Mort en Inde d'un homme contaminé par la variole du singe, selon les autorités

Le ministère de la Santé de l'Etat du Kerala, dans le sud de l'Inde, a précisé que des tests sur la victime de 22 ans décédée le 30 juillet «montrent que l'homme avait la variole du singe» (Photo, AFP).
Le ministère de la Santé de l'Etat du Kerala, dans le sud de l'Inde, a précisé que des tests sur la victime de 22 ans décédée le 30 juillet «montrent que l'homme avait la variole du singe» (Photo, AFP).
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Publié le Lundi 01 août 2022

Mort en Inde d'un homme contaminé par la variole du singe, selon les autorités

  • Les autorités indiennes ont annoncé lundi la mort d'un homme contaminé par la variole du singe
  • Ce décès est le quatrième lié à cette maladie hors d'Afrique

NEW DELHI: Les autorités indiennes ont annoncé lundi la mort d'un homme contaminé par la variole du singe, récemment rentré des Emirats Arabes Unis, ce qui pourrait constituer le premier cas mortel de la maladie en Asie.

Le ministère de la Santé de l'Etat du Kerala, dans le sud de l'Inde, a précisé que des tests sur la victime de 22 ans décédée le 30 juillet après avoir été testé positif "montrent que l'homme avait la variole du singe".

Ce décès est le quatrième lié à cette maladie hors d'Afrique.

L'OMS a déclenché le 24 juillet le plus haut niveau d'alerte, l'Urgence de santé publique de portée internationale (USPPI) pour renforcer la lutte contre la variole du singe, aussi appelée orthopoxvirose simienne.

La victime indienne est décédée une semaine après avoir été hospitalisée à son retour des Emirats Arabes Unis. Il n'était pas encore établi clairement si la cause du décès était la variole du singe.

"Le jeune homme n'avait pas de symptômes de variole du singe. Il a été admis à l'hôpital avec des symptômes d'encéphalite et de fatigue", a indiqué dimanche la ministre de la Santé du Kerala, Veena George, citée par le quotidien Indian Express.

Vingt personnes identifiées comme étant à haut risque ont été placées en observation, a-t-elle précisé, y compris des parents, des amis et du personnel médical, susceptibles d'avoir été en contact avec la victime.

L'Espagne a annoncé la semaine dernière deux cas de décès liés à la variole du singe, les premiers en Europe, et le Brésil un.

Il n'est toutefois pas établi précisément que la variole du singe est à l'origine de ces trois décès. Des autopsies sont encore en cours en Espagne. Au Brésil, les autorités affirment que le patient décédé avait d'autres pathologies graves.

L'Inde a enregistré au moins quatre cas de la maladie, dont le premier le 15 juillet chez un autre homme de retour au Kerala après un voyage aux Emirats Arabes Unis.

Neuf morts dans le monde

Les premières analyses effectuées sur l'homme décédé samedi ont montré qu'il était porteur du variant ouest-africain du virus et des tests complémentaires doivent encore être menés.

Selon le ministère de la Santé du Kerala, la famille n'a prévenu les médecins que le 30 juillet, soit le jour du décès, des résultats du test effectué à Dubaï le 19.

165 passagers se trouvaient à bord du même vol que lui depuis les Emirats, mais aucun d'entre eux n'a eu de contact rapproché avec le malade, a ajouté le ministère.

Au total, en comptant l'annonce de l'Inde, neuf décès ont été enregistrés dans le monde depuis mai, les cinq premiers ayant été signalés en Afrique, où la maladie est endémique et a été détectée pour la première fois chez l'homme en 1970.

La plupart des contaminations sont concentrées en Europe, où se trouvent 70% des 18 000 cas détectés depuis début mai et 25% dans les Amériques, selon le directeur de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus.

Le Bureau régional de l'OMS en Europe prévoit d'ailleurs une augmentation du nombre des décès en lien avec la variole du singe, même s'il souligne que les complications sévères restent rares et bien souvent, la maladie se guérit d'elle-même, sans nécessiter de traitement.

L'objectif doit être "d'interrompre rapidement la transmission du virus en Europe et mettre un coup d'arrêt à cette épidémie", a déclaré Catherine Smallwood, une responsable des situations d'urgence de l'OMS Europe.

Les premiers symptômes sont une forte fièvre, des ganglions lymphatiques gonflés et une éruption cutanée semblable à celle de la varicelle.

Pour l'instant, l'OMS souligne qu'il n'y a pas de vaccins pour tout le monde et recommande donc de donner la priorité à ceux qui sont le plus à risque, ceux qui sont malades et ceux qui les soignent ou font de la recherche.


Au Vatican, Léon XIV célèbre sa première messe de Noël

Le pape Léon XIV célèbre la messe de la veille de Noël à la basilique Saint-Pierre au Vatican, le 24 décembre 2025. (AFP)
Le pape Léon XIV célèbre la messe de la veille de Noël à la basilique Saint-Pierre au Vatican, le 24 décembre 2025. (AFP)
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  • À la basilique Saint-Pierre, Léon XIV célèbre sa première messe de Noël en tant que pape, plaçant son pontificat sous le signe de la charité, de l’espérance et de la dignité humaine
  • Fidèle à son appel à une paix « désarmée et désarmante », il s’apprête à renouveler ses appels à la trêve et à la paix mondiale

CITÉ DU VATICAN, SAINT-SIÈGE: Léon XIV a célébré mercredi soir la première messe de Noël de son pontificat dans la basilique Saint-Pierre au Vatican, délivrant un message de "charité et d'espérance" face aux dérives d'une "économie faussée".

Peu avant la messe, le pape américain est sorti sur le parvis de la place Saint-Pierre pour saluer les quelque 5.000 fidèles massés sous la pluie pour suivre la cérémonie sur écrans géants, faute de place à l'intérieur de la basilique.

"La basilique Saint-Pierre est très grande, mais malheureusement pas assez pour tous vous accueillir. J'admire et respecte et vous remercie pour votre courage et votre envie d'être ici ce soir", a-t-il lancé en anglais.

Devant les cardinaux, évêques, diplomates et environ 6.000 fidèles, Léon XIV, qui affiche un style plus discret que son prédécesseur François, a ensuite prononcé une homélie très religieuse sans évoquer directement de sujet d'actualité.

"Alors qu’une économie faussée conduit à traiter les hommes comme de la marchandise, Dieu se fait semblable à nous, révélant la dignité infinie de toute personne", a déclaré le pape.

"Proclamons la joie de Noël, qui est la fête de la foi, de la charité et de l’espérance", a-t-il ajouté.

Cette cérémonie commémorant la naissance du Christ, l'une des plus solennelles de l'année, a mêlé chants traditionnels et gestes symboliques. Le pape de 70 ans a décidé de la célébrer à un horaire plus tardif que sous le pontificat de François (19H30).

Autre changement majeur : Léon XIV présidera jeudi matin la messe du jour de Noël, renouant ainsi avec une tradition qui remontait au pontificat de Jean-Paul II (1978-2005).

Il prononcera ensuite à 12H00 (11H00 GMT) sa bénédiction "Urbi et Orbi" (à la ville et au monde) en mondovision depuis le balcon de la basilique, lors de laquelle le pape se livre traditionnellement à un tour d’horizon des conflits dans le monde.

Fervent défenseur d’une paix "désarmée et désarmante", le chef de l'Eglise catholique devrait y renouveler ses appels à la paix. Mardi soir, Léon XIV a déjà demandé une trêve d'un jour pour Noël dans le monde entier, disant regretter le fait que "la Russie semble avoir rejeté la demande de trêve".

Aucun texte du Nouveau testament ne précise le jour et l'heure de naissance de Jésus de Nazareth. Sa célébration le 25 décembre dans la tradition chrétienne a été choisie au IVe siècle en Occident.

Ce Noël 2025 coïncide avec la clôture du Jubilé, "Année sainte" de l'Eglise qui a attiré des millions de pèlerins à Rome.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.