La résidence d'art Al-Balad approfondit les liens culturels entre les créateurs internationaux

Andrea Alkalay, d'Argentine, et Achwag Kojah, de Djeddah, admirent une œuvre d'art lors de l'atelier ouvert de la «Résidence d’art Al-Balad» (Photo, Fournie).
Andrea Alkalay, d'Argentine, et Achwag Kojah, de Djeddah, admirent une œuvre d'art lors de l'atelier ouvert de la «Résidence d’art Al-Balad» (Photo, Fournie).
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Publié le Jeudi 01 septembre 2022

La résidence d'art Al-Balad approfondit les liens culturels entre les créateurs internationaux

  • L'atelier ouvert est un espace pour partager des connaissances et des expériences sur les arts et la culture, et découvrir de nouvelles perspectives
  • L'atelier ouvert a été l'occasion de partager avec le public les résultats du travail effectué par les résidents au cours des six dernières semaines

DJEDDAH: La «Résidence d’art Al-Balad» a conclu sa troisième édition par un atelier ouvert présentant les œuvres de ses résidents dans les locaux de Rubat al-Khunji al-Saghir à Al-Balad à Djeddah, mardi et mercredi.

Organisé par le ministère saoudien de la Culture et géré par Hafez Projects, le public a été invité à visiter les studios des artistes résidents, à découvrir leurs projets et expériences, et à discuter de leurs aspirations artistiques.

Le programme offrait des résidences de six semaines à des artistes nationaux et internationaux émergents ou en milieu de carrière, des conservateurs de musées et des chercheurs.

Les artistes participants – Ahmed Ben Taleb du Maroc, Andrea Alkalay d'Argentine, Achwag Kojah de Djeddah, Asmaa Alfageeh d'Al-Qunfudhah, Eligatou de Riyadh, Fernando Martín Velazco du Mexique, Kawthar Smaren de Riyadh, Khalid Alangari de Dawadmi et Mahmoud Manning de Grande-Bretagne – ont présenté leurs œuvres et ont interagi avec le public.  

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Fernando Martín Velazco (Photo, Fournie).

Mohammed Ali Ghomriani, directeur général de Hafez Projects, a déclaré: «En tant qu'organisation active sur la scène artistique de Djeddah depuis huit ans, nous sommes extrêmement reconnaissants au ministère de la Culture de nous avoir donné l'opportunité de gérer le programme de résidence d’art Al-Balad. L'atelier ouvert a été l'occasion de partager avec le public les résultats du travail effectué par les résidents au cours des six dernières semaines.»

Il a ajouté: «Ce fut également l'occasion de constater, une fois de plus, l'intérêt et l'enthousiasme de tous les invités qui ont visité la résidence d'art pendant l'événement. Cela confirme l'importance de continuer à soutenir les initiatives artistiques et les artistes en vue de l'établissement d'une vie culturelle florissante et vivante dans notre ville de Djeddah.»

Ghomriani a déclaré que L'atelier ouvert est un espace permettant de partager des connaissances et des expériences sur les arts, la culture et le patrimoine local. Il a signalé que c'était également l'occasion de découvrir de nouvelles perspectives sur Al-Balad et la ville de Djeddah.

Il a souligné qu'un tel dialogue est nécessaire dans le but d’alimenter la créativité et la connaissance au sein et au-delà du secteur artistique.

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Sculpture de Khalid Alangari (Photo, Fournie).

Alfageeh, une chercheure universitaire, a affirmé: «Je suis heureuse de faire partie d'un programme de résidence d'une telle ampleur qui réfléchit à la place de l'artiste et à la manière dont il peut intégrer ses idées et ses perspectives à la culture artistique. Cela m'a permis d'améliorer mes compétences afin de mener des recherches sur des sujets qui n'avaient pas encore été abordés en Arabie saoudite.»

Les recherches d'Alfageeh portent sur les arts, les textes littéraires, les émissions de télévision et les films qui abordent les questions liées à l'identité musulmane, au multiculturalisme, à l'islamophobie, à la radicalisation et au terrorisme dans les contextes occidentaux et arabes.

«Pendant les programmes de résidence, j'ai mené plusieurs entretiens nécessaires à des fins de recherche sur la scène artistique. J'ai appris qu'il y a eu un changement important dans la culture artistique et que les encouragements du gouvernement ont aidé de nombreux artistes à s'épanouir et à documenter la culture saoudienne sous la forme de différents arts. Je pense que l'art est important pour l’émergence d'un pays.»

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Asthme Alphageeh (Photo, Fournie).

Smaren, l'artiste originaire de Riyad dans la résidence, a pratiqué l'art comme un passe-temps avant de se lancer dans des études, où elle a appris les bases de son métier, les différents styles, périodes, écoles et tendances modernes.

«Mon travail visait à rendre hommage à la beauté architecturale d'Al-Balad et à l'importance historique qu'elle revêt dans le pays. La résidence a encouragé les artistes à expérimenter et à développer leurs pratiques en participant à des visites du site d'Al-Balad, à des ateliers et à des séances de dialogue entre différents artistes», a-t-elle révélé.

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Kawthar Smaren (Photo, Fournie).

Participant pour la première fois, les artistes internationaux ont considéré l'événement comme une excellente occasion de faire partie de cette initiative qui favorise le développement local, régional et international de l'art contemporain.

S'inscrivant dans le cadre de l'initiative «Advancing Cultural Entrepreneurship» (Faire progresser l'entrepreneuriat culturel) du ministère de la Culture, la résidence d'art Al-Balad est parrainée par le programme «Quality of Life» (Qualité de vie) de la Vision saoudienne 2030, qui reflète le soutien du Royaume à l'encouragement de la création entre les artistes saoudiens et internationaux.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.