Le télescope James Webb pourrait avoir déjà trouvé la galaxie la plus distante jamais observée

Des images capturées par le télescope spatial James Webb sont affichées sur des écrans à Times Square le 12 juillet 2022 à New York (Photo, AFP).
Des images capturées par le télescope spatial James Webb sont affichées sur des écrans à Times Square le 12 juillet 2022 à New York (Photo, AFP).
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Publié le Jeudi 21 juillet 2022

Le télescope James Webb pourrait avoir déjà trouvé la galaxie la plus distante jamais observée

  • Nommée GLASS-z13, elle nous apparaît telle qu'elle était seulement environ 300 millions d'années après le Big Bang
  • En astronomie, voir loin revient à remonter dans le temps. La lumière du Soleil met par exemple huit minutes à nous parvenir

WASHINGTON: Une semaine seulement après la révélation des premières images du télescope spatial James Webb, le plus puissant jamais conçu, celui-ci pourrait déjà avoir trouvé la galaxie la plus distante jamais observée, qui existait il y a 13,5 milliards d'années.

Nommée GLASS-z13, elle nous apparaît telle qu'elle était seulement environ 300 millions d'années après le Big Bang, soit 100 millions d'années de moins que le précédent record observé, a déclaré à l'AFP Rohan Naidu, du Centre d'astrophysique de Harvard.

Il est l'auteur principal d'une étude analysant des données issues des premières observations de James Webb, actuellement en cours. Ces données sont mises en ligne à destination de tous les astronomes de la planète.

L'une des missions principales de ce tout nouveau télescope est d'observer les premières galaxies formées après le Big Bang, survenu il y a 13,8 milliards d'années.

En astronomie, voir loin revient à remonter dans le temps. La lumière du Soleil met par exemple huit minutes à nous parvenir, et nous le voyons donc tel qu'il était il y a huit minutes. En regardant le plus loin possible, on peut donc percevoir des objets tels qu'il y a des milliards d'années.

La lumière de cette galaxie a elle été émise il y a 13,5 milliards d'années.

Cette étude n'a pas été encore vérifiée par des pairs, mais publiée en tant que "preprint" afin d'être rapidement accessible pour la communauté d'experts. Elle a été soumise à une revue scientifique pour une publication prochaine, a précisé Rohan Naidu.

Mais déjà, de nombreux astronomes commentaient avec enthousiasme cette découverte sur les réseaux sociaux.

"Les records en astronomie chancellent déjà", a tweeté Thomas Zurbuchen, administrateur associé de la Nasa en charge de la science. "Oui, j'ai tendance à n'applaudir que face à des résultats scientifiques vérifiés par les pairs. Mais ceci est très prometteur!", a-t-il ajouté à propos de l'étude.

Une autre équipe de recherche a également conclu aux mêmes résultats, selon Rohan Naidu, ce qui lui "donne confiance".

Point flou dans le cosmos

La galaxie a été observée par l'instrument NiRcam de James Webb, et détectée sur ce qu'on appelle un "champ profond", c'est-à-dire une image plus large prise avec une longue durée d'exposition afin de détecter les plus faibles lueurs.

La particularité de James Webb est de ne fonctionner que dans l'infrarouge. La lumière émise par les plus anciens objets s'est étirée et a "rougi" en chemin, passant dans cette longueur d'onde n'étant pas visible par l'oeil humain.

Pour tirer une image de cette galaxie, les données ont donc été "traduites" dans le spectre visible: elle apparaît alors comme une forme circulaire rouge, plutôt floue, et blanche en son centre.

En réalité, la vingtaine de chercheurs ayant participé à l'étude a étudié deux galaxies, l'autre étant appelée GLASS-z11, moins distante.

Elles possèdent des caractéristiques surprenantes, pour le peu qu'on en sait déjà: "Elles apparaissent assez massives", selon Rohan Naidu, et ce dès "très peu de temps après le Big Bang". "C'est quelque chose qu'on ne comprend pas vraiment", a-t-il ajouté.

A quel moment se sont-elles formées exactement? Impossible de le dire pour le moment.

"Il y a encore du travail", a déclaré le chercheur. Lui et ses collègues ont demandé davantage de temps d'observation avec le télescope pour réaliser des analyses spectroscopiques -- une technique permettant de déterminer les propriétés d'un objet lointain via l'analyse de la lumière captée. Ce qui devrait permettre de confirmer leur distance.

Le télescope James Webb avait été lancé dans l'espace il y a environ six mois. D'une valeur de 10 milliards de dollars, il a été placé à 1,5 million de kilomètres de nous.

Il a assez de carburant pour fonctionner pendant 20 ans. Les astronomes s'attendent ainsi à être abreuvés pour longtemps de nouvelles découvertes cosmiques.


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com