Les ministres priés de participer aux travaux parlementaires jusqu'à la fin de la session

Les travaux dans les hémicycles de l'Assemblée nationale et du Sénat ne reprendront que le 3 octobre. (Photo, AFP)
Les travaux dans les hémicycles de l'Assemblée nationale et du Sénat ne reprendront que le 3 octobre. (Photo, AFP)
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Publié le Mardi 26 juillet 2022

Les ministres priés de participer aux travaux parlementaires jusqu'à la fin de la session

  • la Première ministre « demande aux ministres de participer aux travaux parlementaires jusqu'à la fin de la session parlementaire», prévue pour l'heure le 7 août
  • Des séances de questions au gouvernement doivent notamment se tenir jusqu'à la fin des travaux estivaux

PARIS : Les ministres sont priés de "participer aux travaux" jusqu'à la fin de la session parlementaire prévue à ce stade le 7 août, a recommandé Elisabeth Borne dans une circulaire au gouvernement datée de vendredi.

Dans la circulaire intitulée "organisation de la permanence gouvernementale pendant la période des congés d'été", dont l'AFP a obtenu une copie mardi, la Première ministre "demande aux ministres de participer aux travaux parlementaires jusqu'à la fin de la session parlementaire", prévue pour l'heure le 7 août.

Des séances de questions au gouvernement doivent notamment se tenir jusqu'à la fin des travaux estivaux.

Cette session est la première depuis les législatives à l'issue desquelles le gouvernement a été privé de majorité absolue, ce qui ralentit voire perturbe les débats, qui s'avèrent particulièrement houleux. Plusieurs amendements aux textes sur le pouvoir d'achat ont ainsi été adoptés contre la volonté du gouvernement.

La même circulaire indique, en outre, que le dernier Conseil des ministres avant la pause estivale aura lieu vendredi 29 juillet, et le premier de la rentrée se tiendra le 24 août.

Entre la fin de la session et le 24 août, les ministres "qui souhaitent s'absenter devront choisir une destination compatible avec l'exercice de leurs responsabilités", souligne la circulaire établie par le Secrétariat général du gouvernement (SGG), qui dépend de Matignon

Pendant leur absence, les ministres devront communiquer leurs dates, leur adresse et leurs coordonnées téléphoniques et électroniques "qui permettent de les joindre en cas de nécessité", ainsi que les noms, qualités et coordonnées des personnes chargées de la permanence au ministère.

Les travaux dans les hémicycles de l'Assemblée nationale et du Sénat ne reprendront que le 3 octobre, un calendrier "qui s’inscrit dans la nouvelle méthode de compromis et de dialogue voulu par le président de la République et la Première ministre", a-t-on appris dans l'entourage du ministre des Relations avec le Parlement Franck Riester.

Ainsi, il n'y aura pas de session extraordinaire en septembre, "ce qui est inédit depuis vingt ans", a-t-on précisé. Cela correspond aussi à la volonté de la présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet (LREM), qui veut pouvoir travailler les textes de loi en amont afin de trouver des consensus avec les oppositions.

Le premier projet de loi au menu de la rentrée portera sur la prolongation des règles de l'assurance chômage, qui expirent le 31 octobre, a indiqué M. Riester en conférence des présidents de l'Assemblée nationale mardi matin, selon un participant.

Le ministre du Travail, Olivier Dussopt, avait justifié mi-juillet cette prolongation par la nécessité d'avoir le temps d'évaluer les effets de la dernière réforme entrée en vigueur fin 2021.

Pendant la campagne électorale, Emmanuel Macron a promis une nouvelle réforme pour que les règles d'indemnisation soient davantage modulées en fonction de la conjoncture.


Pour Macron, Poutine est un «ogre» qui «a besoin de continuer à manger» pour survivre

Vladimir Poutine est "un prédateur, un ogre à nos portes" qui "a besoin de continuer de manger" pour "sa propre survie", a averti mardi Emmanuel Macron, appelant les Européens à "ne pas être naïfs" face à la Russie qui sera "durablement une puissance de déstabilisation". (AFP)
Vladimir Poutine est "un prédateur, un ogre à nos portes" qui "a besoin de continuer de manger" pour "sa propre survie", a averti mardi Emmanuel Macron, appelant les Européens à "ne pas être naïfs" face à la Russie qui sera "durablement une puissance de déstabilisation". (AFP)
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  • Le président français pense que "la Russie est devenue durablement une puissance de déstabilisation et une menace potentielle pour beaucoup d'entre nous"
  • "Un pays qui investit 40% de son budget dans de tels équipements, qui a mobilisé une armée de plus d'1,3 million d'hommes, ne reviendra pas à un état de paix et un système démocratique ouvert du jour au lendemain", a-t-il prévenu

PARIS: Vladimir Poutine est "un prédateur, un ogre à nos portes" qui "a besoin de continuer de manger" pour "sa propre survie", a averti mardi Emmanuel Macron, appelant les Européens à "ne pas être naïfs" face à la Russie qui sera "durablement une puissance de déstabilisation".

"Depuis 2007-2008 (l'intervention russe en Géorgie, ndlr), le président Poutine a rarement tenu ses engagements. Il a constamment été une puissance de déstabilisation. Et il a cherché à revoir les frontières pour étendre son pouvoir", a souligné le président français dans un entretien sur LCI.

Le président français pense que "la Russie est devenue durablement une puissance de déstabilisation et une menace potentielle pour beaucoup d'entre nous".

"Un pays qui investit 40% de son budget dans de tels équipements, qui a mobilisé une armée de plus d'1,3 million d'hommes, ne reviendra pas à un état de paix et un système démocratique ouvert du jour au lendemain", a-t-il prévenu.

"Donc, y compris pour sa propre survie, il (Poutine) a besoin de continuer de manger. Voilà. Et donc c'est un prédateur, c'est un ogre à nos portes. Je ne dis pas que dès demain, c'est la France qui sera attaquée, mais enfin c'est une menace pour les Européens (...) Il ne faut pas être naïfs", a insisté le chef de l'État.

Cet entretien a été réalisé à l'issue de la réunion à Washington entre Donald Trump et plusieurs dirigeants européens où a été annoncée la tenue d'une rencontre entre Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine.

Mais, dans un autre entretien à la chaîne américaine NBC News, Emmanuel Macron n'a pas caché qu'il ne partageait pas l'optimisme de Donald Trump sur la possibilité d'arriver à un accord de paix.

"Quand je regarde la situation et les faits, je ne vois pas le président Poutine vouloir la paix maintenant mais peut-être je suis trop pessimiste", a-t-il déclaré.


Rencontre Zelensky-Poutine: Macron plaide pour Genève

 La rencontre entre Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine devrait avoir lieu en Europe, a indiqué le président français Emmanuel Macron qui plaide pour qu'elle se tienne à Genève. (AFP)
La rencontre entre Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine devrait avoir lieu en Europe, a indiqué le président français Emmanuel Macron qui plaide pour qu'elle se tienne à Genève. (AFP)
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  • "Ce sera un pays neutre, et donc peut-être la Suisse, je plaide pour Genève, ou un autre pays. La dernière fois qu'il y a eu des discussions bilatérales, c'était à Istanbul", a-t-il rappelé
  • Sur la sécurité de l'Ukraine, le chef de l'État a annoncé l'organisation, avec le Royaume-Uni, d'une réunion dès ce mardi à midi de la 'coalition des volontaires', "les 30 pays qui travaillent sur des garanties de sécurité "

PARIS: La rencontre entre Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine devrait avoir lieu en Europe, a indiqué le président français Emmanuel Macron qui plaide pour qu'elle se tienne à Genève.

"Plus qu'une hypothèse, c'est même la volonté collective", a déclaré M. Macron dans un entretien diffusé mardi sur LCI, interrogé sur la tenue en Europe de cette rencontre annoncée à l'issue de la réunion à Washington entre Donald Trump et plusieurs dirigeants européens.

"Ce sera un pays neutre, et donc peut-être la Suisse, je plaide pour Genève, ou un autre pays. La dernière fois qu'il y a eu des discussions bilatérales, c'était à Istanbul", a-t-il rappelé.

Sur la sécurité de l'Ukraine, le chef de l'État a annoncé l'organisation, avec le Royaume-Uni, d'une réunion dès ce mardi à midi de la 'coalition des volontaires', "les 30 pays qui travaillent sur des garanties de sécurité pour les tenir au courant de ce qui a été décidé".

"Dans la foulée, on lance le travail concret avec les Américains et donc, dès demain (mardi), nos conseillers diplomatiques, ministres, chefs d'état major lancent le travail pour voir qui est prêt à faire quoi".

Sur les concessions territoriales, "c'est à l'Ukraine de les faire (...) L'Ukraine fera les concessions qu'elle estime justes et bonnes", a-t-il dit.

"En tout cas, faisons très attention quand on parle d'une reconnaissance de droit. N'actons pas des reconnaissances de droit, c'est-à-dire que des pays garants de l'ordre international puissent dire 'on peut prendre des territoires par force' parce qu'on ouvre une boîte de Pandore", a-t-il prévenu.


Explosion d'une bonbonne de gaz près de Lyon: un mort, 150 évacués

Environ 150 personnes ont été évacuées et regroupées dans un centre communal mis à disposition par la Ville de Vénissieux. (AFP)
Environ 150 personnes ont été évacuées et regroupées dans un centre communal mis à disposition par la Ville de Vénissieux. (AFP)
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  • L'explosion a eu lieu vers 03H30 dans la nuit de dimanche à lundi, dans un immeuble de sept étages, a précisé la préfecture du Rhône. Il s'agit d'une copropriété, a précisé le cabinet de la mairie de Vénissieux
  • Un corps a été retrouvé dans l'appartement du 4e étage où a eu lieu l'explosion d'une bonbonne de gaz, qui serait d'origine accidentelle, selon une source policière. La victime est l'occupant de l'appartement, un homme d'environ 70 ans

LYON: Un homme est mort lundi après l'explosion d'une bonbonne de gaz qui a provoqué un incendie dans un immeuble du quartier des Minguettes à Vénissieux (Rhône), dans la banlieue sud de Lyon, a-t-on appris de sources concordantes.

L'explosion a eu lieu vers 03H30 dans la nuit de dimanche à lundi, dans un immeuble de sept étages, a précisé la préfecture du Rhône. Il s'agit d'une copropriété, a précisé le cabinet de la mairie de Vénissieux.

Un corps a été retrouvé dans l'appartement du 4e étage où a eu lieu l'explosion d'une bonbonne de gaz, qui serait d'origine accidentelle, selon une source policière. La victime est l'occupant de l'appartement, un homme d'environ 70 ans, selon la préfecture.

Les circonstances devront être confirmées par l'enquête.

Neuf personnes ont été transportées à l'hôpital pour des examens.

Environ 150 personnes ont été évacuées et regroupées dans un centre communal mis à disposition par la Ville de Vénissieux.

"On reste mobilisés en cas de besoin", indique le cabinet de la mairie.

Un important dispositif a été déployé: 90 sapeurs-pompiers et 40 engins ont été mobilisés au plus fort de l'intervention des secours. Le préfet délégué pour la défense et la sécurité s'est rendu sur place lundi matin.

"Après avoir procédé à des vérifications, afin de s'assurer de la solidité de l'édifice, la moitié des occupants de l'immeuble vont pouvoir réintégrer leur logement dans la journée. Une opération de relogement est en cours par la commune de Vénissieux, pour le reste des résidents", a indiqué la préfecture.