Fusillades à Vienne: les réactions

Le chancelier autrichien Sebastian Kurz a condamné lundi soir « une attaque terroriste répugnante » (Photo, AFP)
Le chancelier autrichien Sebastian Kurz a condamné lundi soir « une attaque terroriste répugnante » (Photo, AFP)
Short Url
Publié le Mardi 03 novembre 2020

Fusillades à Vienne: les réactions

  • « Nous ne devons pas céder à la haine qui cherche à diviser nos sociétés »
  • « Les pensées du Royaume-Uni vont au peuple autrichien - nous sommes unis avec vous contre le terrorisme »

VIENNE : Réactions aux fusillades survenues dimanche en plein centre de Vienne:

Autriche

Le chancelier autrichien Sebastian Kurz a condamné lundi soir « une attaque terroriste répugnante ». « Nous ne nous laisserons jamais intimider par le terrorisme et nous combattrons ces attaques avec tous nos moyens », a-t-il écrit sur Twitter, disant ses pensées pour « les victimes, les blessés et leurs proches ».

Union européenne

« L'Europe condamne avec force cet acte lâche qui viole la vie et nos valeurs humaines. Mes pensées vont aux victimes et aux habitants de Vienne après l'horrible attaque de ce soir. Nous sommes aux côtés de l'Autriche », a tweeté le président du Conseil européen, Charles Michel, qui représente les 27.

Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, s'est dite « choquée et attristée » sur le même réseau social. « Mes pensées vont aux familles des victimes et au peuple autrichien. L'Europe est totalement solidaire de l'Autriche. Nous sommes plus forts que la haine et la terreur ».

Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, s'est dit « choqué et ému » par ces « attaques », jugeant sur Twitter qu'il s'agissait d' « un acte de lâcheté, de violence et de haine ». « Mes pensées vont aux victimes et à leurs familles ainsi qu'aux citoyens de Vienne. Nous sommes à vos côtés », a-t-il ajouté.

« Partout sur notre continent, nous sommes unis contre la violence et la haine », a pour sa part tweeté le président du Parlement européen, l'Italien David Sassoli.

Allemagne

« Nous ne devons pas céder à la haine qui cherche à diviser nos sociétés », a déclaré le ministère allemand des Affaires étrangères. « Même si l'ampleur des actes terroristes n'est pas encore déterminée, nos pensées sont avec les blessés et les victimes en ces heures difficiles », a tweeté le ministère allemand, évoquant des « nouvelles épouvantables et bouleversantes » en provenance de Vienne.

France

« Nous, Français, partageons le choc et la peine du peuple autrichien frappé ce soir par un attentat au cœur de sa capitale, Vienne. Après la France, c’est un pays ami qui est attaqué. C'est notre Europe. Nos ennemis doivent savoir à qui ils ont affaire. Nous ne céderons rien », a tweeté le président français Emmanuel Macron, en français puis en allemand.

Italie

Le Premier ministre italien a « fermement condamné » lundi les fusillades: « Il n'y a pas de place pour la haine et la violence dans notre maison européenne commune », a indiqué Giuseppe Conte sur Twitter en italien et en allemand.

Espagne

Tweet du Premier ministre espagnol Pedro Sanchez: « Attentif aux informations qui arrivent de Vienne dans une nuit de douleur face à une nouvelle attaque insensée. La haine ne fera pas plier nos sociétés. L'Europe restera ferme contre le terrorisme. Notre affection pour les familles des victimes et notre solidarité avec le peuple autrichien ».

Royaume-Uni

Tweet de Boris Johnson, le Premier ministre britannique: « Je suis profondément choqué par les terribles attentats de Vienne ce soir. Les pensées du Royaume-Uni vont au peuple autrichien - nous sommes unis avec vous contre le terrorisme ».

Grèce

Tweet du Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis: « Choqué par les horribles attaques de #Vienne. J'ai transmis à @sebastiankurz notre pleine solidarité. Nos pensées vont aux habitants de Vienne et aux autorités chargées de faire face à la situation. Nos cœurs avec les victimes et leurs proches. L'Europe se tient unie face à la terreur ».

République tchèque

Le Premier ministre Andrej Babis a exprimé sur Twitter sa « solidarité » avec les Autrichiens. « Je suis horrifié » par l'attaque de Vienne « et je veux exprimer ma solidarité à tout le peuple autrichien et à mon ami Sebastian Kurz », a-t-il déclaré.

Australie

Le Premier ministre australien Scott Morrisson s'est déclaré « profondément choqué par les épouvantables attaques terroristes » de Vienne.

M. Morrisson indique qu'il a contacté le Premier ministre Sebastian Kurz « pour  lui transmettre nos pensées, nos condoléances et notre soutien au peuple autrichien ».


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
Short Url
  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
Short Url
  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Short Url
  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.