Au large de la côte est américaine, les requins blancs de plus en plus nombreux

Près de 300 grands requins blancs ont été équipés de balises au fil des années, et une dizaine d'entre eux sont déjà présents dans la zone, selon Gregory Skomal, biologiste spécialiste des requins pour l'Etat du Massachusetts. (AFP).
Près de 300 grands requins blancs ont été équipés de balises au fil des années, et une dizaine d'entre eux sont déjà présents dans la zone, selon Gregory Skomal, biologiste spécialiste des requins pour l'Etat du Massachusetts. (AFP).
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Publié le Lundi 25 juillet 2022

Au large de la côte est américaine, les requins blancs de plus en plus nombreux

  • Chaque année, durant les mois d'été, ces prédateurs remontent la côte atlantique des Etats-Unis, vers la Nouvelle-Angleterre. Le pic de la saison intervient entre août et octobre
  • Près de 300 grands requins blancs ont été équipés de balises au fil des années, et une dizaine d'entre eux sont déjà présents dans la zone, selon Gregory Skomal, biologiste spécialiste des requins pour l'Etat du Massachusetts

WASHINGTON : C'est un succès de protection animale aux répercussions malencontreuses: les grands requins blancs sont de plus en plus nombreux ces dernières années au large de la côte est américaine, augmentant du même coup la probabilité de rencontres malheureuses avec les nageurs.

Chaque année, durant les mois d'été, ces prédateurs remontent la côte atlantique des Etats-Unis, vers la Nouvelle-Angleterre. Le pic de la saison intervient entre août et octobre.

A Cape Cod, dans le Massachusetts, le personnage principal des "Dents de la mer" est ainsi devenu une attraction touristique, ornant casquettes et t-shirts. Mais des plages ont aussi déjà dû être temporairement fermées cette année à cause de la présence de l'animal.

Près de 300 grands requins blancs ont été équipés de balises au fil des années, et une dizaine d'entre eux sont déjà présents dans la zone, selon Gregory Skomal, biologiste spécialiste des requins pour l'Etat du Massachusetts. Il estime que plus d'une centaine de grands requins blancs peuvent passer par ces eaux chaque année.

Des régulations ont été mises en place dans l'Atlantique à partir des années 1990 pour les protéger de la pêche.

"Il y a une hausse générale de la population, que nous pensons être un rebond après (...) de très hauts niveaux de surexploitation", explique-t-il à l'AFP, même s'il reste difficile de donner une estimation précise de leur nombre.

En outre, les requins blancs ont tendance à nager de plus en plus près des côtes pour chasser l'une de leurs proies préférées: les phoques. Ils ont eux aussi été protégés, et leur nombre grossit.

Résultat: davantage de requins, s'aventurant plus près des zones de baignades.

"Les attaques de requins sont très rares, mais ces dix dernières années, on en a vu davantage", dit Gregory Skomal.

Morsures

Dans l'Etat de New York, la gouverneure vient d'annoncer des patrouilles de surveillance supplémentaires, y compris par drone ou hélicoptère.

Sur les touristiques plages de Long Island, plusieurs morsures de requins ont déjà été rapportées par la presse -- le requin blanc n'est pas forcément responsable, plusieurs autres espèces évoluant dans la région, notamment les requins-tigres et requins taureaux.

Ce nombre d'attaques est inhabituel, après trois ans sans en déplorer aucune.

Selon Gavin Naylor, directeur d'un programme de recherche sur les requins à l'Université de Floride, ce constat est lié à la présence accrue cette année de certains poissons attirant les prédateurs, possiblement à cause de courants chauds.

Mais si localement les choses peuvent ainsi fortement varier d'une année sur l'autre, au niveau mondial, environ 75 attaques de requins sont toujours enregistrées chaque année -- après une baisse à environ 60 durant les deux ans de pandémie. Le nombre de décès tourne lui autour de cinq.

Ces vingt dernières années, seuls deux décès ont été déplorés au nord du Delaware aux Etats-Unis, à Cape Cod en 2018, et dans le Maine en 2020.

Mais à l'avenir, il est raisonnable de penser que le nombre de victimes augmentera. "Il y a davantage de requins blancs, donc la probabilité va augmenter. (...) Il y aura davantage de morsures", a résumé Gavin Naylor. Pour le moment, les variations générales observées ne sont pas statistiquement significatives, selon lui.

Les surfers, qui s'aventurent plus loin dans l'eau, représentaient en 2021 la moitié des attaques non provoquées. Plus au sud, la Floride, avec ses nombreuses plages touristiques et son climat tropical, concentre toujours 60% des attaques américaines -- et près de 40% des attaques mondiales.

Limiter les risques

Les requins sont loin d'être les bêtes sanguinaires parfois dépeintes dans les films. Des études ont montré qu'ils pouvaient prendre les surfeurs ou baigneurs pour leurs proies habituelles -- notamment les requins blancs, à la vue plutôt mauvaise.

"Avec autant de gens dans l'eau dans le monde, si les requins préféraient se nourrir de proies humaines, on aurait des dizaines de milliers d'attaques chaque année", lance Gregory Skomal.

Avec le changement climatique, l'expert s'attend à ce que l'augmentation des températures de l'océan rallonge peu à peu la saison durant laquelle les requins sont présents dans le nord des Etats-Unis.

Alors que faire pour limiter les risques?

Une application existe pour que chacun puisse signaler avoir aperçu un requin.

Dans l'eau, "regardez autour de vous", conseille Nick Whitney, scientifique à l'Aquarium de Nouvelle-Angleterre. Si un grand nombre d'oiseaux chassent des poissons, "cela signifie probablement que des requins qui s'en nourrissent également sont présents".

Et en cas de morsure, le réel danger est de se vider de son sang, il est donc important de rejoindre la côte et de contrôler le saignement jusqu'à l'arrivée des secours.


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.