Le premier pilote de montgolfière saoudien compte vous faire vibrer

 La certification d'Abdelrahman Saleh al-Wohaibi le 27 juillet a marqué la réalisation d'un objectif qui a commencé en Australie en 2019 (Photo fournie).
La certification d'Abdelrahman Saleh al-Wohaibi le 27 juillet a marqué la réalisation d'un objectif qui a commencé en Australie en 2019 (Photo fournie).
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Publié le Vendredi 12 août 2022

Le premier pilote de montgolfière saoudien compte vous faire vibrer

  • Al-Wohaibi, qui a toujours été attiré par l’altitude, avait obtenu une licence et une maîtrise en génie aérospatial ainsi qu'une autre licence en gestion de navigabilité
  • «Je veux partager les connaissances et les expériences que j'ai acquises avec ceux qui s'intéressent à ce sport dans le Royaume»

DJEDDAH: Le premier Saoudien dans le Royaume à devenir pilote de montgolfière diplômé est prêt à faire profiter la communauté après sa formation «bénie et chanceuse» de trois ans.

La certification d'Abdelrahman Saleh al-Wohaibi le 27 juillet par l'Autorité générale saoudienne de l'aviation civile a marqué la réalisation d'un objectif qui a commencé en Australie en 2019.

Il a déclaré à Arab News que son rêve de devenir pilote de montgolfière s'était concrétisé alors qu'il terminait sa maîtrise en Australie il y a trois ans.

«Je me souviens de ce jour de 2019. Je regardais un groupe de montgolfières dériver lentement dans le ciel. La beauté des montgolfières se déplaçant à l’horizon paisiblement, et d’une façon quasiment sereine, est ce qui m'a le plus séduit. J'étais si près que je pouvais entendre le bruit très particulier du brûleur à gaz à flamme alors qu'il remplissait la montgolfière d'air chaud», confie Al-Wohaibi.

Al-Wohaibi, qui a toujours été attiré par l’altitude, avait obtenu une licence et une maîtrise en génie aérospatial ainsi qu'une autre licence en gestion de navigabilité.

La certification d'Abdelrahman Saleh Al-Wohaibi le 27 juillet a marqué la réalisation d'un objectif qui a commencé en Australie en 2019 (Photo fournie).

«J'étais intrigué par le vol en montgolfière, et même si j'avais participé à de nombreuses autres expériences audacieuses, celle-ci était la plus belle; c'était si paisible», précise-t-il.

Depuis ce jour de 2019, Al-Wohaibi a eu envie d’en savoir plus sur la culture et l'histoire de la montgolfière, et de se lancer dans son parcours de formation.

«C'est ce que j'ai toujours voulu faire et surtout, c'est ce que je veux partager avec mes proches dans le Royaume», indique-t-il.

Al-Wohaibi détient deux licences de pilote privé: une pour les aéronefs à voilure fixe, délivrée par le Royaume-Uni en 2015, et une autre délivrée par l'Australie en 2019.

En 2020, il a été autorisé à piloter des montgolfières par l'Australian Balloon Federation ainsi que par l'Australian Civil Aviation Safety Authority.

Terminer sa formation et obtenir son inscription «a été un honneur» et lui a «permis de faire davantage de découvertes et d'acquérir une nouvelle expérience», confie-t-il.

Il a réussi le test australien lors de sa première tentative et a terminé sa formation en cinq semaines seulement, battant ainsi le record du temps de formation le plus rapide du pays.

«Terminer le cours dans un délai aussi serré a été un exploit difficile. Normalement, les stagiaires ont besoin de douze mois pour terminer le cours. En tout cas, je suis très reconnaissant pour tout le soutien de ma famille, car le site de formation était à trois heures de route, ce qui a imposé des contraintes à ma famille, sachant que je préparais également ma maîtrise», a-t-il affirmé.

«Je me sens tellement béni et chanceux car on m'a appris à voler avec le champion national australien Paul Gibbs dans l'État australien de Victoria. Gibbs est un pilote accompli, ayant gagné de nombreux prix et de de nombreuses qualifications dans le domaine de la montgolfière.»

Al-Wohaibi a les attestations exigées pour piloter des montgolfières plus grandes transportant jusqu'à 36 passagers. Il est autorisé à voyager dans certains aéroports spéciaux», a-t-il indiqué. «Obtenir cette qualification n'est que le début ; maîtriser le vol, acquérir de nouvelles compétences et partager ses connaissances et son expérience reste l'objectif prioritaire», affirme-t-il.

Al-Wohaibi est maintenant prêt à faire profiter son pays et sa communauté en initiant les habitants du Royaume à la culture de la montgolfière, afin qu'ils puissent admirer la beauté naturelle des paysages saoudiens en toute tranquillité.

«Je veux partager les connaissances et les expériences que j'ai acquises avec ceux qui s'intéressent à ce sport dans le Royaume», déclare-t-il.

Al-Wohaibi souhaite également former de nouveaux pilotes et fonder une entreprise de vol touristique, participant ainsi à la Vision 2030 du Royaume.

Alors que le secteur du tourisme se développe en Arabie saoudite, Al-Wohaibi a eu la chance de voler au courant de cette année lors d'un spectacle de montgolfières à AlUla.

La première expérience en montgolfière a eu lieu en Arabie saoudite à AlUla en 2019 (Photo fournie).

L'événement faisait partie du festival AlUla Skies, qui a rassemblé plus de 150 vols en montgolfière sur ce site antique.

«Je constate un développement considérable dans les domaines du tourisme et des sports, et je pense que le vol en montgolfière est certainement une contribution importante», affirme Al-Wohaibi.

L'une de ses principales ambitions pour l'avenir est de posséder personnellement une montgolfière, permettant des vols dans les «plus beaux sites» du Royaume, et de partager cette expérience avec ses amis et sa famille.

«Avoir une bonne connaissance de la météo, en particulier de la météo et des particularités locales, est capital. L'Arabie saoudite présente un environnement météorologique très diversifié, ce qui constitue en soi un défi à part entière», indique Al-Wohaibi.

«Je vais voler à partir de différentes villes du Royaume. Je souhaite également participer à de nombreux événements et de nombreuses compétitions internationales de montgolfières, à l'échelle nationale et internationale.»

La première expérience en montgolfière a eu lieu en Arabie saoudite à AlUla en 2019.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.