De Marilyn à Timothée Chalamet, les icônes d'hier et d'aujourd'hui ont rendez-vous à la Mostra

La 79e Mostra de Venise. (Photo, Facebook)
La 79e Mostra de Venise. (Photo, Facebook)
Short Url
Publié le Samedi 27 août 2022

De Marilyn à Timothée Chalamet, les icônes d'hier et d'aujourd'hui ont rendez-vous à la Mostra

La 79e Mostra de Venise. (Photo, Facebook)
  • Vingt-trois films sont en lice pour le Lion d'Or, décerné le 10 septembre, dans un festival qui fait plus que jamais figure de rampe de lancement pour Hollywood, présent en force, avant la saison des Oscars
  • Le plus attendu est une version romancée de la vie de Marilyn Monroe, «Blonde», inspiré d'un roman de Joyce Carol Oates, et interprétée par l'actrice et ancienne James Bond girl, Ana de Armas

PARIS: Une nouvelle génération de stars, un biopic-évènement et une compétition marquée par la présence de Netflix: la 79e Mostra de Venise frappe fort, dès son ouverture mercredi. 

Vingt-trois films sont en lice pour le Lion d'Or, décerné le 10 septembre, dans un festival qui fait plus que jamais figure de rampe de lancement pour Hollywood, présent en force, avant la saison des Oscars. 

Le plus attendu est une version romancée de la vie de Marilyn Monroe, « Blonde », inspiré d'un roman de Joyce Carol Oates, et interprétée par l'actrice et ancienne James Bond girl, Ana de Armas. 

En gestation depuis une dizaine d'années, le film sera montré peu de temps après les soixante ans de la mort de l'actrice au statut d'icône. 

C'est l'une des quatre productions Netflix en compétition cette année: Venise est devenu une place de choix pour la plateforme, qui ne peut pas prétendre aux trophées cannois car ses films ne sortent pas en salles en France. Pour cette 79e édition, la plateforme présentera également le film d'ouverture, « White Noise », du New-Yorkais Noah Baumbach. 

Le réalisateur de « Frances Ha » et « Marriage Story », parfois qualifié de nouveau Woody Allen, y adapte la star des lettres Don DeLillo, avec sa compagne Greta Gerwig et Adam Driver. 

Parmi les autres cinéastes réputés en compétition, le réalisateur oscarisé Alejandro Gonzalez Inarritu (« The Revenant », « Birdman »), pour un film en forme de retour aux sources au Mexique, Joanna Hogg (« The Souvenir ») ou Martin McDonagh (« Three Billboards »). 

La relève 

Si le jury présidé par l'actrice américaine Julianne Moore est quasiment paritaire, la compétition reste déséquilibrée, avec huit réalisatrices seulement, un an après le sacre de la Française Audrey Diwan pour « L'évènement », sur l'avortement. 

Côté people, Penelope Cruz, Cate Blanchett, en cheffe d'orchestre dans « Tar », Catherine Deneuve qui doit recevoir un Lion d'Or d'honneur, Colin Farell et Willem Dafoe pourraient faire le déplacement sur le Lido. 

Et toute une nouvelle génération prête à prendre la relève pourrait goûter aux charmes de la lagune: Timothée Chalamet, 26 ans, qui avait enflammé le tapis rouge l'an dernier avec « Dune », fête ses retrouvailles avec le réalisateur de « Call Me By Your Name », Luca Guadagnino, dans un film présenté comme une « romance cannibale ». 

Le phénomène de la pop britannique Harry Styles, 28 ans, fera-t-il un crochet par les sables vénitiens ? Il est au générique avec Florence Pugh de « Don't Worry Darling », hors compétition, signé de sa compagne Olivia Wilde. 

Et la graine de star de l'année pourrait être Sadie Sink, 20 ans, révélée dans la série « Stranger Things », qui donne la réplique à Brendan Fraser en père de famille obèse dans « The Whale », de Darren Aronofsky (« Requiem for a Dream »). 

A côté du glamour, le vétéran des festivals internationaux de cinéma, fondé il y a 90 ans, n'oublie par la politique et les questions de liberté de création: son directeur Alberto Barbera a tenu à sélectionner, parmi les deux Iraniens en compétition, Jafar Panahi. Lion d'or pour « Le Cercle » en 2000, il a été récemment placé en détention pour y purger une peine de six ans pour « propagande contre le régime ». 

Un documentaire ukrainien doit également être présenté hors compétition, quand le scandale des opiacés aux Etats-Unis sera au centre d'un documentaire choc. 

La France a cinq films en compétition dont « Les enfants des autres » de Rebecca Zlotowski avec Virginie Efira, « Les miens », un portrait de famille signé Roschdy Zem, ou encore « Athena », une fiction de Romain Gavras, écrite et produite par Ladj Ly, sur une révolte en banlieue.  

Après « The Father », qui avait remporté deux Oscars, le cinéaste-écrivain français Florian Zeller poursuit son rêve anglo-saxon en s'offrant Hugh Jackman, Laura Dern et à nouveau Anthony Hopkins pour « Le fils », adaptée de sa pièce sur les rapports père-fils. 

Les 23 films en lice pour le Lion d'or de Venise

Voici la liste des 23 films qui seront en lice pour le Lion d'or du meilleur film à la 79e Mostra de Venise, qui ouvre mercredi. 

- Film d'ouverture : « WHITE NOISE » de Noah Baumbach (Etats-Unis, 136 minutes) avec Adam Driver, Greta Gerwig, Don Cheadle, Raffey Cassidy 

- « IL SIGNORE DELLE FORMICHE » de Gianni Amelio (Italie, 134 minutes) avec Luigi Lo Cascio, Elio Germano, Leonardo Maltese, Sara Serraiocco 

- « THE WHALE » (« La baleine ») de Darren Aronofsky (Etats-Unis, 117 minutes) avec Brendan Fraser, Sadie Sink, Hong Chau, Samantha Morton, Ty Simpkins 

- « L’IMMENSITÀ » (« L'immensité ») de Emanuele Crialese (Italie, 97 minutes) avec Penelope Cruz, Luana Giuliani, Vincenzo Amato 

- « SAINT OMER » d'Alice Diop (France, 122 minutes) avec Kayije Kagame, Guslagie Malanda, Valérie Dréville, Aurélia Petit 

- « BLONDE » d'Andrew Dominik (Etats-Unis, 165 minutes) avec Ana de Armas, Adrien Brody, Bobby Cannavale, Xavier Samuel, Julianne Nicholson, Lily Fisher 

- « TAR » de Todd Field (Etats-Unis, 158 minutes) avec Cate Blanchett, Noémie Merlant, Nina Hoss, Sophie Kauer, Julian Glover, Allan Corduner, Mark Strong 

- « LOVE LIFE » de Koji Fukada (Japon/France, 123 minutes) avec Fumino Kimura, Kento Nagayama, Atom Sunada 

- « ATHENA » de Romain Gavras (France, 97 minutes) avec Dali Benssalah, Sami Slimane, Anthony Bajon, Ouassini Embarek, Alexis Manenti 

- « BONES AND ALL » de Luca Guadagnino (Etats-Unis, 130 minutes) avec Taylor Russell, Timothée Chalamet, Mark Rylance, André Holland, Chloë Sevigny 

- « THE ETERNAL DAUGHTER » de Joanna Hogg (Etats-Unis/GB, 96 minutes) avec Tilda Swinton, Joseph Mydell, Carly-Sophia Davies 

- « BARDO, FAUSSE CHRONIQUE DE QUELQUES VERITES » d'Alejandro Iñárritu (Mexique) avec Daniel Giménez Cacho, Griselda Siciliani, Ximena Lamadrid 

- « SHAB, DAKHELI, DIVAR » ( »Au-delà du mur ») de Vahid Jalilvand (Iran, 126 minutes) avec Navid Mohammadzadeh, Diana Habibi, Amir Aghaee 

- « THE BANSHEES OF INISHERIN » de Martin McDonagh (Irlande/GB/Etats-Unis, 109 minutes) avec Colin Farrell, Brendan Gleeson, Kerry Condon, Barry Keoghan 

- « ARGENTINA, 1985 » de Santiago Mitre (Argentine, 140 minutes) avec Ricardo Darín, Peter Lanzani, Alejandra Flechner, Norman Briski 

- « CHIARA » de Susanna Nicchiarelli (Italie/Belgique, 106 minutes) avec Margherita Mazzucco, Andrea Carpenzano, Carlotta Natoli 

- « MONICA » de Andrea Pallaoro (Etats-Unis/Italie, 106 minutes) avec Trace Lysette, Patricia Clarkson, Adriana Barraza, Emily Browning, Joshua Close 

- « KHERS NIST » ( « Les ours n'existent pas ») de Jafar Panahi (Iran, 106 minutes) avec Jafar Panahi, Naser Hashemi, Vahid Mobaseri 

- « ALL THE BEAUTY AND THE BLOODSHED » de Laura Poitras (Etats-Unis, 113 minutes) 

- « UN COUPLE » de Frederick Wiseman (France/Etats-Unis, 63 minutes) avec Nathalie Boutefeu 

- « THE SON » (« Le fils ») de Florian Zeller (GB, 123 minutes) avec Hugh Jackman, Laura Dern, Vanessa Kirby, Zen McGrath, Anthony Hopkins, Hugh Quarshie 

- « LES MIENS » de Roschdy Zem (France, 85 minutes) avec Sami Bouajila, Roschdy Zem, Meriem Serbah, Maïwenn, Rachid Bouchareb, Abel Jafrei, Nina Zem 

- « LES ENFANTS DES AUTRES » de Rebecca Zlotowski (France, 104 minutes) avec Virginie Efira, Roschdy Zem, Chiara Mastroianni, Callie Ferreira 


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

Short Url
  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
Short Url
  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

--
L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Short Url
  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com