L’Égyptien Mohammed Tarek, qui prête sa voix à deux films Warner Bros, a «le vent en poupe»

La star égyptienne des réseaux sociaux Mohammed Tarek est dentiste de profession. (Photo fournie)
La star égyptienne des réseaux sociaux Mohammed Tarek est dentiste de profession. (Photo fournie)
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Publié le Vendredi 12 août 2022

L’Égyptien Mohammed Tarek, qui prête sa voix à deux films Warner Bros, a «le vent en poupe»

  • Tarek a toujours rêvé de faire du doublage
  • Il ne se contente pas des réseaux sociaux et du métier de dentiste. Le passage à la profession d’acteur est un changement qu’il prend au sérieux

DUBAÏ: Les créateurs de contenus mènent une vie bien étrange. Prenez la star égyptienne des réseaux sociaux Mohammed Tarek, par exemple. Il est dentiste de profession – il a obtenu son diplôme cette année après six années d’études intensives en Égypte –, mais, pendant son temps libre, il réalise des vidéos comiques, parlant directement à son téléphone, le plus souvent. Il incarne plusieurs personnages en changeant sa voix et, de sa chambre, propose des parodies, assemblant les idées qui lui viennent à l’esprit lorsqu’il se réveille le matin avant d’aller au travail. Si tout le monde le décrit comme une personne humble et normale qui aime passer son temps avec ses amis et sa famille, vous auriez du mal à croire cela si vous le croisiez dans un centre commercial. Là, entouré de ses fans, il devient une superstar.

«Je me souviens encore de la première fois où on m’a interpellé, en 2016», raconte Tarek à Arab News. «Je me promenais avec ma sœur dans le centre commercial lorsqu’une fille s’est approchée de moi. Elle m’a lancé: “Salut! J’adore tes vidéos!” Je lui ai demandé: “Quoi? Tu regardes vraiment mes vidéos?” Et elle m’a répondu: “Oui, j’adorerais prendre une photo avec toi.” J’étais abasourdi. Je lui ai répondu: “Non, c’est moi qui veux prendre une photo avec toi!”»

Se faire arrêter par des inconnus est devenu une habitude pour Mohammed Tarek. (Fourni)
Se faire arrêter par des inconnus est devenu une habitude pour Mohammed Tarek. (Fourni)

Depuis, se faire arrêter par des inconnus est devenu une habitude pour Mohammed Tarek, qui a conquis des légions de fans dans la région, cumulant 4,3 millions d’abonnés sur TikTok, 2,3 sur Instagram et plus d’un demi-million sur YouTube. Il a même attiré l’attention des plus grands studios de cinéma du monde: il prêtera prochainement sa voix à Aquaman dans la version doublée en arabe – et réanimée pour que les bouches des personnages soient synchronisées avec l’arabe parlé – du film d’animation à succès de Warner Bros Krypto et les Super-Animaux. Dans la version anglaise, c’est l’humoriste néo-zélandais Jermaine Clement qui prête sa voix au personnage. Le jeune artiste égyptien ne s’attendait pas du tout à décrocher ce rôle.

«Ce n’est pas la chose la plus étrange qui me soit arrivée, mais c’est assez improbable», se rappelle-t-il. «L’appel que j’ai reçu au cours duquel on m’a proposé le rôle était fou. J’étais assis à l'université en train de travailler et quelqu’un m’a appelé. C’était un numéro inconnu. J’ai répondu et ils m’ont demandé: “Tu veux être Aquaman?” J’ai dit: “Oui, ça me va!”»

Mohammed Tarek prête sa voix à Aquaman (le deuxième personnage à partir de la gauche) dans la version arabe de Krypto et les Super-Animaux. (Photo fournie)
Mohammed Tarek prête sa voix à Aquaman (le deuxième personnage à partir de la gauche) dans la version arabe de Krypto et les Super-Animaux. (Photo fournie)

Tarek a toujours rêvé de faire du doublage. Il a créé des dizaines de personnages qui se moquent des différents archétypes de la culture égyptienne.

«J’ai toujours été fan de doublage. En grandissant, je trouvais impressionnant que les gens puissent faire passer tant d’émotions avec leur seule voix. L’animation est là, bien sûr, pour exprimer quelque chose, mais la voix est l’élément principal. C’est la voix que l’on retient. J’ai grandi en regardant des dessins animés et des films doublés en arabe, alors le fait de pouvoir entrer dans ce monde me permet de boucler la boucle; j’aime ce travail autant que je le pensais», confie Tarek.

Comme pour la plupart des humoristes, au début, le premier public de Tarek était sa famille. Il utilisait son talent pour leur remonter le moral dans les moments difficiles.

«Je suis le benjamin, j’ai deux sœurs aînées. Je me souviens que, un jour, ma sœur est rentrée de l’école en pleurs. Elle était vraiment dévastée. Mon père a essayé de la calmer, mais en vain. Je me suis dit: “Je dois arranger ça.” Alors, je me suis approché d’elle et j’ai croisé mes yeux. Je lui ai lancé: “Hé, regarde-moi!” Elle a éclaté de rire. C’est à ce moment-là que j’ai su ce que je voulais faire dans la vie», confie Tarek.

L’humoriste est né en Arabie saoudite et il s’est installé en Égypte au début de son adolescence. Là-bas, il a utilisé la comédie pour se rapprocher de ses nouveaux camarades de classe, qui étaient très différents de ceux qu’il avait connus et qui, au départ, le harcelaient. Son plan a fonctionné et il a même réussi à conquérir ses professeurs.

Après six ans d’études, Mohammed Tarek a récemment obtenu son diplôme de l’université MSA en Égypte. (Photo fournie)
Après six ans d’études, Mohammed Tarek a récemment obtenu son diplôme de l’université MSA en Égypte. (Photo fournie)

«J’écrivais des chansons sur mes professeurs en prenant les mélodies de chansons populaires et en réécrivant les paroles pour les adapter à chacun d’eux. Cela faisait rire non seulement les élèves, mais aussi les professeurs. Je montais sur l’estrade; ils s’asseyaient devant moi et adoraient ce que je faisais. Mes chansons parodiques étaient devenues un rituel annuel dans notre école», raconte-t-il.

Tarek s’est lancé dans la création de contenus aux débuts de l’ère YouTube et sur la plate-forme de vidéos courtes Vine, qui n’existe plus aujourd’hui. Mais il ne s’attendait pas vraiment à trouver un public au-delà de sa propre maison. «Chacune de mes vidéos avait été vue cinq fois: quatre d’entre elles avaient été visionnées par moi-même, et la dernière par ma mère», se rappelle-t-il en riant.

 

Cependant, en 2016, Mohammed Tarek a réalisé deux parodies dont l’esprit était similaire à celles qu’il avait l’habitude d’écrire sur ses professeurs, reprenant des chansons populaires d’Adele et de Hozier, avec de nouvelles paroles qui épousaient le point de vue de l’un de ses personnages égyptiens. Il trouvait ce qu’il faisait plutôt banal jusqu’à ce que le nombre de vues commence à grimper.

«Je me suis réveillé un jour en me demandant: “Qu’est-ce qui se passe? Pourquoi est-ce que j’ai cent mille vues?” Cette question est ensuite devenue: “Pourquoi est-ce que j’ai cinq millions de vues? Qu’est-ce qui se passe?” C’est à ce moment-là que les gens ont vraiment commencé à réagir à mes vidéos», explique Tarek.

Alors que sa notoriété grandissait, il a refusé d’abandonner ses projets et de se lancer à part entière dans la création de contenus. Il a donc décidé de poursuivre ses études et de faire des vidéos durant son temps libre. C’est un choix qu’il ne regrette pas, même aujourd’hui qu’il exerce enfin le métier de dentiste. Pour autant, jongler entre son travail et ses vidéos est plus épuisant qu’il ne le reconnaît habituellement auprès des gens.

 

«J’ai beaucoup de camarades qui travaillent dans le domaine des réseaux sociaux et ils sont épuisés par tout ce qu’ils font. J’ai également beaucoup d’amis dentistes, et tous sont éreintés. Aucun d’entre eux ne peut vraiment comprendre ce que je vis. Je suis fatigué d’être un créateur de contenus et je suis fatigué d’être un dentiste tous les jours. Qui fait cela? Chaque fois que je me sens faible, cela me frappe. Mais, pour l’instant, je vais bien», dit-il en souriant. «En ce moment, j’ai le vent en poupe.»

Et Mohammed Tarek ne se contente pas des réseaux sociaux et du métier de dentiste. Le passage à la profession d’acteur avec Krypto et les Super-Animaux est un changement qu’il prend au sérieux et qu’il a l’intention de poursuivre avec beaucoup d’application.

«En ce moment, j’essaie. J’ai commencé à suivre des ateliers de théâtre, ce qui est un grand pas pour moi, car je n’aurais jamais pris cette décision à l’époque. Personne ne l’imagine, mais, en réalité, je suis une personne très timide. J’étais le garçon timide et naïf assis dans un coin parce que je ne voulais pas avoir affaire aux gens. Une partie de moi ne se comprend pas en ce moment, mais cela ne veut pas dire que je vais m’arrêter», indique Tarek.

«J’ignore où je serai dans cinq ans. Je vais continuer à avancer, tout simplement. Si on me propose une audition, j’irai. Je vais saisir toutes les opportunités qui se présenteront à moi. Il faut travailler, vous voyez ce que je veux dire? Je le crois vraiment», déclare-t-il. «Et je sais que cela me mènera là où je suis censé être.»

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La réalisatrice marocaine Asmae El-Moudir rejoint le jury Un Certain Regard à Cannes

Asmae El-Moudir est la réalisatrice du film « La Mère de tous les mensonges » (AFP)
Asmae El-Moudir est la réalisatrice du film « La Mère de tous les mensonges » (AFP)
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  • Le Festival de Cannes a annoncé jeudi que Asmae El-Moudir fera partie du jury Un Certain Regard lors de la 77e édition de l'événement
  • Un Certain Regard met en valeur les films d'art et de découverte d'auteurs émergents

DUBAÏ: Le Festival de Cannes a annoncé jeudi que la réalisatrice, scénariste et productrice marocaine Asmae El-Moudir fera partie du jury Un Certain Regard lors de la 77e édition de l'événement, qui se tiendra du 14 au 25 mai.

Elle sera accompagnée de la scénariste et réalisatrice sénégalaise Maïmouna Doucouré, de l'actrice luxembourgeoise Vicky Krieps et du critique de cinéma, réalisateur et écrivain américain Todd McCarthy.

Xavier Dolan sera le président du jury Un Certain Regard.

L'équipe supervisera l'attribution des prix de la section Un Certain Regard, qui met en valeur les films d'art et de découverte d'auteurs émergents, à partir d'une sélection de 18 œuvres, dont huit premiers films.

Asmae El-Moudir est la réalisatrice du film « La Mère de tous les mensonges », acclamé par la critique.

Le film a remporté les honneurs de la section Un Certain Regard, ainsi que le prestigieux prix L'œil d'Or du meilleur documentaire au festival de 2023. Le film explore le parcours personnel de la réalisatrice, élucidant les mystères de l'histoire de sa famille avec pour toile de fond les émeutes du pain de 1981 à Casablanca.

Asmae El-Moudir n'est pas la seule Arabe à rejoindre l'équipe de Cannes. 

L'actrice maroco-belge Lubna Azabal a été nommée cette semaine présidente du jury des courts-métrages et de La Cinef lors du festival. Les prix La Cinef sont la sélection du festival dédiée aux écoles de cinéma.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Le plus grand projet de restauration corallienne au monde dévoilé en mer Rouge

La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an. (SPA)
La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an. (SPA)
La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an. (SPA)
La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an. (SPA)
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  • «KCRI est le plus grand projet de restauration corallienne du monde et constitue une étape importante vers la restauration des récifs à l’échelle mondiale»
  • «Les événements récents nous rappellent brutalement la crise mondiale à laquelle sont confrontés les récifs coralliens»

RIYAD: Des scientifiques de l’université des sciences et technologies du roi Abdallah (Kaust), en collaboration avec Neom, ont inauguré la première pépinière de l’Initiative de restauration corallienne de la Kaust (KCRI).

«KCRI est le plus grand projet de restauration corallienne du monde et constitue une étape importante vers la restauration des récifs à l’échelle mondiale. Une première pépinière est officiellement opérationnelle et une seconde est en cours de construction. Elles sont toutes deux situées en mer Rouge», indique un communiqué publié jeudi.

La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an.

Les chercheurs se serviront de cette installation pilote pour lancer des initiatives de restauration corallienne à grande échelle, avec notamment la pépinière de coraux terrestre la plus grande et la plus avancée au monde.

Située sur le même site, cette dernière aura une capacité décuplée et pourra produire 400 000 coraux par an. Le projet devrait être achevé en décembre 2025.

Abritant 25% des espèces marines connues, bien qu’ils couvrent moins d’1% des fonds marins, les récifs coralliens sont le fondement de nombreux écosystèmes marins. Les experts estiment que jusqu’à 90% des récifs coralliens de la planète subiront un stress thermique grave d’ici à 2050.

«Les événements récents nous rappellent brutalement la crise mondiale à laquelle sont confrontés les récifs coralliens. Nous avons donc pour ambition de trouver un moyen de faire passer les efforts de restauration actuels, à forte intensité de main-d’œuvre, à des processus industriels afin d’inverser le rythme actuel de dégradation des récifs coralliens», a expliqué le professeur Tony Chan, président de la Kaust.

Cette initiative s’aligne sur la Vision 2030 de l’Arabie saoudite et sur ses efforts pour renforcer la conservation marine en tirant parti des recherches réalisées par la Kaust sur les écosystèmes marins et en servant de plate-forme pour tester des méthodes de restauration innovantes.

«Grâce à notre partenariat de longue date avec la Kaust, nous mettrons également en lumière le rôle des récifs coralliens, qui comptent parmi les systèmes environnementaux marins les plus importants, ainsi que l’importance de leur préservation pour les générations futures», a confié le PDG de Neom, Nadhmi al-Nasr.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’Istituto Marangoni de Milan va ouvrir un campus à Riyad

Au centre, Stefania Valenti, directrice générale mondiale de l’Istituto Marangoni, et Burak Cakmak, directeur général de la Commission saoudienne de la mode. (Photo fournie)
Au centre, Stefania Valenti, directrice générale mondiale de l’Istituto Marangoni, et Burak Cakmak, directeur général de la Commission saoudienne de la mode. (Photo fournie)
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  • La mission de l’institut en Arabie saoudite sera d’explorer de nouvelles voies pour l’accompagnement des talents locaux et de générer des possibilités d’emploi
  • L’institut possède des campus à Milan, à Florence, à Dubaï, à Paris, à Londres et à Miami

RIYAD: L’Istituto Marangoni, basé à Milan, en collaboration avec la Commission saoudienne de la mode, ouvrira à Riyad un institut de formation supérieure proposant des cours spécialisés dans la mode et le luxe, avec l’intention de l’inaugurer en 2025. 

Selon un communiqué, la mission de l’institut en Arabie saoudite sera d’explorer de nouvelles voies pour l’accompagnement des talents locaux et de générer des possibilités d’emploi dans les secteurs concernés. 

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Le nouvel institut de Riyad proposera des diplômes de niveau avancé d’une durée de trois ans, dans des domaines spécifiques, comme la création de mode, la gestion de la mode, les produits de mode, le stylisme de mode et la direction créative, ainsi que la gestion des parfums et cosmétiques et le design d’intérieur. (Photo fournie) 

«Nous sommes très heureux d’établir un partenariat avec l’Istituto Marangoni. Il s’agit de l’un des principaux établissements d’enseignement mondiaux axés sur la mode et le design. Il possède de nombreux campus à travers le monde, mais c’est la première fois qu’il en ouvre un en Arabie saoudite. Il s’agit également du premier établissement d’enseignement au Royaume en tant que destination d’investissement direct étranger, ce qui montre son engagement vis-à-vis du potentiel du marché saoudien, en particulier pour les créateurs et les entreprises. Grâce à ce partenariat, nous serons en mesure de former tous les créateurs locaux en Arabie saoudite et de leur proposer des emplois», déclare à Arab News Burak Cakmak, directeur général de la Commission de la mode du ministère de la Culture d’Arabie saoudite. 

Le nouvel institut de Riyad proposera des diplômes de niveau avancé d’une durée de trois ans, dans des domaines spécifiques, comme la création de mode, la gestion de la mode, les produits de mode, le stylisme de mode et la direction créative, ainsi que la gestion des parfums et cosmétiques et le design d’intérieur. Les étudiants pourront choisir de suivre leurs études à Riyad, avec la possibilité d’intégrer le marché de la mode grâce à un stage de six mois au cours de la dernière année d’études, ou de poursuivre leurs études de licence dans n’importe quel campus international de l’Istituto Marangoni. 

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La mission de l’institut en Arabie saoudite sera d’explorer de nouvelles voies pour l’accompagnement des talents locaux et de générer des possibilités d’emploi dans les secteurs concernés. (Photo fournie) 

L’institut possède des campus à Milan, à Florence, à Dubaï, à Paris, à Londres et à Miami. 

Dans un communiqué, Stefania Valenti, directrice générale mondiale de l’Istituto Marangoni, déclare: «Nous avons établi cet important partenariat avec la Commission saoudienne de la mode parce que nous sommes convaincus qu’elle élaborera un programme solide en vue de créer un système de luxe et de mode en Arabie saoudite.» 

«Nous voulons mettre nos connaissances et nos compétences à la disposition de la nouvelle génération. Les jeunes générations – notamment les femmes – veulent pouvoir suivre des études en Arabie saoudite et non pas seulement à l’étranger», ajoute-t-elle. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com