de l'agence de santé, de son côté, a recommandé mardi une deuxième dose de rappel de vaccin contre la Covid-19 pour les personnes vulnérables, alors que près de 7 millions de cas ont été recensés sur le continent au cours des 7 derniers jours.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.