Roland Mesnier, chef pâtissier de la Maison Blanche pendant 25 ans, est mort

Sur cette photo d'archive prise le 30 novembre 2006, la première dame des États-Unis, Laura Bush (à droite), se tient avec le chef pâtissier invité Roland Mesnier (à gauche) alors qu'il parle du pain d'épice Maison Blanche qu'il a créé pour la salle à manger d'État à la Maison Blanche à Washington, DC. (AFP).
Sur cette photo d'archive prise le 30 novembre 2006, la première dame des États-Unis, Laura Bush (à droite), se tient avec le chef pâtissier invité Roland Mesnier (à gauche) alors qu'il parle du pain d'épice Maison Blanche qu'il a créé pour la salle à manger d'État à la Maison Blanche à Washington, DC. (AFP).
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Publié le Dimanche 28 août 2022

Roland Mesnier, chef pâtissier de la Maison Blanche pendant 25 ans, est mort

  • Roland Mesnier, qui avait été naturalisé américain, avait quitté la Maison Blanche en 2004 après 25 ans de bons et loyaux services
  • Il est mort vendredi dans l'Etat de Virginie, sur la côte Est, ont dit son fils George Mesnier et sa soeur aînée Geneviève Guyez Mesnier

WASHINGTON : Le Français Roland Mesnier, qui fut chef pâtissier sous cinq présidents américains, est décédé à l'âge de 78 ans aux Etats-Unis, a indiqué dimanche sa famille à l'AFP.

Il est mort vendredi dans l'Etat de Virginie, sur la côte Est, ont dit son fils George Mesnier et sa soeur aînée Geneviève Guyez Mesnier.

Né à Bonnay, un petit village près de Besançon en France, et issu d'une famille modeste de neuf enfants, il avait été engagé par l'épouse du président Jimmy Carter, Rosalynn, en 1979.

"Je garde de si bons souvenirs du chef Mesnier. Il aimait faire sourire les gens avec ses belles créations, comme ses fameuses maisons en pain d'épice à Noël. Il va nous manquer!", a tweeté une autre ex-Première dame des Etats-Unis, Hillary Clinton, en publiant une photo d'elle avec le chef.

"Nous sommes désolés d'apprendre le décès de Roland Mesnier, qui a servi comme chef à la Maison Blanche pendant 26 ans et pour cinq présidents américains, dont 25 ans en tant que chef pâtissier exécutif de la Maison Blanche. Sa passion, son engagement et son amour pour son travail resteront gravés dans nos mémoires", a dit de son côté la Fondation Ronald Reagan.

Roland Mesnier, qui avait été naturalisé américain, avait quitté la Maison Blanche en 2004 après 25 ans de bons et loyaux services.

Anecdotes

Le chef, qui a publié plusieurs livres et beaucoup parlé de son expérience à la Maison Blanche après sa retraite, a raconté lors d'une interview télévisée diffusée en 2013 que Rosalynn Carter lui avait demandé ce qu'il comptait préparer dans les cuisines du 1600 Pennsylvania Avenue s'il était embauché.

Beaucoup de desserts faibles en calories, avait-il répondu, parce que "Mme Carter était une très jolie femme, très mince, alors je me suis dit que c'était une question piège".

"Ma réponse fut la bonne, parce qu'elle a dit à sa secrétaire +c'est celui que je veux, et je le veux dès que possible", a-t-il assuré.

Roland Mesnier n'était pas avare en anecdotes sur les présidents et leur famille: George W. Bush était amateur de glace aux noix de pécan et "l'homme le plus impatient que j'aie jamais vu"; Mme Reagan était une "perfectionniste absolue"; Bill Clinton était allergique "au sucre, à la farine et au chocolat" mais très gourmand, aussi le chef pâtissier avait-il dû s'évertuer à créer de nouvelles recettes sans les ingrédients incriminés.

Et s'il a dit apprécier énormément les Carter, "des gens formidables", l'une de leurs recettes préférées, qui devait être préparée pour les grands buffets, l'horrifiait.

Pour ce plat, "il fallait utiliser les fromages les plus collants que vous puissiez trouver, les mélanger, ajouter des anchois et toutes sortes de choses, puis vous les montiez en anneaux (...) et au milieu, vous mettiez de la confiture de fraises", a-t-il raconté.

"Le plus drôle, c'est que Mme Carter vérifiait toujours si la chose était sur la table. Elle l'était, mais personne n'y touchait jamais", a-t-il ajouté.

Alors "on la remettait au congélateur et on la sortait pour chaque buffet. Je crois que le même (plat) a duré quatre ans".


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.