Une statue monumentale lihyanite provenant d'AlUla dévoilée au Louvre, à Paris

Une statue rare de la période lihyanite, découverte dans le nord-ouest de l'Arabie saoudite, est dévoilée au Musée du Louvre à Paris. (Photo, Fournie)
Une statue rare de la période lihyanite, découverte dans le nord-ouest de l'Arabie saoudite, est dévoilée au Musée du Louvre à Paris. (Photo, Fournie)
Une statue rare de la période lihyanite, découverte dans le nord-ouest de l'Arabie saoudite, est dévoilée au Musée du Louvre à Paris. (Photo, Fournie)
Une statue rare de la période lihyanite, découverte dans le nord-ouest de l'Arabie saoudite, est dévoilée au Musée du Louvre à Paris. (Photo, Fournie)
Une statue rare de la période lihyanite, découverte dans le nord-ouest de l'Arabie saoudite, est dévoilée au Musée du Louvre à Paris. (Photo, Fournie)
Une statue rare de la période lihyanite, découverte dans le nord-ouest de l'Arabie saoudite, est dévoilée au Musée du Louvre à Paris. (Photo, Fournie)
Une statue rare de la période lihyanite, découverte dans le nord-ouest de l'Arabie saoudite, est dévoilée au Musée du Louvre à Paris. (Photo, Fournie)
Une statue rare de la période lihyanite, découverte dans le nord-ouest de l'Arabie saoudite, est dévoilée au Musée du Louvre à Paris. (Photo, Fournie)
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Publié le Jeudi 08 septembre 2022

Une statue monumentale lihyanite provenant d'AlUla dévoilée au Louvre, à Paris

  • La statue, sculptée entre le Ve et le IIIe siècle avant J.-C., sera prêtée au musée français pendant cinq ans
  • L'événement de mardi marque le début d'une nouvelle relation entre le Louvre et la Commission royale pour AlUla

PARIS/ROME : Une statue rare de la période lihyanite, découverte dans le nord-ouest de l'Arabie saoudite, a été dévoilée au Musée du Louvre, à Paris. Sculptée entre le Ve et le IIIe siècle avant J.-C. et d'une hauteur de 2,3 mètres, l'œuvre représente une figure masculine qui se tient debout.
Façonnée dans le grès, posée avec les bras alignés de chaque côté et les jambes droites, cette statue de 800 kg, à laquelle manque la tête, représente très probablement un roi lihyanite, un prêtre ou un personnage qui prie.
L'inauguration de la statue, mardi dernier, dans la salle des Antiquités orientales du Louvre, est un moment important, car il marque le début d'une collaboration entre les musées français du patrimoine et la Commission royale pour AlUla (RCU).

La statue, à laquelle il manque la tête, représente très probablement un roi liyhanite, si ce n'est un prêtre ou un personnage en prière. (Fourni)
La statue, à laquelle manque la tête, représente très probablement un roi lihyanite, si ce n'est un prêtre ou un personnage en prière. (Photo fournie)

«Cette statue représente un symbole très important de la coopération culturelle de la France avec l'Arabie saoudite», a déclaré Laurence des Cars, directrice du Musée du Louvre, à Arab News.
«C'est un chef-d'œuvre de la sculpture antique qui témoigne des recherches archéologiques entreprises par le royaume d'Arabie saoudite depuis plus de vingt ans, souvent en collaboration avec la France.»
«Nous sommes très heureux de pouvoir présenter pendant cinq ans aux visiteurs du Louvre ce chef-d'œuvre dans le cadre de nos collections de la péninsule Arabique. Il constitue un symbole fort de cette collaboration.»
La statue a été découverte sur le site archéologique de Dadan, dans l'oasis de l'actuelle AlUla, au nord-ouest de l'Arabie saoudite, lors de fouilles menées par des équipes dirigées par l'Université du roi Saoud à Riyad de 2003 à 2019.

Il remonte à environ deux mille huit cents ans, lorsque Dadan était l'une des plus importantes stations de la route commerciale du monde antique. Vers la seconde moitié du Ier millénaire avant notre ère, le royaume de Dadan était dirigé par les rois de la tribu Lihyan, qui ont été au pouvoir pendant plusieurs siècles.
«C'est la première statue lihyanite découverte dans le nord-ouest de l'Arabie saoudite qui sera exposée pendant cinq ans au Louvre après un accord officiel entre le Louvre et la RCU», a déclaré à Arab News le Dr
Abdulrahman Alsuhaibani, directeur exécutif des collections par intérim de l'URC.

Abdulrahman Alsuhaibani, directeur exécutif par intérim des collections de l'UCR, pose avec la statue au Musée du Louvre à Paris. (Fourni)
Abdulrahman Alsuhaibani, directeur exécutif par intérim des collections de l'UCR, pose avec la statue au Musée du Louvre, à Paris. (Photo fournie)

«En novembre dernier, lors des fouilles archéologiques dans le sanctuaire dans lequel l'Université du roi Saoud a déjà mené des recherches, une autre statue a été trouvée, presque de la même taille que celle qui est exposée aujourd'hui. Mais la seconde est en cours de conservation et de restauration.»
«Nous avons récupéré la statue, nous avons réussi à la stabiliser, et maintenant nous nous efforçons de la conserver avant de la mettre en valeur pendant l'exposition.»
Plusieurs statues colossales qui représentent probablement des rois et des prêtres ont été découvertes entre 2005 et 2007 lors de fouilles archéologiques du sanctuaire de Dadan menées par des chercheurs de l'Université du roi Saoud.

La statue est sculptée dans le grès et positionnée avec ses bras alignés de chaque côté et ses jambes droites. Il lui manque la tête. (Fourni)
La statue est sculptée dans le grès et positionnée avec les bras alignés de chaque côté et les jambes droites. Il lui manque la tête. (Photo fournie)

«L'équipe de l'université du roi Saoud s'est déplacée sur le site de Dadan, où un vaste projet scientifique a été lancé afin de mener des recherches archéologiques sur l'un des sites archéologiques les plus importants du nord-ouest du Royaume», a déclaré à Arab News Saeed Al-Saeed, qui était doyen de la culture et de l'archéologie à l'Université du roi Saoud lorsque la statue a été trouvée.


«Après le début des travaux, d'autres découvertes ont été faites; la ville de Dadan et certains de ses détails architecturaux ont été révélés. Les principales découvertes et artefacts comprenaient d'énormes statues, dont l'une est exposée aujourd'hui au Louvre.»
Selon les experts, la statue date de l'époque où le royaume de Lihyan contrôlait l'ancienne route des caravanes à partir de sa capitale, aujourd'hui connue sous le nom «AlUla», historiquement située le long des anciennes routes de l'encens qui allaient du sud de l'Arabie au nord de l'Égypte, et au-delà.
«Rares sont les civilisations qui n'ont pas été examinées: les civilisations assyriennes et égyptiennes ont toutes été étudiées», a déclaré Amr al-Madani, PDG de l'UCR, à Arab News. «Il reste maintenant à décortiquer le rôle de Lihyan et Dadan, une civilisation qui a régné sur le nord de l'Arabie depuis AlUla».

Dépositaire de deux cent mille ans d'histoire, le site d’AlUla est en passe de devenir le centre touristique et culturel de l'Arabie saoudite. Située dans la province moderne de Médine, dans la région du Hejaz, il abrite également le site de Hégra, classé au patrimoine mondial de l'Unesco.

«Les trésors archéologiques, découverts ou en cours de découverte, que le monde n’a pas encore pu voir, sont magnifiques en Arabie saoudite», a déclaré Al-Madani. «Nous avons récemment déballé de nombreuses découvertes à AlUla. Certaines d'entre elles sont des sculptures monumentales. Elles sont actuellement étudiées, rénovées et prendront la place qu’elles méritent dans le réseau des musées du monde.

Une statue rare de la période lihyanite, découverte dans le nord-ouest de l'Arabie saoudite, est dévoilée au Musée du Louvre à Paris. (Fourni)
Une statue rare de la période lihyanite, découverte dans le nord-ouest de l'Arabie saoudite, est dévoilée au Musée du Louvre à Paris. (Photo fournie)

La ville de Dadan, ancien site des capitales des royaumes de Dadan et de Lihyan, a été découverte en 1876 par le poète et explorateur anglais Charles Montagu Doughty.
«Il reste peu de choses des anciennes générations civiles d'Al-Hijr, la ville caravanière; ses rues construites en argile ne sont plus que de la poussière soufflée dans le désert», écrit-il dans son livre Travels in Arabia Deserta («Voyage dans l’Arabie déserte», NDLR), publié en 1888.
«Leur histoire n'est écrite pour nous que dans les gribouillages griffonnés sur de nombreuses roches sauvages de ce sinistre voisinage, et dans les titres gravés de leurs monuments funéraires, maintenant des rochers solitaires, que le voyageur effrayé admire, dans ces montagnes désolées», lit-on encore dans cet ouvrage.
En 1909 et 1910, le site a été soigneusement documenté par les dominicains français A. Jaussen et R. Savignac, qui l'ont identifié comme le Dedan biblique, mentionné dans l'Ancien Testament parmi les principales villes caravanières d'Arabie.
Grâce aux centaines d'inscriptions en dadanite trouvées sur le site et dans ses environs, il a été établi que la ville avait été la capitale de deux royaumes successifs: d'abord le royaume oasien de Dadan, dans la première moitié du Ier millénaire avant notre ère, puis, dans la seconde moitié, le vaste royaume tribal de Lihyan.

Une statue rare de la période lihyanite, trouvée dans le nord-ouest de l'Arabie saoudite, est dévoilée au Musée du Louvre à Paris. (Fourni)
Une statue rare de la période lihyanite, trouvée dans le nord-ouest de l'Arabie saoudite, est dévoilée au Musée du Louvre, à Paris. (Photo fournie)

La statue a déjà été présentée dans le cadre de «Roads of Arabia» («Routes d’Arabie», NDLR), une exposition itinérante qui a d'abord été présentée au Louvre Abu Dhabi de novembre 2018 à février 2019 avant de partir à l'étranger: Rome, Berlin, Paris, Barcelone, Saint-Pétersbourg, Houston, Tokyo, entre autres.
Roads of Arabia a mis en lumière les trésors archéologiques de l'Arabie saoudite et des Émirats arabes unis, en montrant comment les civilisations de la péninsule Arabique ont servi de point de rencontre entre l'océan Indien, la Corne de l'Afrique, l'Égypte et la Mésopotamie.

Aujourd'hui, la nouvelle exposition lihyanite, à Paris offre une nouvelle occasion d'examiner ces civilisations anciennes et le rôle qu'elles ont joué dans le façonnement de la région.
Déterminer l'identité du personnage que la statue est censée représenter nécessitera toutefois une étude approfondie des archives archéologiques et un examen minutieux des détails.
«Nous savons que cette statue est une statue lihyanite qui a été trouvée dans une couche datée de la période lihyanite, durant la seconde moitié du Ier millénaire avant Jésus-Christ», a précisé M. Alsuhaibani.
«Il y a aussi une autre statue qui a été trouvée dans la même strate. Le mot “roi” a été écrit sur le dos d'une autre statue qui ressemble à celle qui est exposée aujourd'hui.»

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La statue est vêtue d'une tunique courte, tandis que sur le corps se trouvent des traces de pigment rouge. Sur son bras gauche, le personnage porte un bracelet qui est peut-être orné d'une perle, porté dans le pli du coude, alors qu’il y a sous son pied droit les restes de la semelle d'une chaussure, très probablement une sandale.
Il convient de noter l'attention particulière accordée au rendu de la forme anatomique de l'homme et à sa surface lisse, qui représentent de manière complexe les muscles du torse, de l'abdomen et les restes des membres; ce sont là des éléments caractéristiques de l'école de sculpture lihyanite.
Selon les archéologues et les historiens de l'art, la statue se distingue par son style local typique et elle reflète les influences artistiques de l'Égypte et de la Grèce antiques.

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La préservation et la célébration du patrimoine antique de l'Arabie saoudite constituent un élément clé du programme de réforme sociale et de diversification économique Vision 2030 du Royaume, qui prévoit des investissements dans les infrastructures et les attractions touristiques.
Parmi ces développements figure le plan directeur, intitulé «Journey Through Time» («Un voyage à travers le temps», NDLR), qui verra la vallée d'AlUla transformée en un musée vivant conçu pour plonger les visiteurs dans deux cent mille ans d'histoire naturelle et humaine.
«AlUla est le plus grand musée vivant du monde et un lieu de patrimoine pour le monde qui détient des milliers d'années d'histoire d'échanges culturels», a souligné M. Al-Madani.
«L'échange culturel est une activité économique. Il crée un lieu où les gens peuvent mieux se connaître et effectuer des échanges commerciaux. Aujourd'hui, nous échangeons des marchandises, nous échangeons des produits et ce que nous devons vraiment encourager désormais, c'est l'échange culturel comme base de la croissance économique.»
«Ce que nous voyons là est un roi de Lihyan – une civilisation qui a dominé le nord-ouest de l'Arabie et qui a joué un rôle important dans la route de l'encens ainsi que dans le réseau commercial du passé. Aujourd'hui, le roi se tient à cette place pour souhaiter à tous un bon retour à AlUla, alors que nous en faisons une oasis majeure d'échanges, d'art, de culture, de patrimoine et, nous l'espérons, de souvenirs fantastiques pour la vie.»


Le Forum d’Asilah distingué par le Prix du Sultan Qaboos pour la culture

Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
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  • Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a été récompensé à Mascate par le Prix du Sultan Qaboos 2025 dans la catégorie des institutions culturelles privées
  • Cette distinction prestigieuse célèbre l’excellence culturelle arabe et souligne le rôle d’Oman dans la promotion de la pensée, des arts et des lettres

MASCATE: Lors d’une cérémonie organisée dans la capitale omanaise, Mascate, Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a reçu le Prix du Sultan Qaboos pour les institutions culturelles privées.

Hatim Betioui, secrétaire général de la Fondation du Forum d’Asilah, a été distingué mercredi soir à Mascate par le Prix des institutions culturelles privées (catégorie Culture), à l’occasion de la cérémonie de remise du Prix du Sultan Qaboos pour la culture, les arts et les lettres, dans sa douzième édition (2025). La cérémonie s’est tenue sous le patronage du Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, agissant par délégation de Sa Majesté le Sultan Haitham bin Tariq.

Lors de cette édition, le prix a également été attribué, aux côtés de la Fondation du Forum d’Asilah, à l’artiste égyptien Essam Mohammed Sayed Darwish dans le domaine de la sculpture (catégorie Arts), ainsi qu’à Hikmat Al-Sabbagh, connue sous le nom de Yumna Al-Eid, dans le domaine de l’autobiographie (catégorie Lettres).

Au cours de la cérémonie, Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences, a prononcé un discours dans lequel il a souligné le rôle et l’importance de ce prix, affirmant que cette célébration constitue une reconnaissance du mérite des lauréats, appelés à devenir des modèles d’engagement et de générosité intellectuelle.

Al-Riyami a également indiqué que l’extension géographique atteinte par le prix, ainsi que l’élargissement constant de la participation des créateurs arabes à chaque édition, résultent de la réputation dont il jouit et de la vision ambitieuse qui sous-tend son avenir. Il a mis en avant le soin apporté à la sélection des commissions de présélection et des jurys finaux, composés de personnalités académiques, artistiques et littéraires de haut niveau, spécialisées dans les domaines concernés, selon des critères rigoureux garantissant le choix de lauréats et d’œuvres prestigieux.

La cérémonie a également été marquée par la projection d’un film retraçant le parcours du prix lors de sa douzième édition, ainsi que par une prestation artistique du Centre omanais de musique.

En clôture de la cérémonie, le ministre des Awqaf et des Affaires religieuses a annoncé les domaines retenus pour la treizième édition du prix, qui sera exclusivement réservée aux candidats omanais. Elle portera sur : la culture (études sur la famille et l’enfance au Sultanat d’Oman), les arts (calligraphie arabe) et les lettres (nouvelle).

Il convient de rappeler que ce prix vise à rendre hommage aux intellectuels, artistes et écrivains pour leurs contributions au renouvellement de la pensée et à l’élévation de la sensibilité humaine, tout en mettant en valeur la contribution omanaise — passée, présente et future — à l’enrichissement de la civilisation humaine.

Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. Chaque lauréat de l’édition arabe reçoit la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres, assortie d’une dotation de 100 000 rials omanais. Pour l’édition omanaise, chaque lauréat reçoit la Médaille du mérite, accompagnée d’une dotation de 50 000 rials omanais.

Le prix a été institué par le décret royal n° 18/2011 du 27 février 2011, afin de reconnaître la production intellectuelle et cognitive et d’affirmer le rôle historique du Sultanat d’Oman dans l’ancrage de la conscience culturelle, considérée comme un pilier fondamental du progrès civilisationnel.


Art Basel Qatar dévoile les détails de sa première édition prévue en 2026

M7 à Doha, où se déroulera une partie de l'événement. (Fourni)
M7 à Doha, où se déroulera une partie de l'événement. (Fourni)
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  • Art Basel Qatar lancera sa première édition en février 2026 à Doha, avec 87 galeries, 84 artistes et neuf commandes monumentales dans l’espace public
  • L’événement mettra fortement l’accent sur la région MENASA, autour du thème « Becoming », explorant transformation, identité et enjeux contemporains

DUBAÏ : Art Basel Qatar a révélé les premiers détails de sa toute première édition, qui se tiendra en février 2026, offrant un aperçu du secteur Galleries et de son programme Special Projects, déployé dans le quartier de Msheireb Downtown Doha.

Aux côtés des présentations de 87 galeries exposant les œuvres de 84 artistes, Art Basel Qatar proposera neuf commandes monumentales et in situ investissant les espaces publics et les lieux culturels de Msheireb. Conçus par le directeur artistique Wael Shawky, en collaboration avec le directeur artistique en chef d’Art Basel Vincenzo de Bellis, ces projets répondent au thème central de la foire : « Becoming » (« Devenir »).

Couvrant la sculpture, l’installation, la performance, le film et l’architecture, ces projets interrogent les notions de transformation — matérielle, sociale et politique — en abordant le changement environnemental, la migration, la mémoire et l’identité. Parmi les artistes participants figurent Abraham Cruzvillegas, Bruce Nauman, Hassan Khan, Khalil Rabah, Nalini Malani, Nour Jaouda, Rayyane Tabet, Sumayya Vally, ainsi que Sweat Variant (Okwui Okpokwasili et Peter Born). Parmi les temps forts annoncés : l’installation vidéo immersive en 3D de Bruce Nauman à M7, la projection monumentale en plein air de Nalini Malani sur la façade de M7, et le majlis évolutif imaginé par Sumayya Vally, conçu comme un espace vivant de rencontre et de dialogue.

Le secteur Galleries réunira des exposants issus de 31 pays et territoires, dont 16 galeries participant pour la première fois à Art Basel. Plus de la moitié des artistes présentés sont originaires de la région MENASA, confirmant l’ancrage régional de la foire. Les présentations iront de figures majeures telles que Etel Adnan, Hassan Sharif et MARWAN à des voix contemporaines comme Ali Cherri, Ahmed Mater, Sophia Al-Maria et Shirin Neshat.

Des galeries de l’ensemble de la région seront représentées, y compris celles disposant d’antennes dans les États du Golfe, notamment au Qatar, aux Émirats arabes unis et en Arabie saoudite.

Le Moyen-Orient élargi et l’Asie seront également présents, avec des galeries venues du Liban, de Turquie, d’Égypte, du Maroc, de Tunisie et d’Inde.

Art Basel Qatar se tiendra du 5 au 7 février 2026, à M7, dans le Doha Design District et dans plusieurs autres lieux de Msheireb Downtown Doha.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Une nouvelle initiative cinématographique à AlUla vise à stimuler le talent créatif saoudien

Le programme propose des cours de formation et des ateliers couvrant toutes les étapes de la production cinématographique, de l'écriture du scénario et de la réalisation à la cinématographie, au montage et à la post-production. (SPA)
Le programme propose des cours de formation et des ateliers couvrant toutes les étapes de la production cinématographique, de l'écriture du scénario et de la réalisation à la cinématographie, au montage et à la post-production. (SPA)
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  • Les efforts visent à soutenir les jeunes talents et à contribuer à la croissance du secteur cinématographique du Royaume
  • Villa Hegra organise également des programmes éducatifs et interactifs pour les enfants afin de développer leurs talents et leurs capacités créatives

ALULA : Villa Hegra, en collaboration avec Film AlUla, a lancé un programme spécialisé dans la réalisation de films pour développer les compétences cinématographiques et soutenir les talents créatifs, a rapporté lundi l'Agence de presse saoudienne.

Cette initiative reflète l'engagement de Villa Hegra à renforcer l'activité culturelle et cinématographique tout en favorisant un environnement inspirant pour les créateurs de contenu et les cinéphiles.

Le programme propose des cours de formation et des ateliers couvrant toutes les étapes de la production cinématographique, de l'écriture du scénario et de la réalisation à la cinématographie, au montage et à la post-production.

Ces efforts visent à soutenir les jeunes talents et à contribuer à la croissance du secteur cinématographique du Royaume, a ajouté la SPA.

Villa Hegra organise également des programmes éducatifs et interactifs pour les enfants afin de développer leurs talents et leurs capacités créatives.

Ces programmes comprennent des ateliers qui simplifient les concepts scientifiques et les intègrent aux pratiques artistiques modernes, créant ainsi un environnement d'apprentissage qui encourage la découverte et l'innovation.

Ils ont suscité une forte participation des élèves dans tout le gouvernorat en raison de leur approche pratique et interactive, qui renforce la réflexion et la créativité des enfants.

Les initiatives sont mises en œuvre en collaboration avec des institutions françaises et saoudiennes, reflétant ainsi la diversité culturelle et les partenariats internationaux tout en améliorant la qualité du contenu éducatif pour les jeunes générations.

Villa Hegra est la première fondation culturelle franco-saoudienne basée à AlUla. Lancée en octobre, elle soutient la scène culturelle de la région en proposant des plateformes éducatives qui développent les compétences des enfants et des jeunes saoudiens, tout en renforçant la présence d'AlUla sur la scène culturelle internationale.