« Mo », un pas vers une meilleure représentation à l’écran des Palestiniens

Selome Hailu, Mohammed Amer, Teresa Ruiz et Ramy Youssef parlent sur scène lors du Netflix Mo Amer Panel au London West Hollywood à Beverly Hills le 20 août 2022 à West Hollywood, Californie. (AFP)
Selome Hailu, Mohammed Amer, Teresa Ruiz et Ramy Youssef parlent sur scène lors du Netflix Mo Amer Panel au London West Hollywood à Beverly Hills le 20 août 2022 à West Hollywood, Californie. (AFP)
Short Url
Publié le Vendredi 26 août 2022

« Mo », un pas vers une meilleure représentation à l’écran des Palestiniens

  • Il s’agit aussi de l’éternelle dynamique de l’attraction-répulsion entre les cultures, de la lutte des traditions contre la modernité, de l’absurdité de l’administration américaine, du sentiment d’isolement des Palestiniens
  • Comme le dit Netflix dans son résumé de l'émission, en cours de route, Mo «chevauche la frontière entre deux cultures, trois langues et une tonne de conneries»

BEYROUTH: Grande première pour la représentation des Palestiniens, la série « Mo » de Netflix est basée sur la vie de son co-créateur Mohammed Amer. Elle combine humour en cascade et profondeur en abordant l’exil et l’appartenance.

Si la série s’inspire d’incidents réels, l’histoire de « Mo » suit son propre cours et peut être considérée comme un récit romancé de la vie d’Amer.

Dans « Mo », Amer incarne un réfugié palestinien né au Koweït, qui a dû fuir les combats de la première guerre du Golfe pour s’installer à Houston, au Texas. Vingt ans plus tard, toujours sans papiers, il multiplie les jobs ingrats et les combines périlleuses en espérant obtenir la nationalité américaine… Et il lui a fallu 20 ans pour devenir citoyen américain.

Comme le dit Netflix dans son résumé de l'émission, en cours de route, Mo « chevauche la frontière entre deux cultures, trois langues et une tonne de conneries ». 

Il s’agit aussi de l’éternelle dynamique de l’attraction-répulsion entre les cultures, de la lutte des traditions contre la modernité, de l’absurdité de l’administration américaine, du sentiment d’isolement des Palestiniens et de la façon dont les attentes deviennent des prisons de notre propre fabrication. Tous ces éléments se rejoignent dans l’histoire de Mo.

Cette série est un pas bienvenu vers une meilleure représentation à l’écran des Palestiniens, le personnage d’Amer prenant sur lui d’aborder le « problème d’image » de la Palestine.

« Mo », avec Mohammed Amer, est disponible sur Netflix depuis le 24 août 2022.


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

Short Url
  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
Short Url
  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

--
L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Short Url
  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com