Après la pluie, accalmie générale sur le front des incendies, les pompiers restent «vigilants»

Un pompier regarde des pins en feu près de Saint-Magne, dans le sud-ouest de la France, le 11 août 2022 (Photo, AFP).
Un pompier regarde des pins en feu près de Saint-Magne, dans le sud-ouest de la France, le 11 août 2022 (Photo, AFP).
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Publié le Dimanche 14 août 2022

Après la pluie, accalmie générale sur le front des incendies, les pompiers restent «vigilants»

  • Actuellement en vacances au fort de Brégançon (Var), le président de la République Emmanuel Macron a annoncé dimanche qu'il allait réunir l'ensemble des acteurs des départements concernés
  • Une initiative qui intervient alors que les pompiers, très sollicités depuis le début de l'été, se disent «au bord de la rupture»

HOSTENS: La fin du troisième épisode caniculaire de l'été et l'arrivée de pluies ont apporté un relatif répit dimanche aux pompiers face aux incendies, avec des feux désormais fixés en Gironde, dans la Drôme et dans le Jura.

En Gironde, près de Landiras, la pluie tombée dans la nuit de samedi à dimanche a entraîné une accalmie et permis au sous-préfet d'Arcachon de déclarer le feu "fixé", face à une situation "extrêmement favorable".

Avec un ciel nuageux, des précipitations et des températures "relativement basses" autour de 25 degrés, les pompiers pouvaient enfin "respirer" dimanche dans cette région où le feu a dévoré quelque 7 400 hectares de forêt depuis mardi.

"C'est un grand soulagement mais attention, feu fixé ne veut pas dire éteint, donc on reste extrêmement vigilants. Un très gros dispositif va rester encore plusieurs jours sur le terrain", a précisé Arnaud Mendousse, porte-parole du Sdis 33.

Les 8 000 évacués de Gironde ont reçu dimanche après-midi l'autorisation de regagner leurs domiciles mais ont été invités à faire preuve de "prudence" par le directeur des pompiers du département, Marc Vermeulen, qui a rappelé que la forêt n'était "pas sécurisée".

Situation «stabilisée» dans l'Aveyron

Entre la Lozère et l'Aveyron, autour du village aveyronnais de Mostuéjouls, la situation est désormais "stabilisée", après une reprise "virulente" entre samedi et dimanche.

"Le feu n'est pas encore fixé, mais la situation est stabilisée. Il continue de brûler dans un périmètre qui n'évolue plus. Il est sous contrôle", a précisé à l'AFP un porte-parole des pompiers de l’Aveyron, ajoutant que le dispositif devait être réduit dimanche soir.

Le soulagement était également de mise dimanche dans le Jura, où plus de 1 000 hectares ont brûlé cette semaine.

L'incendie qui a ravagé depuis mardi quelque 700 hectares dans le secteur de Vescles et Cernon a été déclaré "fixé" dimanche après-midi, selon la préfecture, notamment grâce à l'arrivée de la pluie et aux largages de produits retardant par un avion Dash.

Même schéma non loin de là à Montlainsia, où l'incendie qui a consumé 200 hectares de forêt samedi n'a plus gagné de terrain dimanche.

Dans la Drôme, le feu qui a ravagé 383 hectares de végétation depuis le 5 août a également été fixé dimanche en début d'après-midi, ont fait savoir la préfecture et les pompiers.

"Il est tombé dix millimètres de pluie ce (dimanche) matin, donc ça a fait du bien, ça nous a aidé et maintenant le feu ne progresse plus du tout", a affirmé le colonel Philippe Cassignol, chef du Codis renforcé, expliquant qu'une centaine de pompiers seront toujours mobilisés pour sécuriser l'incendie pendant "minimum" trois à quatre jours.

En Bretagne, l'incendie qui a parcouru 630 hectares dans la forêt de Brocéliande, a été déclaré "fixé" dimanche matin, comme en Maine-et-Loire, où le feu a détruit 160 hectares dans le secteur de Trélazé.

Pompiers «au bord de la rupture»

Cette amélioration sur le front des incendies est concomitante avec la fin de l'épisode caniculaire, le troisième depuis cet été. Plus aucun département n'est désormais en vigilance orange canicule.

La vigilance orange pour les orages a été levée de manière anticipée à 18H00 par Météo-France dans les sept départements concernés autour de la région lyonnaise.

Actuellement en vacances au fort de Brégançon (Var), le président de la République Emmanuel Macron a annoncé dimanche qu'il allait réunir l'ensemble des acteurs des départements concernés, une fois les feux éteints, afin de réfléchir au "modèle de prévention et de lutte contre les incendies" en France.

Une initiative qui intervient alors que les pompiers, très sollicités depuis le début de l'été, se disent "au bord de la rupture".

Dans une tribune publiée sur le site du Journal du Dimanche les organisations de pompiers réclament plus de moyens financiers. Face à un "changement climatique (qui) va s’inscrire dans la durée et nous frapper tous de plus en plus fort", "les moyens doivent s’accroître, c’est une certitude", écrivent-ils.


JO: à l'Institut Pasteur, une équipe dans les starting-block pour traquer les virus

Un ingénieur travaille sur un échantillon à la Cellule d'intervention biologique d'urgence (CIBU) de l'institut Pasteur à Paris, le 23 avril 2024. (AFP)
Un ingénieur travaille sur un échantillon à la Cellule d'intervention biologique d'urgence (CIBU) de l'institut Pasteur à Paris, le 23 avril 2024. (AFP)
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  • Dans le cas d'un agent infectieux potentiellement très dangereux pour l'homme, les analyses sont menées dans un laboratoire de type P3, «quelque part dans l'Institut Pasteur»
  • Dernier virus identifié dans ses murs: celui de la rage, après la mort d'orpailleurs dans la forêt guyanaise, «mordus par des chauves-souris vampires», rapporte le chef de la cellule

PARIS: Avec les millions de visiteurs attendus cet été en France, les JO vont brasser potentiellement autant de personnes que d'agents pathogènes: bactéries, virus et autres parasites... A l'Institut Pasteur, une équipe est sur le pied de guerre pour les traquer, si nécessaire.

"On sait qu'on risque d'être mobilisés beaucoup plus que d'habitude, mais on s'y prépare depuis 18 mois" : Jean-Claude Manuguerra en a vu d'autres.

Ce virologue à l'Institut Pasteur dirige la Cellule d’intervention biologique d’urgence (Cibu), en première ligne depuis 20 ans face aux nouveaux pathogènes.

"La cellule est née en septembre 2002, un an après les attaques du 11 septembre aux Etats-Unis, sous l'impulsion de la Direction générale de la santé", rembobine-t-il.

Cette structure fonctionnant sept jours sur sept et 24 heures sur 24 avait été lancée à l'époque après l'envoi d'enveloppes contaminées à l’anthrax aux États-Unis et différentes alertes en France - qui s'étaient révélées être des canulars.

Son rôle : surveiller et détecter tous les risques infectieux (épidémies, accidents ou utilisation potentielle d'armes d'origine biologique) pouvant menacer la sécurité sanitaire de la France.

Sars, grippe H1N1, chikungunya, Covid-19... un grand nombre de virus ont déjà circulé dans ses labos pour y être scrutés et analysés.

Les prélèvements empruntent différents "circuits" selon la nocivité supposée de l'échantillon.

Grippe ou dengue 

Dans le cas d'un agent infectieux potentiellement très dangereux pour l'homme, les analyses sont menées dans un laboratoire de type P3, "quelque part dans l'Institut Pasteur", explique M. Manuguerra, volontairement imprécis car il doit garder sa localisation secrète.

Combinaison intégrale, masque FFP3, gants et surbottes sont alors de rigueur.

Dernier virus identifié dans ses murs: celui de la rage, après la mort d'orpailleurs dans la forêt guyanaise, "mordus par des chauves-souris vampires", rapporte le chef de la cellule. Les analyses faites à Pasteur ont permis de comprendre la cause de leurs décès.

En vue des Jeux olympiques, la Cibu s'est préparée à changer d'échelle pour "diagnostiquer un éventail de virus et de bactéries beaucoup plus large que d'ordinaire".

En raison du brassage attendu de populations qui arriveront de tous les points du globe, certaines maladies pourraient en effet se propager à la faveur de l'événement sportif. Par exemple la grippe, "puisque ce sera l'hiver de l'hémisphère sud", ou la dengue, qui sévit actuellement en Amérique du Sud et aux Caraïbes.

Tests PCR, séquençage haut débit, métagénomique sont autant de techniques utilisées par la vingtaine de personnes - scientifiques, techniciens et ingénieurs - qui travaillent dans la cellule.

Séquençage d'urgence 

Pour remplir leur rôle de vigie face aux menaces infectieuses, le Covid-19 a clairement été un accélérateur.

"Quand (le variant) Omicron a pointé le bout de son nez dans le monde, les autorités sanitaires françaises voulaient savoir le plus vite possible quand il arrivait et où", se rappelle Jean-Claude Manuguerra. "En novembre 2022, on leur a proposé de mettre en place un système de séquençage d'urgence, y compris la nuit et les week-ends".

En cas de risque épidémique pendant les JO, la cellule se prépare à devoir rendre des diagnostics le plus rapidement possible.

"On a développé des tests dits +multiplex+ : à partir d'un seul échantillon, on est désormais en mesure de rechercher jusqu'à une quarantaine de virus ou bactéries et d'avoir une réponse en quelques heures", se félicite Jessica Vanhomwegen, responsable du pôle d'identification virale à la Cibu.

Parmi les plus risqués : une grippe aviaire hautement pathogène ou des cas importés d'un virus tropical comme Ebola par exemple, illustre-t-elle.

"On a ciblé les agents pathogènes les plus mortels et les plus transmissibles pour être en mesure de les détecter", rassure-t-elle.

Pour la période, la cellule a revu son organisation : quatre personnes seront mobilisées le week-end, contre deux habituellement.

Si besoin, un laboratoire mobile - une hotte entièrement hermétique dans laquelle il est possible de manipuler un prélèvement potentiellement dangereux - pourra aussi être déployée sur le terrain.

"Si une grosse épidémie apparaît, il faut qu'on soit prêt", résume Jean-Claude Manuguerra.


Recycler les déchets de l'Everest, le pari perché d'étudiants français

Cette photographie prise le 21 mai 2018 montre du matériel d'escalade mis au rebut et des déchets éparpillés autour du camp 4 du mont Everest. (AFP)
Cette photographie prise le 21 mai 2018 montre du matériel d'escalade mis au rebut et des déchets éparpillés autour du camp 4 du mont Everest. (AFP)
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  • Jugeant insuffisantes les campagnes de nettoyage, une équipe d'étudiants français s'efforce d'implanter un centre de recyclage au pied du toit du monde
  • Plus de 10 tonnes de déchets sont abandonnées chaque année sur les pentes du géant blanc, selon certaines estimations

GRENOBLE: Toujours plus fréquentés, les camps successifs menant au sommet de l'Everest sont noyés de déchets. Jugeant insuffisantes les campagnes de nettoyage, une équipe d'étudiants français s'efforce d'implanter un centre de recyclage au pied du toit du monde.

Lancé en 2020 et repris chaque année par une nouvelle génération d'étudiants surmotivés, le projet baptisé "Tri-haut pour l'Everest" espère entrer cet été dans sa phase opérationnelle malgré les obstacles techniques et bureaucratiques.

Plus de 10 tonnes de déchets sont abandonnées chaque année sur les pentes du géant blanc, selon certaines estimations, et les expéditions menées jusqu'ici consistent "en général à descendre une part des déchets un peu plus bas", expliquent les fondateurs sur leur blog.

Plus ambitieuse, l'équipe étudiante, composée cette année de cinq élèves ingénieurs de l'INP-Ense et architectes de l'ENSAG à Grenoble, cherche à concrétiser une solution "durable" pour les déchets plastiques.

Le projet, déjà repoussé et remanié plusieurs fois, consiste à bâtir un centre de gestion des déchets équipé de machines pour le tri et la revalorisation à Pangboche, 4.000 mètres d'altitude, plus haut village habité à l'année et "endroit stratégique", à mi-chemin entre les lodges et les camps de base d’altitude.

Réalisé en concertation avec les organismes locaux, notamment le Sagarmatha Pollution Control Comittee (SPCC), il prévoit la transformation sur place d'une partie des plastiques en petits objets ou figurines de yacks et le transport du reste vers Katmandou pour y être revalorisé.

«C'est l'autoroute»

Mais que ce soit le choix final du site, l'alimentation des machines dans une zone peu électrifiée et dépourvue d'accès routier ou la bureaucratie népalaise, rien n'est simple, admet l'équipe arrivée en janvier au Népal et qui vient juste d'être informée d'un nouveau délai.

Dans l'attente d'une autorisation liée au statut de parc national de la zone, la construction du centre de tri ne pourra commencer qu'en juillet, quand les étudiants seront déjà rentrés en France, explique Clémence Sangouard, jointe par l'AFP par téléphone depuis Pangboche. "On est un peu déçus de ne pas pouvoir mettre la main à la pâte au niveau de la construction", reconnaît l'étudiante-ingénieure.

"On ne s'attendait pas à faire autant d'administratif, on a découvert les démarches au fur et à mesure. Mais on a posé des fondations assez solides, ce qui fait que le projet ne peut être que durable", relativise-t-elle. "L'objectif est toujours une mise en service à l'été 2025".

Parfois dépeint comme "la plus haute décharge du monde", l'Everest accueille un nombre croissant de candidats à l'ascension. Au moins 400 alpinistes devraient la tenter ce seul printemps, a indiqué le mois dernier l'Association des opérateurs d'expédition au Népal. La saison est déjà bien lancée et sur le sentier menant au camp de base, "c'est l'autoroute", confirme Clémence Sangouard.

Conscientes du problème, les autorités népalaises ont récemment annoncé que les alpinistes devraient désormais se munir de sacs biodégradables pour ramener leurs excréments, jusqu'ici laissés sur place.

Maillon manquant

Pour renforcer leur projet, les étudiants se sont adjoint l'aide de l'ingénieur franco-irlandais Breffni Holze, qui a multiplié ces vingt dernières années les campagnes de nettoyage à haute altitude (Aconcagua, Elbrouz, Mustagh Ata...).

Il est attendu d'ici quelques jours au Népal avec une petite équipe de "nettoyeurs" dont la guide Marion Chaygneaud-Dupuy, connue pour ses ramassages d'ordures côté tibétain. Ils mèneront un mois durant une "collecte inaugurale" de déchets au camp de base du toit du monde et sur un autre sommet voisin, l'Ama Dablam (6.800 m d’altitude), suivi d'une première opération de tri.

"Le centre de tri est un maillon qui n'existait pas, qui va bénéficier aux touristes et aux populations locales", se réjouit-il. "Ils voient loin, c'est ça qui est bien avec ce projet", souligne-t-il.

Le jeune youtubeur français Inoxtag, qui a récemment annoncé vouloir à son tour gravir l'Everest et est en route pour le camp de base, est également attendu "en visite" sur le site du futur centre de Pangboche selon l'équipe. 


A 120 ans, la Foire de Paris se veut toujours populaire et dans son temps

Le prix d'entrée de la Foire de Paris est de 15 euros en semaine et 16 euros pendant les week-ends et jours fériés au tarif "caisse", et de 13 euros pour un billet acheté en ligne. (AFP).
Le prix d'entrée de la Foire de Paris est de 15 euros en semaine et 16 euros pendant les week-ends et jours fériés au tarif "caisse", et de 13 euros pour un billet acheté en ligne. (AFP).
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  • Du 1er au 12 mai, plus de 400.000 visiteurs sont attendus Porte de Versailles pour arpenter 6 halls d'exposition à la rencontre des 1.300 exposants présents lors de l'édition anniversaire
  • "120 ans, ça nous ramène en 1904, c'était il y a très longtemps et en même temps la foire est restée fidèle à elle-même, dans le sens où c'est avant tout un événement populaire, qui a traversé les décennies et des périodes compliquées"

PARIS: Isoler ou décorer sa maison, acheter un aspirateur voire même une voiture: la Foire de Paris fête ses 120 ans et veut toujours coller au plus près des tendances en matière de consommation et d'aménagement de l'habitat.

Du 1er au 12 mai, plus de 400.000 visiteurs sont attendus Porte de Versailles pour arpenter 6 halls d'exposition à la rencontre des 1.300 exposants présents lors de l'édition anniversaire de la plus grande place de commerce éphémère de France.

"120 ans, ça nous ramène en 1904, c'était il y a très longtemps et en même temps la foire est restée fidèle à elle-même, dans le sens où c'est avant tout un événement populaire, qui a traversé les décennies et des périodes compliquées en sachant toujours se réinventer et s'adapter", résume à l'AFP son directeur Steven Abajoli.

Il rappelle que la toute première édition s'était tenue au Carreau du Temple - marché couvert en plein centre de la capitale - mais que son succès avait rendu indispensable son déménagement dans un lieu plus grand: "on a asséché les marais au sud de Paris afin de créer pour la Foire de Paris un parc des expositions, devenu la porte de Versailles", où l'événement se tient depuis 1924.

Rénovation thermique, ameublement et décoration de la maison, électroménager, artisanat international et Made in France, gastronomie... sans oublier les traditionnels démonstrateurs, le prestigieux concours Lépine et son lot d'inventions, et même le championnat de France de barbecue: la Foire de Paris est "une opportunité unique de retrouver une offre extrêmement large réunie dans un seul et même endroit", relève M. Abajoli.

261 millions d'euros ont été dépensés au profit des exposants l'an dernier lors de l'événement, en achats divers mais aussi en projets d'aménagement pour la maison pour lesquels "la moitié des visiteurs viennent".

« Tour du monde »

"C'est le plus grand salon grand public d'Europe dédié à la maison. Soixante entreprises du secteur construction/rénovation seront présents pour proposer leurs services en matière de chauffage, pompes à chaleur, climatisation, salles de bains, revêtements de sols et murs, piscines, etc. Des conseillers MaPrimeRenov seront aussi présents tous les jours" pour des conseils gratuits, détaille le directeur.

Du côté du petit électroménager, "les ventes ont explosé pendant le Covid et les chiffres restent très hauts, les gens ont toujours envie de s'équiper", par exemple en machines à café, tient à souligner M. Abajoli.

L'artisanat n'est pas en reste, avec 20% d'exposants supplémentaires par rapport à l'édition précédente et la possibilité de "faire le tour du monde aux portes de Paris" avec des objets et des expériences culinaires de tous les continents.

Autre secteur en expansion au sein de la Foire de Paris, la mobilité: aux côtés de trottinettes, vélos et autres scooters électriques, les marques automobiles Renault, Dacia et BYD (champion chinois de la voiture électrique, ndlr) exposeront des modèles neufs ou d'occasion disponibles à l'achat.

Renault Retail Group, présent pour la deuxième année consécutive avec des voitures reconditionnées, fait état auprès de l'AFP d'un bilan 2023 "très positif en termes de business et de visibilité".

"On vend aussi bien sur ce type d'événement que sur un salon automobile. En revanche, sur un salon auto, à l'instar du Mondial de Paris, il n'y a pas de véhicules d'occasion à la vente, ce qui rend la Foire de Paris unique en ce sens", résume la filiale de Renault.

Le prix d'entrée de la Foire de Paris est de 15 euros en semaine et 16 euros pendant les week-ends et jours fériés au tarif "caisse", et de 13 euros pour un billet acheté en ligne.