Le festival Riyadh Home Coming propose une multitude d’activités passionnantes en famille

Le festival devrait connaître un véritable succès auprès des enfants en quête de sensations fortes, au moment où leurs vacances d’été touchent à leur fin. (Photo AN/Rahaf Jambi)
Le festival devrait connaître un véritable succès auprès des enfants en quête de sensations fortes, au moment où leurs vacances d’été touchent à leur fin. (Photo AN/Rahaf Jambi)
Le festival devrait connaître un véritable succès auprès des enfants en quête de sensations fortes, au moment où leurs vacances d’été touchent à leur fin. (Photo AN/Rahaf Jambi)
Le festival devrait connaître un véritable succès auprès des enfants en quête de sensations fortes, au moment où leurs vacances d’été touchent à leur fin. (Photo AN/Rahaf Jambi)
Le festival devrait connaître un véritable succès auprès des enfants en quête de sensations fortes, au moment où leurs vacances d’été touchent à leur fin. (Photo AN/Rahaf Jambi)
Le festival devrait connaître un véritable succès auprès des enfants en quête de sensations fortes, au moment où leurs vacances d’été touchent à leur fin. (Photo AN/Rahaf Jambi)
Le festival devrait connaître un véritable succès auprès des enfants en quête de sensations fortes, au moment où leurs vacances d’été touchent à leur fin. (Photo AN/Rahaf Jambi)
Le festival devrait connaître un véritable succès auprès des enfants en quête de sensations fortes, au moment où leurs vacances d’été touchent à leur fin. (Photo AN/Rahaf Jambi)
Le festival devrait connaître un véritable succès auprès des enfants en quête de sensations fortes, au moment où leurs vacances d’été touchent à leur fin. (Photo AN/Rahaf Jambi)
Le festival devrait connaître un véritable succès auprès des enfants en quête de sensations fortes, au moment où leurs vacances d’été touchent à leur fin. (Photo AN/Rahaf Jambi)
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Publié le Jeudi 25 août 2022

Le festival Riyadh Home Coming propose une multitude d’activités passionnantes en famille

  • Parmi les temps forts, on compte un spectacle de cirque au théâtre Mohammed al-Ali du Boulevard Riyadh City et une performance de l’artiste Rasha Rizk, connue pour les chansons en arabe de célèbres dessins animés
  • Le festival proposera aux enfants six expériences interactives dans les domaines des sciences de l'environnement, de la biologie et de la chimie

RIYAD: Voulez-vous effectuer un vol spatial virtuel vers Mars ou tester vos compétences de guerrier ninja? Ce sont deux des nombreuses activités récréatives et éducatives proposées aux jeunes Saoudiens et à leurs familles lors du festival Riyadh Home Coming dans le nord de la capitale.

Inauguré mardi par le président de l’Autorité générale pour le divertissement, Turki al-Sheikh, le festival devrait connaître un véritable succès auprès des enfants en quête de sensations fortes, au moment où leurs vacances d’été touchent à leur fin.

Parmi les surprises: des spectacles à l’image de Disney on Ice et des pièces comme University of the Rowdies, présentés pour la première fois.

Le festival, qui comprend trois zones et deux scènes, promet aux visiteurs «une expérience interactive intégrée, combinant savoir et divertissement».

Les activités sont adaptées à tous les âges et couvrent un large éventail d’intérêts. Parmi les temps forts, on compte un spectacle de cirque au théâtre Mohammed al-Ali du Boulevard Riyadh City et une performance de l’artiste Rasha Rizk, connue pour les chansons en arabe de célèbres dessins animés.

Riyadh Home Coming a également pour objectif d’aider les jeunes à prendre des décisions concernant leur future carrière professionnelle et leur emploi.

Les arts et la créativité sont fortement représentés au festival, en plus d’une large sélection de stations d’innovation et de divertissement locales et mondiales.

Outre une «expérience spatiale» simulée, un voyage virtuel vers Mars et des ateliers artistiques inspirants, le festival propose aux enfants six expériences interactives dans les domaines des sciences de l’environnement, de la biologie et de la chimie.

Une section est consacrée à l’apprentissage des langues, dont l’arabe, le japonais, le coréen et même la langue des signes.

Aliaa’ al-Omar, enseignante en langue des signes, déclare à Arab News: «Nous sommes intéressés par la diffusion de la langue des signes en tant que partenaire communautaire et nous informons les gens sur les tâches menées par la Société saoudienne pour l’interprétation en langue des signes. Nous avons une application mobile, des dictionnaires pour enfants, des activités, ainsi que des formations pour les enfants et les adultes qui veulent apprendre la langue des signes.»

La conférencière japonaise Fatima al-Inani déclare qu’elle participe au festival avec sa famille pour «jeter des ponts» entre les langues arabe et japonaise.

«Nous sommes ici pour parler de la culture japonaise. Nous évoquons les différences entre les cultures arabe et japonaise et nous apprenons aux visiteurs et aux enfants comment écrire leur nom en japonais.»

Une expérience de guerrier ninja sera également proposée pour la première fois en Arabie saoudite pour aider les enfants et leurs parents à développer leurs capacités mentales et physiques.

«Ninja Warrior est l’une des émissions les plus populaires aux États-Unis et permet au gagnant de devenir célèbre. Elle se tient pour la première fois ici dans le Royaume. C’est un cours pour enfants et adultes au cours duquel ils relèvent des défis pour mettre leurs limites physiques à l’épreuve. Cette activité permet aux parents de tisser des liens avec leurs enfants», déclare l’un des travailleurs sur le site.

Le festival Riyadh Home Coming propose une variété de restaurants, de cafés et de boutiques.

Le festival ouvre ses portes tous les jours jusqu’au 5 septembre. Les frais d’entrée s’élèvent à 20 riyals saoudiens (1 riyal = 0,27 euro) et les réservations se font via le lien:

https://www.ticketmx.com/ar/d/2010/riyadh-home-coming

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Paul Kupelian, artiste informel et chroniqueur du côté coloré de la vie

L’art de Paul Kupelian échappe aux catégories et n’obéit qu’à la nécessité de peindre. (fournie)
L’art de Paul Kupelian échappe aux catégories et n’obéit qu’à la nécessité de peindre. (fournie)
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  • A force de peindre son quotidien, ses lieux familiers et le chaos de Beyrouth, il devient le chroniqueur visuel d'événements importants comme de sa propre évolution
  • Sa signature artistique se caractérise par un style vibrant et coloré, joyeux et dynamique, ce qui ne l’empêche pas de trouver, dans les infinies nuances de sa palette lumineuse, une harmonie chromatique qui se révèle au premier coup d’œil

BEYROUTH : Figuratif ? Naïf ? L’art de Paul Kupelian échappe aux catégories et n’obéit qu’à la nécessité de peindre. Né en 1975, cet artiste autodidacte de nationalité libanaise et française dont les racines remontent à l'Arménie, a grandi dans une famille d'artistes. Il n’a que 7 ans quand sa grand-tante l’initie à la technique reine, et donc complexe, de la peinture à l’huile. Dès lors, le reste de son enfance est ébloui par d’innombrables heures passées à dessiner et à peindre tout ce qui l’entoure. Il met toute sa passion à se perfectionner, aborde de nouveaux médiums tels que l'encre de Chine, l'acrylique, le pastel gras, le fusain ou la sanguine. Savait-elle, cette bienveillante aïeule, qu’elle lui offrait à travers l'art l'exutoire thérapeutique suprême, un moyen d'exprimer ses émotions et d'affronter les complexités de la vie ?  A force de peindre son quotidien, ses lieux familiers et le chaos de Beyrouth, il devient le chroniqueur visuel d'événements importants tout comme de sa propre évolution, projetant ses troubles sur la toile et y gagnant en retour paix intérieure et stabilité.

Paul Kupelian, chroniqueur des événements et de sa propre vie (fournie)
Paul Kupelian, chroniqueur des événements et de sa propre vie (fournie)

Sa signature artistique se caractérise par un style vibrant et coloré, joyeux et dynamique, ce qui ne l’empêche pas de trouver, dans les infinies nuances de sa palette lumineuse, une harmonie chromatique qui se révèle au premier coup d’oeil. Il y a dans ses oeuvres une joie contagieuse que confirme le sourire spontané de tout spectateur qui y est confronté. Ce pouvoir n’échappe pas au regard avisé de la galeriste Nadine Begdache, commissaire de l’espace Janine Rubeiz, à Beyrouth. En 2016, elle lui offre son exposition inaugurale : "Looking at the Bright Side" (regard sur le côté lumineux de la vie). Une présentation saluée par les critiques d'art et les collectionneurs.

Paul Kupelian, chroniqueur des événements et de sa propre vie (fournie)
Paul Kupelian, chroniqueur des événements et de sa propre vie (fournie)

Qu’on ne se trompe pas sur la « naïveté » de cet artiste autodidacte. Sa profonde compréhension des proportions, de la perspective et des détails complexes, n’échappent pas à un regard averti.  Ses peintures, bien que légères, servent de canal à son engagement émotionnel. Dans ses œuvres récentes, Paul Kupelian utilise principalement la peinture acrylique à grande échelle, un médium dont il apprécie la polyvalence et le potentiel expressif.

Chroniqueur des événements et de sa propre vie (fournie)
Chroniqueur des événements et de sa propre vie (fournie)

Bien qu’il n’ait pas donné d’exposition depuis un certain temps, il confie à Arab News en français qu’il vit à présent à Dubai où il occupe poste de direction dans le retail.  « Je peins dès que j’en ai le temps, le soir et surtout les weekends » poursuit-il. « La peinture est mon exutoire, je peux y passer des heures sans voir le temps passer. Cela me permet de tout oublier et m’apporte énormément de joie » ajoute Paul Kupelian qui affirme que, comme pour beaucoup d’artistes, son art est sa thérapie. Ajoutez à cette passion celle de l’histoire, la géopolitique, la philosophie, la musique, les voyages, le sport, vous obtenez, dans chaque toile, une nouvelle fenêtre ou un nouveau miroir où chacun peut trouver une réponse à ses propres questionnements.

 


Deuxième jour de la RSFW: défilé historique de maillots de bain et dentelle élégante

La collection d’EAU comprenait des maillots de bain simples – une pièce en V profond, motifs à épaules dénudées, tops bandeau et divers paréos. (Photo fournie)
La collection d’EAU comprenait des maillots de bain simples – une pièce en V profond, motifs à épaules dénudées, tops bandeau et divers paréos. (Photo fournie)
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  • Certains looks élégants étaient associés à des couvre-chefs soyeux et à des sacs à main sophistiqués
  • La collection de Sara Altwaim, comprenait un certain nombre de robes blanches fluides en dentelle et en mousseline

MER ROUGE: La marque marocaine EAU a marqué l’histoire en lançant, vendredi, la deuxième série de défilés de la Red Sea Fashion Week. En effet, c’est la première fois que des maillots de bain font leur entrée sur un podium saoudien.

Avec la piscine scintillante de St. Regis et les palmiers ondulants en arrière-plan, la deuxième RSFW a mis en valeur l’une des pièces incontournables de l’été.

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EAU. (Photo fournie)

La collection comprenait des maillots de bain simples – une pièce en V profond, motifs à épaules dénudées, tops bandeau et divers paréos. Bleu roi, jaune moutarde, vert chasseur et rouge marron dominaient la collection, créant une palette d’automne plutôt singulière, mais bienvenue, pour la saison estivale à venir.

Certains looks élégants étaient associés à des couvre-chefs soyeux et à des sacs à main sophistiqués, notamment des paniers tressés parsemés de strass, des sacs de plage en paille et des pochettes à franges.

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Sarah Altwaim. (Photo fournie)

La mode affluait à mesure que la mer Rouge brillait. La collection de Sara Altwaim comprenait un certain nombre de robes blanches fluides en dentelle et en mousseline. Chacune des pièces est attrayante, grâce à une touche individuelle, de subtiles perles, des coupes superposées ou un mélange de tissus.

Altwaim a présenté un tissu en mousseline d’inspiration sous-marine présentant des croquis de créatures des fonds marins, comme les poissons, les crevettes et les crabes, qui ont fait leur apparition dans une variété d’ensembles.

Les cols de perles très superposés, les jupes en forme de paréo, les résilles ornées de bijoux, les tissus métalliques et les vêtements fluides étaient également inspirés de la vie marine.

La créatrice saoudienne Yasmina Q a introduit les vêtements d’intérieur, clôturant les défilés avec une collection de robes en tricot effet côtelé dans des tons vert menthe, bleu écume de mer, jaune vif, corail et bien plus encore.

Il y avait aussi des manches évasées et une taille ajustée qui se transformait en une forme trapèze. Certaines pièces étaient également sans manches pour un look estival plus décontracté. La collection, composée de lunettes de soleil et de chapeauxestivaux, présentait également une gamme de vêtements d’intérieur, allant des bas côtelés aux hauts ajustés simples, en passant par les chemises côtelées, les hauts kimonos et les pulls amples.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les 80 ans de Dave: «pour un beatnik, faire carrière est un gros mot!»

Le chanteur néerlandais francophone Wouter Otto Levenbach alias Dave, pose lors d'une séance photo à Paris le 29 avril 2024 (Photo, AFP).
Le chanteur néerlandais francophone Wouter Otto Levenbach alias Dave, pose lors d'une séance photo à Paris le 29 avril 2024 (Photo, AFP).
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  • Mardi, Dave fête ses 80 ans et ses 60 ans de scène au Grand Rex, à Paris
  • Débarqué des Pays-Bas, le jeune Wouter Otto Levenbach débute à Paris en 1965

PARIS: "A 20 ans, je rêvais de vivre en chantant, surtout pas faire carrière! Pour le beatnik que j'étais, c'était un gros mot!": à 80 ans, Dave, l'interprète des indémodables "Vanina" et "Du côté de chez Swann", n'en revient pas d'être devenu un chanteur populaire mais refuse de songer à des adieux.

"J'aimerais bien chanter jusqu’à la fin. La scène, c'est le nirvana et on nous paie pour ça, en plus!", confie à l'AFP le plus Français des Néerlandais, connu aussi pour son franc-parler.

Mardi, Dave fête ses 80 ans et ses 60 ans de scène au Grand Rex, à Paris, avant une nouvelle tournée qui passera par Amsterdam et Bruxelles.

"Quand je suis devenu chanteur populaire, je n'ai rien compris. En plus, je n'étais pas du tout branché +variétoche+...", ajoute celui qui est toujours fan de jazz.

Débarqué des Pays-Bas, le jeune Wouter Otto Levenbach débute à Paris en 1965: "je faisais la manche dans le Quartier latin. En m'accompagnant à la guitare, je reprenais les succès du moment", raconte Dave, qui vient de publier une autobiographie, "Comment ne pas être amoureux de vous" (Talent Editions).

"On m'a conseillé d'aller plutôt à Saint-Tropez. (...) Maintenant, j'y retourne, mais comme client!", ajoute le chanteur vite remarqué par le producteur Eddie Barclay.

En 1972, il est enrôlé dans l'opéra-rock "Godspell". Deux ans après, il perce enfin avec la reprise de "Sugar Baby Love" des Rubbets, adapté en français par son compagnon Patrick Loiseau, qui deviendra son parolier attitré. La même année, "Vanina" dépasse le million d'exemplaires.

Après "Dansez maintenant" et "Mon cœur est malade", deux autres tubes, Dave se maintient au sommet du hit-parade avec "Du côté de chez Swann", une ballade romantique signée encore Patrick Loiseau et devenue l'une des chansons emblématiques des seventies.

«Comme Henri Salvador»

"Quand Patrick m'a proposé ce texte, je lui ai demandé s’il n'était pas fou. Cela me semblait trop littéraire et je pensais que ça ne marcherait jamais... Finalement, le succès a été énorme. Ma seule chanson diffusée sur France Inter!", ironise-t-il.

"Sans prétention, les textes étaient plutôt intéressants à l'époque. Aujourd'hui, ils ont perdu un peu en qualité", juge-t-il. Dans la jeune génération, Zaho de Sagazan et Vianney sont toutefois ses préférés.

"Depuis toujours, j'aime amuser la galerie avec des blagues caustiques mais je suis un gentil avec un bon fond", assure le chanteur, victime d'une lourde chute en 2022 qui a entraîné quatre jours de coma, avec, pour seules séquelles, la perte de l'odorat et du goût.

A 80 ans, le chanteur rêve d'un album "à un million d’exemplaires, comme Henri Salvador à la fin de sa vie".

"Pour le plus tard possible", Dave a laissé des instructions pour qu'on grave sur son urne funéraire le mot "ouf": "parce que je serai probablement content que cela se termine et parce que +ouf+ en verlan, veut dire fou. Un bon résumé de ma vie".