Les dépenses touristiques saoudiennes ont augmenté de 52% et atteint 25,5 milliards de dollars en 2021

Les chiffres, cependant, sont tombés par rapport aux chiffres de 2019, lorsque le pays a brassé 164,6 milliards de SAR en dépenses touristiques globales. (Shutterstock)
Les chiffres, cependant, sont tombés par rapport aux chiffres de 2019, lorsque le pays a brassé 164,6 milliards de SAR en dépenses touristiques globales. (Shutterstock)
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Publié le Vendredi 05 août 2022

Les dépenses touristiques saoudiennes ont augmenté de 52% et atteint 25,5 milliards de dollars en 2021

  • Selon la Sama, le tourisme intérieur du Royaume, qui comprend les résidents partant en vacances, a grimpé de 86,6% et atteint 80,9 milliards de SAR, soit 21,6 milliards de dollars, en 2021
  • Le Royaume est déterminé à promouvoir les voyages religieux et à retrouver les niveaux de tourisme religieux prépandémiques

LE CAIRE: Les dépenses touristiques globales en Arabie saoudite, y compris celles des résidents et des étrangers, ont augmenté de 52% en 2021; elles ont atteint 95,6 milliards de riyals saoudiens (SAR), soit 25,5 milliards de dollars, contre 63,4 milliards de SAR l'année précédente, selon les données publiées par la Banque centrale saoudienne, également désignée par l’acronyme «Sama».

Les chiffres sont cependant inférieurs à ceux de 2019, lorsque le pays a brassé 164,6 milliards de SAR en dépenses touristiques globales.

Selon la Sama, le tourisme intérieur du Royaume, qui comprend les résidents partant en vacances, a grimpé de 86,6% et atteint 80,9 milliards de SAR, soit 21,6 milliards de dollars, en 2021, contre 43,35 milliards de SAR en 2020.

Les vacances et le shopping ont contribué à eux seuls à 58,2% du tourisme intérieur pour un total de 47,1 milliards de SAR.

Les visites à la famille et aux amis suivent, avec 19,1 milliards de SAR, soit 23,6% des dépenses intérieures, tandis que l'argent dépensé à des fins religieuses arrive en troisième position, avec 8,8 milliards de SAR, soit une part de 10,9%.

La durée moyenne du séjour des résidents saoudiens dans le pays est d'environ six jours, selon les données compilées par Arab News.

D'autre part, les dépenses du tourisme entrant ont chuté à 14,7 milliards de SAR en 2021, contre 20,1 milliards de SAR en 2020. Les dépenses touristiques étrangères dans le pays avaient atteint un pic de 103,4 milliards de SAR en 2019 et elles ont diminué de 80,1% puis de 26,8% les années suivantes.

La durée moyenne des voyages des non-résidents est estimée à onze jours. Le secteur du tourisme entrant religieux a connu la plus forte baisse en volume : il a chuté de 83,9% à partir de 2020 pour s'établir à seulement 1,7 milliard de SAR en 2021.

Selon les données de la Sama, le volume des dépenses des résidents à l'extérieur du Royaume lors de voyages touristiques a atteint 51,5 milliards de SAR en 2021 après avoir chuté à 22 milliards de SAR l'année précédente.

Cela représente pour ce type de tourisme une hausse considérable de 134,6%, contre une baisse de 67,7% en 2020. En outre, les résidents ont passé en moyenne environ deux semaines pour chacun de leur voyage à l'étranger, selon les données compilées par Arab News.

Il convient de mentionner que le Royaume est déterminé à promouvoir les voyages religieux et à retrouver les niveaux de tourisme religieux prépandémiques.

«Le nombre de pèlerins a considérablement diminué pendant la pandémie, mais le gouvernement vise le chiffre de 30 millions d'ici à 2030, ce qui, selon certains analystes, est ambitieux», a déclaré Abbas al-Lawati, un journaliste qui vit dans le Golfe, dans une récente publication de CNN.

«Je pense que nous avons atteint un record de voyages intérieurs l'année dernière. Et, en ce qui concerne la reprise générale du nombre total de voyages, nous avons surpassé le monde et la région – nous avons atteint 72% des niveaux prépandémie», a signalé Fahd Hamidaddin, PDG de l'Autorité saoudienne du tourisme, dans une interview accordée à Reuters.

Non seulement le Royaume a connu des progrès dans le secteur du tourisme, mais il a également fait d’importants efforts pour mettre en place un développement authentique et durable dans ce secteur.

«AlUla, par exemple, est remarquable. Il défend une durabilité qui n'est pas seulement une question de vert et de bleu, mais aussi une durabilité culturelle, sociale, environnementale et économique», a indiqué Anita Mendiratta, conseillère spéciale du secrétaire général de l'Organisation mondiale du tourisme des nations unies (OMT).

Les progrès en matière de durabilité réalisés dans le secteur du tourisme du Royaume pourraient servir d'étude de cas au niveau mondial, a déclaré Mme Mendiratta lors du 116e Conseil exécutif de l’OMT.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Choose France: Microsoft en tête d'une moisson d'investissements

Plusieurs projets d'investissements qui seront officialisés autour d'Emmanuel Macron à l'occasion du 7e sommet Choose France lundi à Versailles ont été dévoilés dimanche, avec notamment l'annonce de Microsoft d'investir quatre milliards d'euros dans des centres de données dans l'Hexagone. (AFP).
Plusieurs projets d'investissements qui seront officialisés autour d'Emmanuel Macron à l'occasion du 7e sommet Choose France lundi à Versailles ont été dévoilés dimanche, avec notamment l'annonce de Microsoft d'investir quatre milliards d'euros dans des centres de données dans l'Hexagone. (AFP).
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  • Un nouveau data center du géant américain doit être implanté dans l'est de la France, près de Mulhouse, tandis que les sites existants, en région parisienne et près de Marseille, seront étendus
  • L'annonce s'ajoute à celle d'Amazon d'investir "plus de 1,2 milliards d'euros en France" à la fois dans l'IA et le cloud à travers sa filiale Amazon Web Services, mais aussi dans la logistique d'e-commerce, avec la création de "plus de 3.000 emplois"

PARIS: Plusieurs projets d'investissements qui seront officialisés autour d'Emmanuel Macron à l'occasion du 7e sommet Choose France lundi à Versailles ont été dévoilés dimanche, avec notamment l'annonce de Microsoft d'investir quatre milliards d'euros dans des centres de données dans l'Hexagone.

Un nouveau data center du géant américain doit être implanté dans l'est de la France, près de Mulhouse, tandis que les sites existants, en région parisienne et près de Marseille, seront étendus.

"Il s'agit de l'investissement le plus important que nous ayons jamais réalisé" en France, a précisé son président Brad Smith dans un entretien à l'AFP, et l'un des plus importants à l'étranger pour l'entreprise américaine dans l'IA ces derniers mois, domaine dans lequel elle investit massivement.

L'annonce s'ajoute à celle d'Amazon d'investir "plus de 1,2 milliards d'euros en France" à la fois dans l'IA et le cloud à travers sa filiale Amazon Web Services (AWS), mais aussi dans la logistique d'e-commerce, avec la création de "plus de 3.000 emplois", a assuré dimanche l'Elysée.

Si la présidence n'a pas confirmé toutes les informations ayant filtré, ni donné de chiffre total, la 7e édition du sommet devrait produire un nombre d'annonces et un montant total "records".

Il s'agit souvent d'agrandissements d'activités existantes, avec des investissements étalés sur plusieurs années.

Autres annonces majeures, l'Américain Pfizer a confirmé s'engager à investir 500 millions d'euros pour notamment développer des médicaments et mener de nouveaux essais cliniques, et le Britannique AstraZeneca quelque 360 millions d'euros pour moderniser et agrandir ses usines. GSK doit consacrer 140 millions d'euros, notamment à son site d'Evreux.

Engrais, frites, nickel

Dans l'industrie, le plus gros projet à ce stade, en euros, concerne une potentielle usine d'engrais qui réduirait fortement les rejets de dioxyde de carbone, le premier gaz à réchauffer l'atmosphère. Le consortium européen FertigHy va annoncer envisager d'investir 1,3 milliard d'euros d'investissement pour une usine dans la Somme, à Languevoisin, selon le ministre de l'Industrie Roland Lescure dans la Tribune Dimanche.

L'usine produirait des engrais azotés sans utiliser de gaz naturel, qui est l'ingrédient historique. De l'hydrogène extrait de l'eau dans un électrolyseur permettrait de remplacer un gaz que les Européens importaient autrefois largement de Russie.

Le projet, dont la décision finale d'investissement est attendue fin 2026, est une "feuille de route pour la souveraineté européenne", a dit à l'AFP Jose Antonio de las Heras Alonso, directeur général de FertigHy.

Le géant canadien des frites surgelées McCain a annoncé dimanche 350 millions d'euros d'investissements pour augmenter ou moderniser sa production dans ses trois usines françaises.

Le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, a évoqué la création d'une usine de raffinage de nickel sur les communes de Blanquefort/Parempuyre (Nouvelle Aquitaine) par l'entreprise KL1 basée en Suisse. Et le groupe chimique belge Solvay va reconvertir son usine de La Rochelle pour "lancer prochainement la première phase d'une unité de production à grande échelle de terres rares" - indispensables aux moteurs des voitures électriques -, a annoncé Roland Lescure.

Emmanuel Macron rencontrera de son côté lundi le patron du fabriquant chinois de batteries Svolt, selon l'Elysée.

Aviation et banques 

Bruno Le Maire a également annoncé une future usine aéronautique avec la société allemande Lilium sur un site à déterminer "en Nouvelle Aquitaine, pour produire un avion régional électrique et le reconditionnement des batteries de cet avion régional électrique".

"L'investissement se monte à 400 millions d'euros, représente 850 emplois et l'entrée en service de l'usine est prévue en 2026", a-t-il poursuivi. Lilium développe en Allemagne des appareils à décollage et atterrissage verticaux.

Enfin, Bruno Le Maire a annoncé que la banque américaine Morgan Stanley, passée en trois ans de 150 à 400 salariés en France, accueillerait son nouveau campus européen à Paris (100 emplois supplémentaires).

La First Abu Dhabi Bank, principale banque émiratie, et la Zenith Bank, banque nigériane devenue l’une des principales banques panafricaines, vont s'installer à Paris, selon la même source.

M. Le Maire a souligné "la confirmation des investissements anglo-saxons mais aussi le déploiement des investisseurs financiers en dehors de pays anglo-saxons". Le ministre doit déjeuner lundi avec les représentants de grandes banques internationales.


Les problèmes de Boeing éclaboussent aussi le régulateur aérien FAA

Le régulateur américain de l'aviation civile (FAA), très critiqué après le crash de deux avions Boeing en 2019 et 2018, semble une nouvelle fois pris dans le tourbillon des problèmes de qualité qui gangrènent le constructeur américain (Photo, AFP).
Le régulateur américain de l'aviation civile (FAA), très critiqué après le crash de deux avions Boeing en 2019 et 2018, semble une nouvelle fois pris dans le tourbillon des problèmes de qualité qui gangrènent le constructeur américain (Photo, AFP).
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  • La FAA, qui a vu se succéder quatre patrons depuis août 2019, n'est pas parvenue à l'esquiver
  • L'avionneur cumule, depuis début 2023, des problèmes de production, liés à un contrôle qualité déficient

NEW YORK: Le régulateur américain de l'aviation civile (FAA), très critiqué après le crash de deux avions Boeing en 2019 et en 2018, semble de nouveau être entraîné dans le maelström des problèmes de qualité du constructeur américain.

Visé par moult enquêtes et audits aux Etats-Unis et à l'étranger, Boeing rappelle à l'envi qu'il travaille "en toute transparence et sous la supervision de la FAA".

L'avionneur cumule, depuis début 2023, des problèmes de production, liés à un contrôle qualité déficient, affectant son avion-vedette, le 737 MAX, et le 787 Dreamliner.

La perte en vol d'une porte-bouchon le 5 janvier sur un avion neuf d'Alaska Airlines a initié un jeu de dominos ayant déjà provoqué la chute de plusieurs responsables de Boeing --dont son patron Dave Calhoun, dont le départ est prévu fin 2024-- et la limitation de sa production de 737 MAX.

La FAA, qui a vu se succéder quatre patrons depuis août 2019, n'est pas parvenue à l'esquiver.

Le sénateur démocrate Richard Blumenthal, président d'une commission d'enquête sur la sécurité des Boeing, estime que "la FAA doit également rendre des comptes".

Après l'incident de janvier, le régulateur a dispatché des inspecteurs dans les usines et a donné 90 jours au constructeur pour élaborer un "plan d'action complet" visant à remédier aux nombreux problèmes de non-conformité identifiés.

Amélioration

"Je pense que la FAA fait du mieux qu'elle peut, qu'elle a grandement amélioré sa surveillance de Boeing depuis les deux accidents" du 737 MAX 8, qui ont fait 346 morts, souligne à l'AFP Jeff Guzzetti, consultant en sécurité aérienne ayant travaillé pour la FAA et l'agence d'enquête NTSB.

"Mais, effectivement, elle n'a pas repéré les problèmes de production de Boeing", constate-t-il, soulignant que depuis plusieurs décennies le dispositif de surveillance repose sur un "auto-contrôle" des fabricants.

En effet, faute de moyens financiers et humains suffisants, la FAA délègue à des employés des constructeurs --qu'elle a préalablement approuvés-- le soin de contrôler la conformité et la qualité des avions.

"Il y a conflit d'intérêts", estime Hassan Shahidi, président de la Fondation pour la sécurité du transport aérien. Le système "doit évoluer pour que la FAA ait une responsabilité plus directe de la supervision".

A l'instar de Jeff Guzzetti, il constate un accroissement de la surveillance mais estime que le régulateur doit envoyer "davantage" de ses propres inspecteurs et réduire encore la délégation d'autorité.

"Cela va prendre du temps, et nécessiter de la vigilance" d'ici là, poursuit M. Shahidi.

L'organisme est "sur la bonne voie" en termes de réorganisation, estime Richard Aboulafia, directeur du cabinet de conseil AeroDynamic Advisory. "Il n'y a rien qui ne puisse être corrigé avec une supervision et des ressources supplémentaires".

Financements «records»

Ces financements dépendent directement du Congrès. Hasard du calendrier, le Sénat a adopté jeudi la loi de financement pour cinq ans de la FAA, lui octroyant une enveloppe "record".

Ce texte "fournit à la FAA la stabilité dont elle a besoin pour accomplir sa mission première --faire progresser la sécurité aérienne", a déclaré jeudi la sénatrice démocrate Maria Cantwell, présidente de la Commission sur le Commerce et le Transport.

Selon elle, le régulateur doit incarner la "norme de référence en matière de sécurité" et cette loi, qui doit passer par la Chambre des représentants, va "booster" ses inspections dans les usines.

La pénurie de personnel qualifié, du mécanicien à l'ingénieur, a été aggravée par la pandémie et affecte toute la filière aérienne (chaîne d'approvisionnement, production, maintenance).

Et la FAA ne fait guère le poids face aux industriels, avec ses salaires et conditions bien moins alléchants.

"C'est un gros problème de recruter et de conserver les techniciens talentueux, même pour Boeing", souligne M. Guzzetti.

L'enquête sur les deux crashes a démontré que Boeing avait sciemment dissimulé à la FAA des problèmes de conception du logiciel MCAS, à l'origine des accidents, a rappelé mi-avril Joe Jacobsen, un lanceur d'alerte, devant la Commission de Richard Blumenthal.

M. Jacobsen, qui a travaillé 25 ans à la FAA après onze ans chez Boeing, a estimé que le régulateur était "trop captif" du constructeur.

Le régulateur est rattaché au ministère des Transports, dont l'inspecteur général (OIG) mène depuis juin 2022 un audit sur la supervision par la FAA de la production du 737 et du 787 --le rapport final est attendu cet été.

L'OIG avait conclu en 2021 que les "faiblesses" dans la certification et la délégation d'autorité avaient nui à la supervision du 737 MAX 8.


L’Arabie saoudite dévoilera sa feuille de route pour transformer le secteur de l’aviation en une industrie générant 2 milliards de dollars

La feuille de route soutiendra les propriétaires d’avions privés, l’Arabie saoudite cherchant à devenir un centre d’affaires. (Shutterstock)
La feuille de route soutiendra les propriétaires d’avions privés, l’Arabie saoudite cherchant à devenir un centre d’affaires. (Shutterstock)
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  • Le FAF 2024 réunira à Riyad des responsables de l’aviation de plus de cent pays, notamment des ministres, des régulateurs, des constructeurs, des compagnies aériennes et des aéroports
  • L’Arabie saoudite a revu à la hausse son objectif touristique pour 2030, le faisant passer de 100 millions à 150 millions de visiteurs en octobre 2023

RIYAD: Une feuille de route ambitieuse décrivant comment l’Arabie saoudite compte décupler la croissance de son secteur de l’aviation pour en faire une industrie générant 2 milliards de dollars (1 dollar = 0,93 euro) sera dévoilée lors d’un événement spécial au mois de mai.

Elle couvre le marché des avions d’affaires, y compris les avions charters, privés et d’entreprise, et soutiendra le développement de l’Arabie saoudite en tant que destination touristique et d’entreprise à forte valeur ajoutée au niveau mondial.

Les détails de la feuille de route seront dévoilés lors de l’édition 2024 du Future Aviation Forum (FAF), qui réunira 5 000 leaders, notamment des investisseurs privés, des opérateurs et des prestataires de services, et qui se tiendra à Riyad du 20 au 22 mai.

Cette feuille de route a été réalisée après que l’Arabie saoudite a revu à la hausse son objectif touristique pour 2030, le faisant passer de 100 millions à 150 millions de visiteurs en octobre 2023.

Le forum sera organisé par l’Autorité générale de l'aviation civile (Gaca), dont le président, Abdelaziz al-Duailej, a expliqué: «L’aviation générale est essentielle à la croissance des secteurs à forte valeur ajoutée de l’économie saoudienne, notamment le tourisme, les affaires et les événements de divertissement».

«La feuille de route de la Gaca stimulera fortement le secteur dans le Royaume en transformant les infrastructures et les réglementations, tout en développant, promouvant et améliorant les services d’aviation générale sur le marché.»

«La Gaca attend avec impatience d’accueillir les investisseurs, les opérateurs et les prestataires de services du secteur de l’aviation générale lors du Future Aviation Forum en mai, où nous présenterons ce plan ambitieux à un public mondial.»

La feuille de route soutiendra les propriétaires et les bailleurs d’avions privés, ainsi que les investisseurs, les opérateurs et les prestataires de services, grâce à des investissements coordonnés dans les infrastructures et à une rationalisation de la réglementation.

Cette annonce fait suite à la suppression par la Gaca des «restrictions sur les vols à vide», c’est-à-dire lorsqu’un avion vole sans passagers ni fret à bord, et à la simplification des exigences en matière de licences économiques pour les opérateurs et les investisseurs en octobre 2023, afin de stimuler le secteur de l’aviation générale.

Le FAF 2024 réunira à Riyad des responsables de l’aviation de plus de cent pays, notamment des ministres, des régulateurs, des constructeurs, des compagnies aériennes et des aéroports.

Il a déjà été annoncé que l’Arabie saoudite dévoilera des opportunités d’investissement évaluées à plus de 100 milliards de dollars afin de mettre en œuvre son ambitieuse Stratégie d’aviation saoudienne.

Parmi les investissements qui seront annoncés lors du forum figurent des projets et des mesures d’incitation concernant les aéroports, les compagnies aériennes, les services au sol, le fret et la logistique.

Sur les 100 milliards de dollars consacrés aux investissements, plus de 50 milliards seront alloués aux aéroports et environ 40 milliards aux nouvelles commandes d’avions. En ce qui concerne les 10 milliards de dollars restants, ils seront destinés à d’autres projets. Sur ces 10 milliards de dollars, 5 milliards seront consacrés à la mise en place de zones logistiques spéciales autour des principaux aéroports de Riyad, de Djeddah et de Dammam.

Au cours de l’édition 2022 du forum, plus de cinquante accords ont été signés et des contrats d’une valeur de 2,7 milliards de dollars ont été conclus. Lors de l’événement à venir, des annonces commerciales seront faites, la feuille de route sera dévoilée et des tables rondes seront organisées avec des experts de l’aviation générale.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com