Le prince Faisal ben Farhane: Message du prince héritier à Biden sur la «reconnaissance de l’autre et le respect mutuel»

Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal Ben Farhane, s'exprimant lors d'une conférence de presse après la fin du sommet sur la sécurité et le développement à Djeddah (Photo, AP).
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal Ben Farhane, s'exprimant lors d'une conférence de presse après la fin du sommet sur la sécurité et le développement à Djeddah (Photo, AP).
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Publié le Dimanche 17 juillet 2022

Le prince Faisal ben Farhane: Message du prince héritier à Biden sur la «reconnaissance de l’autre et le respect mutuel»

  • Les dirigeants se concentrent sur les droits humains et les valeurs fondamentales, déclare le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhane
  • Le prince héritier a évoqué les excès américains et les violations des droits humains dans la prison d'Abu Ghraib en Irak

DJEDDAH: Le prince héritier Mohammed ben Salmane a insisté auprès du président américain Joe Biden sur la nécessité du respect mutuel et de la reconnaissance des valeurs fondamentales de chacun, a déclaré le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhane.

Le ministre répondait à une question d'Arab News lors d'une conférence de presse à Djeddah sur les entretiens entre Biden et le prince héritier.

Biden a décrit le meurtre du journaliste et auteur saoudien Jamal Khashoggi comme révoltant.

Selon le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince héritier a répondu très clairement aux propos de Biden sur l'affaire Khashoggi, affirmant que «ce crime, bien que regrettable et odieux, est quelque chose que le Royaume a pris très au sérieux, agissant d'une manière qui s’accorde avec sa position en tant que pays responsable.

Le prince Farhane a déclaré que le prince héritier avait affirmé à Biden que «ces erreurs se produisaient dans n'importe quel pays, y compris aux États-Unis.»

Selon le prince Farhane, le prince héritier a souligné le fait que les États-Unis avaient commis leurs propres erreurs «et avaient pris les mesures nécessaires pour que les responsables rendent des comptes et pour corriger les erreurs. Le Royaume s'est comporté en pays responsable et a pris les mesures nécessaires.»

Le prince héritier a évoqué les excès américains et les violations des droits humains dans la prison d'Abu Ghraib en Irak, ainsi que l'attaque de drones de 2021 en Afghanistan qui a anéanti toute une famille.

Il a affirmé que les États-Unis ont montré historiquement de quoi ils se considèrent responsables, et le Royaume a agi exactement de la même façon.

Évoquant ce qui a exactement été dit entre le prince héritier et Biden, le prince Farhane a déclaré qu'il y avait également eu une discussion sur les valeurs.

Le prince héritier a affirmé à Biden que le respect des droits humains était «une valeur fondamentale pour le Royaume, basée sur nos croyances islamiques et notre héritage arabe.»

Le prince Farhane a déclaré que le prince héritier avait précisé au dirigeant américain qu'«il était très important que les valeurs soient transmises à travers le dialogue. Essayer d'imposer vos valeurs aux autres ne sera pas efficace. Cela aura pour conséquence une réaction négative. Cela aura pour effet la réaction inverse. La bonne façon d'essayer de promouvoir vos valeurs est de montrer au monde que vous adhérez d'abord à ces valeurs.

«Et puis si vos valeurs sont valables et acceptables pour le monde, elles seront adoptées. Mais en fin de compte, on ne peut pas imposer ses valeurs par la force, et il faut comprendre — le prince héritier a été assez clair avec le président Biden — qu'en fin de compte nous avons nos propres valeurs. Ces valeurs ne vont jamais s'aligner à 100% sur les valeurs américaines parce que nous sommes très, très fiers de nos propres traditions, de nos propres valeurs, de notre propre foi. Chaque pays veut protéger ses propres systèmes, ses propres valeurs.»

Le prince Farhane a rapporté les propos du prince héritier affirmant que «nous sommes extrêmement fiers de notre pays et de nos valeurs. Et si les États-Unis ne veulent traiter qu'avec des pays qui leur ressemblent exactement, la liste des pays va être très, très courte.»

Selon le ministre des Affaires étrangères, le message transmis à Biden était que les défis auxquels la communauté internationale se trouvait confrontée exigeaient de la coopération. «La seule façon pour nous de travailler ensemble est de nous respecter mutuellement, et cela inclut les pays qui respectent les valeurs et la souveraineté de chacun.»

Lors de la conférence de presse, le ministre des Affaires étrangères a également déclaré que les pourparlers entre l'Arabie saoudite et l'Iran avaient été positifs, mais qu'ils n'avaient pas abouti, confirmant que la «main était tendue», de l'Arabie saoudite à l'Iran, pour parvenir à des relations normales.

Le prince Faisal a déclaré que le Royaume travaillait sérieusement à parvenir à un cessez-le-feu global au Yémen, et que les Houthis devaient comprendre que les intérêts du Yémen résidaient dans la paix et la stabilité.

Il a ajouté que les armes iraniennes faisaient partie des raisons de la poursuite du conflit au Yémen, soulignant le fait que le dialogue et la diplomatie étaient les seules solutions au programme nucléaire iranien.

Le ministre a précisé qu'aucune coopération militaire ou technique avec Israël n'avait été proposée ou discutée, ajoutant qu'il n'existait pas d'«OTAN arabe.»

Le prince Fayçal a réitéré le fait qu'il n'y avait pas de discussion sur une «alliance de défense» avec Israël.

Il a évoqué la décision d'ouvrir l'espace aérien saoudien à l'aviation civile, tout en précisant que cela ne consistait aucunement en un prélude à une décision ultérieure.

Il a déclaré que le sommet de Djeddah s'était concentré sur le partenariat avec les États-Unis, qui demeurent le principal partenaire stratégique du Royaume, précisant que c’était un partenariat ancien et continu, et que les accords signés ne se sont pas faits du jour au lendemain.

Le prince Faisal a affirmé que le sommet n'a pas abordé la question de la production de pétrole, ajoutant que l'OPEP + poursuivait son travail pour évaluer les marchés et leurs besoins.

Il a réitéré la déclaration antérieure du prince héritier saoudien selon laquelle la capacité de production maximale du Royaume s'élevait à 13 millions de barils.

Concernant la crise alimentaire mondiale résultant de la guerre en Ukraine, le ministre saoudien des Affaires étrangères a déclaré que des travaux étaient en cours pour renforcer la coordination entre les pays arabes afin d'assurer la sécurité alimentaire.

Lors de l'ouverture du sommet samedi après-midi, le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a déclaré que le sommet de Djeddah se tenait à un moment où le monde était confronté à de grands défis, soulignant le fait que l'économie mondiale était liée à la stabilité des prix énergétiques.

Le président américain a quitté Djeddah après une visite de deux jours en Arabie saoudite.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Forts bombardements sur la ville de Gaza après le soutien de Rubio à Israël

La ville de Gaza a été touchée par des bombardements forts et soutenus dans la nuit de lundi à mardi, ont indiqué plusieurs témoins à l'AFP, au lendemain d'une visite à Jérusalem du secrétaire d'Etat américain qui a réitéré l'appui des Etats-Unis à Israël. (AFP)
La ville de Gaza a été touchée par des bombardements forts et soutenus dans la nuit de lundi à mardi, ont indiqué plusieurs témoins à l'AFP, au lendemain d'une visite à Jérusalem du secrétaire d'Etat américain qui a réitéré l'appui des Etats-Unis à Israël. (AFP)
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  • Marco Rubio a promis lundi au gouvernement de Benjamin Netanyahu le "soutien indéfectible" des Etats-Unis à Israël pour éliminer le mouvement islamiste palestinien Hamas dans la bande de Gaza
  • Quelques heures plus tard, de très fortes frappes se sont fait entendre dans la bande de Gaza, assiégée et affamée, selon des témoins

GAZA: La ville de Gaza a été touchée par des bombardements forts et soutenus dans la nuit de lundi à mardi, ont indiqué plusieurs témoins à l'AFP, au lendemain d'une visite à Jérusalem du secrétaire d'Etat américain qui a réitéré l'appui des Etats-Unis à Israël.

Marco Rubio a promis lundi au gouvernement de Benjamin Netanyahu le "soutien indéfectible" des Etats-Unis à Israël pour éliminer le mouvement islamiste palestinien Hamas dans la bande de Gaza.

Quelques heures plus tard, de très fortes frappes se sont fait entendre dans la bande de Gaza, assiégée et affamée, selon des témoins.

"Il y a des bombardements massifs et incessants sur la ville de Gaza et le danger ne cesse d'augmenter", a déclaré à l'AFP Ahmed Ghazal, un habitant de cette zone.

Cet homme de 25 ans a décrit une "explosion qui a violemment secoué le sol du quartier" peu après 01H00 locale mardi (22H00 GMT lundi).

"J'ai couru dans la rue, sur le site de la frappe", "trois maisons" d'un bloc résidentiel "ont été complètement rasées". "De nombreuses personnes sont emprisonnées sous les débris et on peut entendre leurs cris."

Le porte-parole de la Défense civile de la bande de Gaza, Mahmoud Bassal, a déclaré à l'AFP que "les bombardements se (poursuivaient) intensément dans toute la ville de Gaza", précisant que "le nombre de morts et de blessés (continuait) d'augmenter".

"Il y a des morts, des blessés et des personnes disparues sous les décombres suite à des frappes aériennes israéliennes visant un bloc résidentiel près de la place Al-Shawa dans la ville de Gaza", a-t-il détaillé, évoquant "un massacre majeur".

La Défense civile avait fait état de 49 Palestiniens tués lundi, dont plus de la moitié à Gaza-ville, où l'armée a intensifié ses attaques avec l'objectif de s'en emparer.

Compte tenu des restrictions imposées aux médias à Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les informations des différentes parties.

Le déplacement de M. Rubio dans la région intervient après une attaque israélienne inédite le 9 septembre au Qatar contre des chefs du Hamas.

Rassurer Doha 

Après Jérusalem, M. Rubio se rend mardi à Doha, où il devrait rencontrer le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, afin de "réaffirmer le soutien total des Etats-Unis à la sécurité et la souveraineté du Qatar après l'attaque israélienne", selon le département d'Etat.

La frappe aérienne au Qatar, pays médiateur entre Israël et le Hamas et qui abrite la plus grande base aérienne américaine de la région, avait provoqué de rares critiques de Donald Trump contre Israël.

Le président américain a assuré lundi à des journalistes dans le Bureau ovale qu'Israël "ne frappera pas au Qatar".

Réunis lundi à Doha après l'attaque israélienne, les dirigeants arabes et musulmans ont appelé à "revoir les relations diplomatiques et économiques avec Israël et à engager des poursuites à son encontre".

Le secrétaire d'Etat américain s'est montré pessimiste quant à la possibilité d'une solution "diplomatique" à Gaza, qualifiant le Hamas d'"animaux barbares".

L'offensive israélienne à Gaza a suivi l'attaque du 7-Octobre qui a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles.

Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts à Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire. L'ONU y a déclaré la famine, ce qu'Israël dément.

M. Rubio a aussi affiché la solidarité des Etats-Unis avec Israël avant un sommet coprésidé par la France et l'Arabie saoudite le 22 septembre à l'ONU, destiné à promouvoir la reconnaissance d'un Etat de Palestine, au côté d'Israël.

Une initiative largement symbolique dans la mesure où Israël s'oppose fermement à la création d'un tel Etat auquel aspirent les Palestiniens.

En soirée, le secrétaire d'Etat a rencontré à Jérusalem des familles d'otages, selon un responsable du département d'Etat. Sur les 251 personnes enlevées durant l'attaque du 7-Octobre, 47 sont encore retenues à Gaza, dont 25 décédées selon l'armée israélienne.


Attaque au Qatar: les dirigeants arabes et musulmans appellent à «revoir» les liens diplomatiques avec Israël

Les dirigeants arabes et musulmans réunis en sommet à Doha ont appelé lundi à "revoir" les liens avec Israël après l'attaque israélienne ayant ciblé des responsables du Hamas palestinien au Qatar la semaine dernière. (AFP)
Les dirigeants arabes et musulmans réunis en sommet à Doha ont appelé lundi à "revoir" les liens avec Israël après l'attaque israélienne ayant ciblé des responsables du Hamas palestinien au Qatar la semaine dernière. (AFP)
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  • Selon le texte final consulté par l'AFP, les dirigeants arabes et musulmans exhortent "tous les Etats (...) à revoir les relations diplomatiques et économiques avec Israël et à engager des poursuites à son encontre"
  • Les voisins arabes du Qatar, les Emirats arabes unis et Bahreïn, ainsi que l'Egypte, la Jordanie et le Maroc figuraient parmi les pays présents qui reconnaissent Israël

DOHA: Les dirigeants arabes et musulmans réunis en sommet à Doha ont appelé lundi à "revoir" les liens avec Israël après l'attaque israélienne ayant ciblé des responsables du Hamas palestinien au Qatar la semaine dernière.

Ce sommet conjoint exceptionnel de la Ligue arabe et de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) visait à hausser le ton face à cette attaque sans précédent à Doha, capitale du pays médiateur dans les négociations en vue d'un cessez-le-feu à Gaza.

Selon le texte final consulté par l'AFP, les dirigeants arabes et musulmans exhortent "tous les Etats (...) à revoir les relations diplomatiques et économiques avec Israël et à engager des poursuites à son encontre".

Les voisins arabes du Qatar, les Emirats arabes unis et Bahreïn, ainsi que l'Egypte, la Jordanie et le Maroc figuraient parmi les pays présents qui reconnaissent Israël.

Les dirigeants des Emirats arabes unis, de Bahreïn et du Maroc n'ont pas participé aux discussions, envoyant à leur place de hauts représentants.

La déclaration finale appelle également les Etats membres à "coordonner les efforts visant à suspendre l'adhésion d'Israël aux Nations unies".

Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio se trouvait lundi à Jérusalem - un voyage prévu avant les frappes au Qatar - pour montrer son soutien à Israël avant la reconnaissance prochaine par plusieurs pays occidentaux d'un Etat palestinien lors de l'Assemblée générale de l'ONU à la fin du mois. Il est attendu mardi à Doha.

Depuis Jérusalem, M. Rubio a affirmé le "soutien indéfectible" de son pays à Israël pour éliminer le Hamas, près de deux ans après une guerre dévastatrice dans la bande de Gaza.

"Faire échouer les négociations" 

Dans son discours d'ouverture, l'émir du Qatar, le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, a accusé Israël de vouloir "faire échouer les négociations".

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu "rêve que la région arabe devienne une sphère d'influence israélienne. Et c'est une dangereuse illusion", a-t-il poursuivi devant les dirigeants arabes et musulmans réunis à Doha, parmi lesquels les présidents palestinien, turc, iranien et égyptien ainsi que les Premiers ministres irakien et pakistanais, le roi de Jordanie et le prince héritier saoudien.

L'attaque israélienne, qui a tué cinq membres du Hamas et un membre des forces de sécurité qataries, a suscité une vague de condamnations internationales, notamment des riches monarchies du Golfe, alliées de Washington, ainsi qu'une rare réprobation des Etats-Unis, allié numéro un d'Israël mais également un proche allié du Qatar.

"Demain, ce pourrait être le tour de n'importe quelle capitale arabe ou islamique", a averti le président iranien, Massoud Pezeshkian, dont le pays avait attaqué une base américaine au Qatar lors de sa guerre de 12 jours contre Israël en juin.

"Le choix est clair. Nous devons nous unir", a-t-il martelé.

Contenir Israël 

Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, dont le pays fut le premier Etat arabe à reconnaître Israël, a prévenu que cette attaque "érige des obstacles devant toute perspective de nouveaux accords de paix et compromet même les accords existants avec des pays de la région".

Israël et son principal allié, Washington, cherchent à étendre les accords d'Abraham, qui ont établi des relations avec les Emirats arabes unis, Bahreïn et le Maroc en 2020, courtisant notamment l'Arabie saoudite, poids lourd pétrolier de la région.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a de son côté accusé le gouvernement israélien de vouloir "poursuivre les massacres et le génocide en Palestine tout en déstabilisant la région".

Les six monarchies du Conseil de coopération du Golfe (CCG), qui se sont rencontrées en marge du sommet à Doha, ont appelé les Etats-Unis à "user de leur influence" pour contenir Israël.

"Nous attendons des Etats-Unis, notre partenaire stratégique, qu'ils usent de leur influence sur Israël afin que ce pays mette fin à de tels agissements", a affirmé lors d'une conférence de presse à Doha Jassem Al-Budaiwi, le secrétaire général du CCG, qui regroupe l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, Bahreïn, le Qatar, le Koweït et Oman.


Le prince héritier saoudien rencontre des dirigeants en marge du sommet de Doha

Cette image diffusée par l'agence de presse officielle saoudienne (SPA) montre le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed bin Salman participant au sommet 2025 sur l'urgence arabo-islamique à Doha, le 15 septembre 2025. (AFP)
Cette image diffusée par l'agence de presse officielle saoudienne (SPA) montre le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed bin Salman participant au sommet 2025 sur l'urgence arabo-islamique à Doha, le 15 septembre 2025. (AFP)
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  • Le prince Mohammed a adressé ces remerciement à l’émir du Qatar après le sommet et a exprimé son soutien au pays

RIYAD: Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, a rencontré lundi plusieurs dirigeants en marge du sommet extraordinaire arabo-islamique afin de discuter de l’attaque israélienne contre le Hamas survenue la semaine dernière à Doha.

L’attaque, qui a fait six morts, a déclenché une vague de critiques, y compris de la part du président américain Donald Trump. Le Hamas affirme que ses hauts responsables ont survécu à la frappe israélienne.

Le prince Mohammed s’est entretenu avec le roi Abdallah II de Jordanie, le Premier ministre irakien Mohammed Chia Al-Soudani, le président de la République arabe syrienne Ahmad Al-Charra, le président iranien Massoud Pezeshkian et le Premier ministre pakistanais Shehbaz Sharif.

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Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane rencontre les dirigeants participant au sommet arabo-islamique à Doha, lundi. (SPA)

Le prince héritier a également dirigé la délégation du Royaume lors de la session extraordinaire du Conseil suprême du Conseil de coopération du Golfe (CCG), tenue ce lundi.

À l'issue du sommet, le prince Mohammed a envoyé un message de remerciement à l'émir du Qatar.

« Nous saluons les conclusions de la session extraordinaire du Conseil suprême du Conseil de coopération du Golfe ainsi que celles du sommet arabo-islamique d’urgence », indique le message.

« Ces sommets ont réaffirmé le soutien de l’ensemble des pays participants à la position du Qatar face à l’agression brutale dont il a été la cible, et notre rejet absolu de toute violation des principes et des normes du droit international », indique le communiqué.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com