La guerre en Ukraine va «durer» et la France va devoir se passer du gaz russe, prévient Macron

Cette photographie d'un écran de télévision montre le président français Emmanuel Macron répondant aux journalistes Anne-Claire Coudray (L) et Caroline Roux (R) lors d'une interview diffusée en direct le 14 juillet, à l'Elysée à Paris le 14 juillet , 2022. (Photo Ludovic MARIN / AFP)
Cette photographie d'un écran de télévision montre le président français Emmanuel Macron répondant aux journalistes Anne-Claire Coudray (L) et Caroline Roux (R) lors d'une interview diffusée en direct le 14 juillet, à l'Elysée à Paris le 14 juillet , 2022. (Photo Ludovic MARIN / AFP)
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Publié le Jeudi 14 juillet 2022

La guerre en Ukraine va «durer» et la France va devoir se passer du gaz russe, prévient Macron

  • Plus tôt dans la matinée, le président avait assisté sous un soleil radieux au défilé militaire du 14-Juillet, dans un contexte stratégique marqué par le retour de la guerre en Europe
  • Compte tenu de la guerre en Ukraine mais aussi de l'inflation, le président Emmanuel Macron a annoncé mercredi soir une nouvelle loi de programmation militaire (LPM) 2024-2030

PARIS: Le président Emmanuel Macron a averti jeudi que le conflit en Ukraine allait "durer" et que les Français allaient devoir se préparer à se passer du gaz russe dont Moscou se sert comme "arme de guerre", lors de la première interview télévisée de son second quinquennat à l'occasion de la fête nationale du 14 juillet.

"Il faut nous préparer tous à ce que la guerre dure. L'été et le début de l'automne seront sans doute très durs", a déclaré le chef de l'Etat sur des chaînes nationales, après avoir assisté au traditionnel défilé militaire sur les Champs-Elysées.

Alors que la guerre en Ukraine pèse sur la croissance et alimente une flambée des prix de l'énergie et de l'alimentation, "nous devons nous préparer à nous passer du gaz russe", a-t-il prévenu, en annonçant que l'Etat allait élaborer un "plan de sobriété" énergétique.

Plus tôt dans la matinée, le président avait assisté sous un soleil radieux au défilé militaire du 14-Juillet, dans un contexte stratégique marqué par le retour de la guerre en Europe.

Au total, quelque 6.300 personnes ont défilé cette année dont près de 5.000 à pieds, devant une foule compacte tout le long du cortège. Le spectacle a mobilisé 64 avions, un drone, 25 hélicoptères, 200 chevaux et 181 véhicules motorisés.

Ouvert par la Patrouille de France et son célèbre ruban bleu-blanc-rouge, le défilé s'est achevé en musique avec une chanson composée pour l'occasion, intitulée "France", interprétée par Candice Parise.

9 pays invités 

Le défilé s'est ouvert par les drapeaux de 9 pays étrangers invités, pour la plupart voisins de la Russie ou de l'Ukraine: Estonie, Lettonie, Lituanie, Pologne, République tchèque, Slovaquie, Hongrie, Roumanie, Bulgarie.

Des troupes françaises, récemment déployées sur le flanc est de l'Europe, leur ont emboîté le pas.

Paris y a nettement renforcé ses missions de réassurance depuis le début de la guerre. Quelque 500 soldats français ont été dépêchés d'urgence fin février en Roumanie dans le cadre de l'Otan et Paris se dit prêt à augmenter son contingent si besoin.

La France participe également à des missions de réassurance terrestre et aérienne en Estonie et ses avions de combat Rafale contribuent à protéger le ciel polonais.

«Economie de guerre»

Compte tenu de la guerre en Ukraine mais aussi de l'inflation, le président Emmanuel Macron a annoncé mercredi soir une nouvelle loi de programmation militaire (LPM) 2024-2030 pour "ajuster les moyens aux menaces", alors que la France est entrée, selon lui, dans une "économie de guerre".

Le chef de l'Etat a amorcé en 2017 une nette remontée en puissance des crédits défense après des années de disette. Le budget des Armées doit atteindre 44 milliards d'euros en 2023.

Mais le conflit de haute intensité qui se joue en Ukraine a mis en lumière les carences de l'appareil français de défense, notamment en matière de munitions.

Il s'agit aujourd'hui de "reconstituer plus vite et plus fort certains stocks, savoir produire davantage de matériels adaptés à cette guerre de haute intensité sur notre sol, faire des choix d'innovation", a fait valoir mercredi le chef de l'Etat.

Malgré la dégradation des finances publiques sous le coup de la crise sanitaire, l'Elysée espère rassembler les oppositions autour du sujet défense, qui bénéficie d'un consensus relatif au sein de la classe politique.

L'enjeu touche également au poids de la France en Europe et sur la scène internationale, à l'heure où la plupart des pays de l’UE se réarment, à commencer par l'Allemagne, qui a débloqué un fonds spécial de 100 milliards d'euros pour sa défense.

L'édition 2022 du défilé a été l'occasion de montrer les nouveaux matériels des armées françaises, comme le blindé de reconnaissance Jaguar, aux côtés du blindé de nouvelle génération Griffon qui remplace progressivement le véhicule de l'avant blindé (VAB) dans les forces terrestres.

Le défilé aérien, auquel participaient plusieurs appareils européens dont des Rafale grecs, incluait pour la première fois le drone Reaper, employé au Sahel pour traquer et tuer les jihadistes, alors que la France est plein recalibrage de sa présence militaire sur le continent africain.

Uber : Macron critique des «cris d'orfraies»

Emmanuel Macron a répété jeudi, dans son interview à l'occasion du 14 juillet, qu'il assumait "totalement" son action à l'égard d'Uber, dénonçant des "cries d'orfraies" après la révélation de ses échanges privilégiés dans le passé avec le géant des VTC.

"C'est un combat politique que je revendique" a-t-il déclaré, vantant sa défense d'une "ouverture du marché" qui a créé des "milliers d'emplois".

Dans le cadre des "Uber Files", une enquête reposant sur des milliers de documents internes à la compagnie américaine de chauffeurs privés Uber, le quotidien Le Monde a conclu à l'existence d'un "deal" secret entre l'entreprise et Emmanuel Macron quand il était ministre de l'Economie de François Hollande (2014-2016).

Le quotidien montre que l'ancien lobbyiste en Europe de l'entreprise, à l'époque "conseiller senior du conseil d'administration", a contribué en 2016 à lever des fonds pour la campagne du futur président.

Le président a balayé les nombreuses critiques l'accusant d'être un "lobbyiste". Vent debout, les députés la formation de gauche Nupes ont demandé l'ouverture d'une commission d'enquête parlementaire à l'Assemblée nationale.

Dans son interview, Emmanuel Macron a dénoncé des "cris d'orfraies" et a contesté avoir travaillé spécifiquement en faveur de la compagnie.

"Est-ce que vous pensez qu'il faut aller vers plus de transparence sur le rôle des lobbies dans la fabrique de la loi, par exemple, je pense que c'est ce que nous sommes en train de faire", a poursuivi le chef de l'Etat, sans plus de précisions.

Mardi, lors d'un déplacement dans l'Isère, Emmanuel Macron s'était déjà dit "hyper fier" d'avoir vu "des chefs d'entreprise, en particulier étrangers" entre 2014 et 2016.


Colère agricole en France: Macron reçoit les syndicats, des blocages persistent

Des tracteurs lors d'une manifestation organisée par le syndicat agricole Coordination Rurale près du Mont-Saint-Michel, dans le nord-ouest de la France, le 18 décembre 2025. (AFP)
Des tracteurs lors d'une manifestation organisée par le syndicat agricole Coordination Rurale près du Mont-Saint-Michel, dans le nord-ouest de la France, le 18 décembre 2025. (AFP)
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  • Emmanuel Macron a reçu les syndicats agricoles, opposés à l’accord UE-Mercosur, dans un contexte de forte colère liée aux crises sanitaires, notamment la dermatose bovine
  • Les blocages routiers se poursuivent dans le Sud-Ouest, alors que de nouveaux cas de la maladie sont confirmés et que la mobilisation agricole se prolonge

PARIS: Le président français Emmanuel Macron a reçu mardi les syndicats agricoles pour parler de l'accord UE-Mercosur, auquel ils sont opposés, tandis que des axes routiers sont toujours bloqués pour protester contre le traitement par les autorités de l'épizootie de dermatose bovine.

"L'objet du rendez-vous, c'était d'essayer d'éteindre un peu le feu qui est partout dans les campagnes", a souligné Stéphane Galais, porte-parole national de la Confédération paysanne - un syndicat classé à gauche -, à la sortie de la rencontre, ajoutant qu'il fallait pour cela "des mesures structurelles fortes".

Les syndicats disent avoir par ailleurs rappelé au chef de l'Etat "l'extrême tension" et la "colère" du monde agricole et que des réponses étaient attendues "dès les premiers jours de janvier" sur le Mercosur mais aussi sur les crises sanitaires, au premier rang desquelles la dermatose bovine et la grippe aviaire.

C'était la première rencontre entre le chef de l'Etat et les syndicats agricoles depuis début décembre et l'amorce de la crise qui secoue l'élevage français, face à la dermatose nodulaire contagieuse (DNC).

C'était aussi la première depuis l'annonce, jeudi dernier, du report a priori au 12 janvier de la signature du traité décrié entre l'UE et des pays du Mercosur.

Cet accord faciliterait l'entrée en Europe de viande, sucre, riz, miel et soja sud-américains, ce qui inquiète les filières concernées, lesquelles affirment que ces produits ne respectent pas les mêmes normes que les produits européens.

L'accord permettrait en revanche aux Européens d'exporter davantage de véhicules, machines, vins et spiritueux en Amérique du Sud.

Sur le terrain, la mobilisation a connu un léger regain mardi (53 actions mobilisant 1.600 personnes, selon le ministère de l'Intérieur) par rapport à lundi (35 actions mobilisant 1.200 personnes), mais elle reste nettement inférieure à celle de la semaine dernière (110 actions jeudi).

Certains agriculteurs sont mobilisés depuis plus de 10 jours, notamment contre l'abattage total des troupeaux dans lesquels des cas de DNC sont détectés dans le Sud-Ouest.

Mardi, le ministère de l'Agriculture a confirmé un nouveau cas de la maladie en Haute-Garonne, portant le bilan total à 115 foyers enregistrés depuis juin en France. Ce dernier troupeau concerné a été abattu.

Dans le Sud-Ouest, des blocages d'autoroute étaient notamment maintenus sur l'A63 près de Bordeaux ou sur l'A64 au sud de Toulouse ou près de Bayonne.

Au sud de Bordeaux, les manifestants de la branche locale du syndicat Coordination rurale - classé à droite - ont dit vouloir organiser un réveillon et une messe de Noël mercredi soir sur leur barrage, à l'instar des agriculteurs mobilisés près de Toulouse.


Mercosur: les syndicats rencontrent Macron à l'Elysée, la dermatose en toile de fond

Des agents de la police nationale française bloquent une route alors que des agriculteurs manifestent contre l'accord UE-Mercosur, alors que le président français Emmanuel Macron rencontre les lecteurs du quotidien « La Voix du Nord », à Arras, dans le nord de la France, le 19 novembre 2025. (AFP)
Des agents de la police nationale française bloquent une route alors que des agriculteurs manifestent contre l'accord UE-Mercosur, alors que le président français Emmanuel Macron rencontre les lecteurs du quotidien « La Voix du Nord », à Arras, dans le nord de la France, le 19 novembre 2025. (AFP)
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  • Emmanuel Macron reçoit les syndicats agricoles, opposés à l’accord UE-Mercosur, dont la signature a été reportée, mais les tensions restent fortes malgré les concessions évoquées par le gouvernement
  • La rencontre se déroule sur fond de crise sanitaire liée à la dermatose bovine et de blocages agricoles persistants, avec une remobilisation annoncée début janvier

PARIS: Emmanuel Macron reçoit mardi après-midi les syndicats agricoles pour parler de l'accord UE-Mercosur auquel ils sont opposés mais le sujet de la dermatose bovine sera difficile à éviter au regard des blocages routiers qui persistent sur le terrain.

La FNSEA, les Jeunes agriculteurs (JA), la Coordination rurale et la Confédération paysanne sont reçus à 16H30, ont-ils annoncé à l'AFP.

C'est la première rencontre entre le chef de l'Etat et les syndicats depuis début décembre et l'amorce de la crise qui secoue l'élevage français, face à la dermatose nodulaire contagieuse (DNC).

C'est aussi la première depuis l'annonce jeudi dernier du report de la signature du traité décrié entre l'UE et des pays du Mercosur, après une mobilisation de plusieurs milliers d'agriculteurs avec leurs tracteurs à Bruxelles.

Cet accord faciliterait l'entrée en Europe de viande, sucre, riz, miel et soja sud-américains, ce qui alarme les filières concernées qui affirment que ces produits ne respectent pas les mêmes normes, notamment environnementales et sanitaires, que les produits européens.

Il permettrait en revanche aux Européens d'exporter davantage de véhicules, machines, vins et spiritueux en Amérique du Sud.

Emmanuel Macron s'était félicité du report de la signature, demandant que les "avancées" réclamées par la France, mais aussi l'Italie, se concrétisent afin que "le texte change de nature".

Les syndicats agricoles sont remontés depuis des mois et demandaient au président de prendre clairement position, après que celui-ci eut déclaré en novembre être "plutôt positif" quant à la possibilité d'accepter l'accord.

Emmanuel Macron avait rencontré des représentants de différents syndicats à Toulouse mi-novembre, des manifestations ayant changé le programme d'un déplacement qui devait être consacré aux réseaux sociaux et au spatial.

- "Mercosur = NON" -

"Le message de la FNSEA au Président de la République restera inchangé, ferme et clair: Mercosur = NON", a indiqué mardi le syndicat dominant dans une déclaration à l'AFP. Son président Arnaud Rousseau fera une déclaration à la presse à l'issue. Il avait déjà rencontré le président mi-novembre.

La Coordination rurale et la Confédération paysanne, fer de lance de la contestation de la gestion de la dermatose par l'Etat et opposants historiques au traité UE-Mercosur, ont ensuite confirmé à l'AFP leur venue.

Pour ces deux syndicats, c'est la première rencontre entre le président et des représentants nationaux depuis le dernier Salon de l'agriculture.

Plusieurs sources diplomatiques ont indiqué que la nouvelle échéance visée pour la signature était désormais le 12 janvier au Paraguay.

"Nous ne nous contentons pas de nous opposer à cet accord. En l'état, nous obtenons des concessions inédites au bénéfice de nos agriculteurs, que cet accord soit signé ou qu'il ne le soit pas", a déclaré lors des questions au gouvernement mardi Jean-Noël Barrot, ministre des Affaires étrangères, citant des "mesures miroir pour garantir la réciprocité", des "contrôles douaniers" et des clauses de sauvegarde annoncées en septembre par la Commission européenne.

Les agriculteurs français ont déjà prévenu qu'ils se remobiliseraient début janvier, jugeant ces réponses insuffisantes.

Mais certains sont mobilisés depuis plus de 10 jours sur le terrain, notamment contre la stratégie gouvernementale pour lutter contre la dermatose bovine dans le Sud-Ouest, mais aussi ponctuellement plus au nord, contre le Mercosur et les autres crises qui pèsent sur le monde agricole.

En Gironde, la Coordination rurale (CR33) a annoncé organiser un "réveillon de Noël façon auberge espagnole" sur l'A63 au sud de Bordeaux.

"Le côté festif, ça permet de durer plus longtemps", résume à l'AFP Jean-Paul Ayres, porte-parole de la CR33, alors qu'un terrain de moto-cross a été improvisé sur le terre-plein central de l'autoroute.

Les bureaux centraux des syndicats se sont bien gardés d'appeler à lever les blocages, laissant les sections locales décider et appelant simplement au "repos" de leurs troupes et à une "trêve" pour certains pour mieux reprendre en janvier si nécessaire.

La mobilisation des agriculteurs a connu un léger regain lundi (35 actions mobilisant 1.200 personnes) par rapport à dimanche (23 actions), mais elle est nettement en baisse comparée à la semaine dernière (110 actions jeudi, 93 vendredi).


Vol au Louvre: une grille de protection installée sur la fenêtre empruntée par les cambrioleurs

Des ouvriers installent des grilles de protection en fer sur les fenêtres de la galerie d'Apollon du musée du Louvre, côté quai François Mitterrand, à Paris, le 23 décembre 2025, quelques semaines après que des voleurs aient utilisé un monte-meubles pour s'introduire dans le musée. (AFP)
Des ouvriers installent des grilles de protection en fer sur les fenêtres de la galerie d'Apollon du musée du Louvre, côté quai François Mitterrand, à Paris, le 23 décembre 2025, quelques semaines après que des voleurs aient utilisé un monte-meubles pour s'introduire dans le musée. (AFP)
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  • Une grille de protection a été installée sur la porte-fenêtre du Louvre utilisée lors du vol spectaculaire de bijoux du 19 octobre, dont le butin de 88 millions d’euros reste introuvable
  • Le musée renforce sa sécurité après de vives critiques : grilles supplémentaires, dispositifs anti-intrusion et vidéosurveillance accrue prévue d’ici 2026

PARIS: Une grille de protection a été installée mardi matin sur la porte-fenêtre du musée du Louvre à Paris, empruntée par les cambrioleurs lors du spectaculaire vol de bijoux du 19 octobre, a constaté un journaliste de l'AFP.

Le 19 octobre, quatre malfaiteurs ont réussi à approcher le bâtiment en camion-élévateur et à hisser deux d'entre eux jusqu'à cette fenêtre menant à la galerie d'Apollon, qui donne sur les quais de Seine, grâce à une nacelle.

Ils ont dérobé huit joyaux de la Couronne de France. Le butin, estimé à 88  millions d'euros, reste introuvable.

Depuis le cambriolage, la sécurité du musée le plus visité au monde se retrouve au cœur des critiques, le braquage ayant révélé une série de défaillances.

La grille de protection "est l'une des mesures d'urgence décidées après le vol ", a précisé mardi à l'AFP Francis Steinbock, administrateur général adjoint du musée.

Des "réflexions" sont en cours concernant la "sécurisation sur les autres fenêtres", a ajouté le responsable.

La présidente du Louvre, Laurence des Cars, avait assuré la semaine dernière devant les sénateurs français qu'une grille serait reposée "avant Noël". Elle avait précisé que la précédente avait été retirée en 2003-2004, lors d'importants travaux de restauration.

Autre chantier majeur: le renforcement de la vidéosurveillance sur les façades du palais. "Nous avons annoncé un dispositif d'une centaine de caméras positionnées autour du palais. Le marché a été signé et l'installation pourra débuter tout au long de l'année 2026 ", a précisé Francis Steinbock.

La semaine dernière, le Louvre avait également annoncé l'achèvement de la mise en place de dispositifs anti-intrusion autour du musée.

Du 15 au 18 décembre, les agents du Louvre étaient en grève pour réclamer de meilleures conditions de travail et des moyens supplémentaires pour la sécurité. Le mobilisation a été levée vendredi, mais les négociations se poursuivent entre les syndicats et le ministère de la Culture pour répondre aux inquiétudes des agents.