Dernier jour des vastes manœuvres militaires chinoises autour de Taïwan

Deux navires militaires non identifiés naviguent dans les eaux proches de la côte est, vus du comté de Yilan, le 7 août 2022.  (Photo : Sam Yeh / AFP)
Deux navires militaires non identifiés naviguent dans les eaux proches de la côte est, vus du comté de Yilan, le 7 août 2022. (Photo : Sam Yeh / AFP)
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Publié le Lundi 08 août 2022

Dernier jour des vastes manœuvres militaires chinoises autour de Taïwan

  • Numéro trois des Etats-Unis, Mme Pelosi a déclenché la fureur de la Chine avec sa visite mardi et mercredi
  • L'armée chinoise a aussi lancé les plus importants exercices militaires de son histoire

PEKIN: La Chine a bouclé dimanche ses plus grandes manœuvres militaires jamais effectuées autour de Taïwan, après la visite dans l'île de la présidente de la Chambre américaine des représentants Nancy Pelosi, qui a fait plonger les relations entre Pékin et Washington au plus bas depuis des années.

Numéro trois dans la hiérarchie du pouvoir aux États-Unis, Mme Pelosi a déclenché la fureur de la Chine avec sa visite mardi et mercredi, la plus importante d'un élu américain à Taïwan en 25 ans.

Pékin, qui a toujours considéré ce territoire comme l'une de ses provinces, a réagi en suspendant une série de discussions et de coopérations sino-américaines, notamment sur le changement climatique et la défense.

L'armée chinoise a aussi entamé autour de Taïwan les plus impressionnants exercices militaires de son histoire, envoyant avions de chasse, navires de guerre, drones et missiles balistiques dans ce que les analystes considèrent comme une simulation de blocus et d'invasion de l'île.

Ces manœuvres devaient s'achever dimanche, mais ni Pékin ni Taipei n'ont confirmé dans la soirée qu'elles étaient terminées.

Tôt lundi, l'agence officielle chinoise Chine nouvelle a diffusé un communiqué sur le sujet qui ne mentionnait pas non plus la fin des manœuvres.

Les exercices ont permis de tester "des tactiques de guerre de systèmes basées sur l'information, et perfectionner et améliorer les capacités de destruction de cibles insulaires stratégiques avec des frappes de précision", a déclaré l'officier de l'armée de l'air Zhang Zhi, cité par Chine nouvelle.

Dimanche, l'armée chinoise a procédé à "des exercices pratiques conjoints en mer et dans l'espace aérien entourant l'île de Taïwan, comme prévu", avait déclaré son commandement Est, qui chapeaute l'espace maritime oriental de la Chine - et donc Taïwan.

Nouveaux exercices

La Chine compte en outre effectuer de nouveaux exercices "à tir réel" jusqu'au 15 août dans la mer Jaune, qui sépare la Chine de la péninsule coréenne.

Le ministère taïwanais de la Défense a confirmé que la Chine avait déployé "des avions, des navires et des drones" autour du détroit, "pour simuler des attaques contre l'île principale de Taïwan et contre des bateaux dans nos eaux".

Le ministère a dénombré 66 avions et 14 navires opérant dans le détroit qui sépare la Chine continentale de Taïwan, dont 22 ont traversé la ligne médiane, qui coupe en deux cet espace maritime.

Tracée unilatéralement par les États-Unis pendant la Guerre froide, cette ligne n'a jamais été reconnue par Pékin.

La Chine a aussi envoyé un drone survoler l'île taïwanaise de Kinmen, située à une dizaine de kilomètres de la ville chinoise de Xiamen, obligeant l'armée taïwanaise à tirer des fusées éclairantes, selon les autorités locales.

Le ministère taïwanais des Transports a signalé dimanche midi le retour à la normale de six des sept "zones temporaires de danger" que la Chine avait demandé aux compagnies aériennes d'éviter. "Les vols et les navigations concernés peuvent reprendre progressivement", a-t-il précisé.

La septième zone, dans les eaux à l'est de Taïwan, restera à contourner jusqu'à lundi à 10H00 (02H00 GMT), selon la même source.

Avertissement 

Pour prouver à quel point elle s'était approchée des côtes taïwanaises, l'armée chinoise a diffusé samedi une photo prise selon elle à partir d'un de ses navires de guerre, où l'on voit un bâtiment de la marine taïwanaise à quelques centaines de mètres seulement.

Ce cliché pourrait être le plus proche du littoral taïwanais jamais pris par les forces de Chine continentale.

L'armée chinoise a également rendu publique la vidéo d'un de ses pilotes de chasse montrant, de sa cabine de pilotage en plein vol, le littoral et les montagnes de Taïwan.

Selon la télévision publique chinoise CCTV, des missiles ont survolé Taïwan cette semaine, ce qui constituerait une première.

Côté taïwanais, le Premier ministre Su Tseng-chang a estimé dimanche que la Chine "utilisait l'action militaire de façon barbare" afin de perturber la paix dans le détroit de Taïwan. "Nous appelons le gouvernement chinois à ne pas brandir sa force militaire, à ne pas montrer ses muscles partout pour mettre en danger la paix de la région", a-t-il dit devant la presse.

Le ministère taïwanais des Affaires étrangères a estimé quant à lui que les manœuvres menaçaient "la région et même le monde".

Par ailleurs, un éditorial anonyme publié dimanche par la chaîne chinoise CCTV a laissé entendre que d'autres exercices "réguliers" seraient organisés du côté est de la ligne médiane.

Plusieurs experts ont expliqué à l'AFP que ces manœuvres servaient d'avertissement : l'armée chinoise semble désormais en mesure de mettre en place un blocus total de l'île et d'empêcher les forces américaines de lui venir en aide.

"Dans certains domaines, ses capacités dépassent peut-être même celles des États-Unis", note Grant Newsham, ex-officier de la marine américaine et chercheur au Japan Forum for Strategic Studies. Si "les Américains et les Japonais n'interviennent pas, les choses seront très difficiles pour Taïwan".


«J'étais dans un crash d'avion, mon Dieu!»: le choc des rescapés de l'accident de Toronto

La carcasse du Bombardier CRJ900 est noircie, une aile au moins est manquante, comme arrachée, et la queue semble partiellement détruite d'après les images publiées sur les réseaux sociaux. Alors que Koukov s'éloigne, un jet d'eau s'élève de l'autre côté de la carlingue. (AFP)
La carcasse du Bombardier CRJ900 est noircie, une aile au moins est manquante, comme arrachée, et la queue semble partiellement détruite d'après les images publiées sur les réseaux sociaux. Alors que Koukov s'éloigne, un jet d'eau s'élève de l'autre côté de la carlingue. (AFP)
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  • L'accident a fait au moins 18 blessés, dont trois graves, parmi les 80 personnes à bord de l'appareil qui reliait Minneapolis à l'aéroport Pearson de Toronto. Aucune explication n'a encore été fournie sur ses causes
  • "Nous étions à l'envers, accrochés comme des chauve-souris", a raconté un autre passager, Pete Koukov, skieur, à la chaîne américaine CNN

MONTREAL: Une passagère accrochée à l'envers sur son siège, dans l'obscurité, puis qui s'exclame en sortant de l'avion: "J'étais dans un crash d'avion, mon Dieu!" Comme Ashley Zook, plusieurs passagers ont témoigné à chaud, via les réseaux sociaux, du crash de l'appareil de Delta Air Lines qui s'est retourné à l'atterrissage lundi à Toronto.

Sur une vidéo postée sur son compte Snapchat, Ashley Zook se filme prenant conscience du spectaculaire accident qu'elle vient de vivre: on la voit le visage balayé par le vent, sur le tarmac enneigé, avec une dizaine d'autres passagers qui s'éloignent de l'appareil, couché sur le dos juste derrière eux.

L'accident a fait au moins 18 blessés, dont trois graves, parmi les 80 personnes à bord de l'appareil qui reliait Minneapolis à l'aéroport Pearson de Toronto. Aucune explication n'a encore été fournie sur ses causes.

"Nous étions à l'envers, accrochés comme des chauve-souris", a raconté un autre passager, Pete Koukov, skieur, à la chaîne américaine CNN.

Dans une vidéo postée sur son compte Instagram, il se filme en train de sortir de l'avion, aidé par une employée de la compagnie Endeavor Air, qui opérait le vol pour le compte de Delta.

"Laissez tout tomber, laissez tout tomber, allez!", enjoint-elle aux passagers, alors que certains évacuent l'appareil avec leurs sacs.

"Yo, je sors juste de cet avion", dit Koukov incrédule et avec jurons, en montrant l'appareil endommagé sur la piste balayée par des rafales de neige.

"Ca semble vraiment cool d'être vivant aujourd'hui", écrit-il encore, dans la description de sa vidéo.

La carcasse du Bombardier CRJ900 est noircie, une aile au moins est manquante, comme arrachée, et la queue semble partiellement détruite d'après les images publiées sur les réseaux sociaux. Alors que Koukov s'éloigne, un jet d'eau s'élève de l'autre côté de la carlingue.

"Notre avion s'est écrasé. Il est à l'envers", a encore raconté dans une vidéo publiée sur Facebook un autre passager, John Nelson. Sur cette séquence, on voit des personnes s'éloigner rapidement de l'appareil tout en tentant de se protéger des rafales de vent.

"La plupart des gens semblent aller bien. Nous sommes tous en train de descendre", ajoute Nelson.

Dans une vidéo partagée par Storyful, on voit l'autre côté de l'appareil et des pompiers quitter l'avion en courant, alors qu'un départ de feu est visible à l'extérieur. Plusieurs jets d'eau viennent arroser la carlingue.

Le Bureau de la sécurité des transports du Canada (BST) a annoncé avoir envoyé une équipe d'enquêteurs à la suite de l'accident. Il sera aidé par la FAA, le régulateur américain de l'aviation qui a également dépêché des inspecteurs sur place, selon le nouveau ministre américain des Transports, Sean Duffy.

L'accident de Toronto s'est ajouté à plusieurs autres accidents aériens en Amérique du Nord ces dernières semaines.

Un hélicoptère de l'armée est entré en collision avec un avion de ligne à Washington fin janvier, faisant 67 morts. Et sept personnes sont décédées début février après le crash d'un avion sanitaire.


Ukraine: les Européens s'efforcent de trouver l'unité et espèrent encore en Trump

Une "paix solide et durable" en Ukraine doit s'accompagner de "garanties de sécurité fortes et crédibles", a déclaré Emmanuel Macron. (AFP)
Une "paix solide et durable" en Ukraine doit s'accompagner de "garanties de sécurité fortes et crédibles", a déclaré Emmanuel Macron. (AFP)
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  • Le président américain Donald Trump a semé le désarroi chez ses alliés européens en parlant la semaine dernière avec son homologue russe Vladimir Poutine
  • Une "paix solide et durable" en Ukraine doit s'accompagner de "garanties de sécurité fortes et crédibles", a déclaré Emmanuel Macron mardi matin sur X

PARIS: Désarçonnés par le dialogue américano-russe sur l'Ukraine, les dirigeants de pays-clés européens, réunis en urgence lundi à Paris, ont exhorté les Etats-Unis à rester impliqués dans la sécurité en Europe, et ont tenté de parler d'une seule voix malgré leurs divisions sur l'envoi de troupes de maintien de la paix.

Le président américain Donald Trump a semé le désarroi chez ses alliés européens en parlant la semaine dernière avec son homologue russe Vladimir Poutine, faisant planer la menace de voir le Vieux Continent rester spectateur d'une négociation en tête-à-tête pour mettre fin à trois ans de guerre en Ukraine.

D'autant que l'émissaire américain Keith Kellogg a de nouveau clairement affirmé qu'il n'était pas "raisonnable ou faisable d'avoir tout le monde autour de la table".

Une "paix solide et durable" en Ukraine doit s'accompagner de "garanties de sécurité fortes et crédibles", a déclaré Emmanuel Macron mardi matin sur X à l'issue de la réunion après laquelle il a dit s'être entretenu avec les présidents Trump et Zelensky.

Le dirigeant ukrainien a aussi évoqué une "longue conversation" avec le président français.

"Nous partageons une vision commune: les garanties de sécurité doivent être robustes et fiables", a-t-il souligné sur le réseau social.

Autrement, un "cessez-le-feu fragile ne serait qu'une nouvelle tromperie de la part de la Russie et un prélude à une nouvelle guerre russe contre l'Ukraine ou d'autres nations européennes", a ajouté M. Zelensky.

Alors que les initiatives américaines semblent s'accélérer, le président français Emmanuel Macron a convoqué à la hâte un mini-sommet informel lundi avec une dizaine de dirigeants de pays européens, de l'Union européenne (UE) et de l'Otan.

De l'aveu du Premier ministre polonais Donald Tusk, tous les participants ont pris acte d'une "nouvelle phase" de la relation transatlantique.

Envoi de troupes "prématuré" 

"Nous ne serons pas en mesure d'aider efficacement l'Ukraine si nous ne prenons pas immédiatement des mesures concrètes concernant nos propres capacités de défense", a-t-il mis en garde avant la réunion.

Au sortir de celle-ci, Olaf Scholz a aussi plaidé pour un "financement" accru de cet effort, en dérogeant aux règles budgétaires sacro-saintes en Allemagne.

Mais au-delà de cette entente pour doper leur effort de défense, les Européens se sont écharpés publiquement sur un autre débat, celui de l'envoi de militaires en Ukraine pour assurer une éventuelle future trêve, pourtant au cœur des "garanties de sécurité" qu'ils sont appelés à fournir à Kiev dans des négociations avec Moscou.

M. Starmer, qui ira la semaine prochaine voir M. Trump à Washington et aimerait jouer un rôle de facilitateur entre les Etats-Unis et les Européens, s'y était dit prêt dès dimanche.

"Je suis prêt à envisager un engagement des forces britanniques au sol aux côtés d'autres si un accord de paix durable est conclu", a déclaré le Premier ministre britannique Keir Starmer à l'issue de la rencontre de plus de trois heures à l'Elysée.

"Mais il doit y avoir un soutien des Etats-Unis, car une garantie de sécurité des Etats-Unis est le seul moyen de dissuader efficacement la Russie d'attaquer à nouveau l'Ukraine", a-t-il prévenu.

Ce débat est "hautement inapproprié" et "prématuré", a en revanche protesté lundi le chancelier allemand, "un peu irrité" de le voir surgir maintenant. Donald Tusk, un fort soutien de Kiev, a aussi fait savoir que la Pologne ne déploierait pas de militaires.

Pourparlers en Arabie saoudite 

Proche à la fois de Moscou et du président américain mais non invitée à Paris, la Hongrie de Viktor Orban a quant à elle fustigé "des dirigeants européens frustrés, pro-guerre et anti-Trump" qui "se réunissent pour empêcher un accord de paix".

La rencontre de l'Elysée se tenait après une conférence sur la sécurité à Munich, où le discours hostile du vice-président américain JD Vance à l'encontre des alliés des Etats-Unis a sidéré les Européens.

Et elle inaugure un ballet diplomatique qui se poursuivra avec des pourparlers inédits américano-russes prévus mardi en Arabie saoudite. Ils concerneront en particulier de "possibles négociations sur l'Ukraine", selon le Kremlin, même si la diplomatie américaine en a minimisé la portée en assurant qu'il ne s'agirait pas du début d'une "négociation".

Le chef de l'Etat ukrainien Volodymyr Zelensky se rendra en tout cas également en Arabie saoudite mercredi, décidé à ne reconnaître aucun accord conclu sans Kiev.

Les dirigeants de l'UE Ursula von der Leyen et Antonio Costa ont assuré que la réunion de Paris avait martelé le message que l'Ukraine "mérite la paix par la force".

"La Russie menace malheureusement toute l'Europe maintenant", a mis en garde la Première ministre danoise Mette Frederiksen après la réunion.

Le rendez-vous que tous attendent désormais est le face-à-face Trump-Poutine qui devrait avoir lieu "très bientôt", selon le président américain.


Sommet de Paris : Tusk dit qu'il va appeler à augmenter «immédiatement» les dépenses de défense en Europe

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  • "Si l'Europe, et c'est le cas aujourd'hui, n'est pas en mesure de contrer le potentiel militaire de la Russie, alors nous devons immédiatement rattraper notre retard", a-t-il souligné avant de partir pour la capitale française
  • Plus tard, il a estimé dans un message sur X que si les Européens ne réussissent pas à investir massivement dans la défense dès maintenant, "nous serons obligés de dépenser dix fois plus si nous ne parvenons pas à éviter une guerre plus large"

VARSOVIE: Le Premier ministre polonais a déclaré lundi qu'il demanderait au cours du sommet d'urgence sur l'Ukraine à Paris, d'"immédiatement" renforcer les capacités de défense de l'Europe, avertissant qu'elles ne sont pas à la hauteur de celles de la Russie.

"Nous ne serons pas en mesure d'aider efficacement l'Ukraine si nous ne prenons pas immédiatement des mesures concrètes concernant nos propres capacités de défense", a dit Donald Tusk.

"Si l'Europe, et c'est le cas aujourd'hui, n'est pas en mesure de contrer le potentiel militaire de la Russie, alors nous devons immédiatement rattraper notre retard", a-t-il souligné avant de partir pour la capitale française.

Plus tard, il a estimé dans un message sur X que si les Européens ne réussissent pas à investir massivement dans la défense dès maintenant, "nous serons obligés de dépenser dix fois plus si nous ne parvenons pas à éviter une guerre plus large".

Il a également rappelé que la Pologne consacrait déjà près de 5% de son PIB à la défense.

M. Tusk a en outre affirmé que la Pologne ne dépêcherait pas de troupes en Ukraine.

"La Pologne soutiendra l'Ukraine comme elle l'a fait jusqu'à présent : sur le plan organisationnel, en fonction de nos possibilités financières, humanitaires et militaires. Nous n'envisageons pas d'envoyer des soldats polonais sur le territoire de l'Ukraine", a insisté M. Donald Tusk devant la presse.

Une dizaine de dirigeants de pays de l'Union européenne et de l'Otan se réunissent lundi à Paris avec l'objectif de définir une réponse commune pour assurer la sécurité du Vieux continent et faire face à l'"accélération" de l'action diplomatique de l'administration américaine sur l'Ukraine.

Les relations transatlantiques traversent une passe délicate, les initiatives de Donald Trump inquiétant les Européens, qui redoutent d'être exclus d'un processus sur un dossier les concernant au premier chef.

Seront présents à cette réunion présentée comme informelle : le président français Emmanuel Macron, les chefs de gouvernement de l'Allemagne, du Royaume-Uni, de l'Italie, de la Pologne, de l'Espagne, des Pays-Bas et du Danemark, ainsi que le président du Conseil européen, la présidente de la Commission européenne et le secrétaire général de l'Otan.