Colombie: œuvre en hommage à Garcia Marquez et à message environnemental

L'artiste Eduardo Butron posant avec des bouteilles en verre recyclé à l'effigie de l'écrivain colombien Gabriel Garcia Marquez (1927-2014), sur la Plaza de Banderas à Turbaco, Colombie, le 2 septembre 2022. (Photo, AFP)
L'artiste Eduardo Butron posant avec des bouteilles en verre recyclé à l'effigie de l'écrivain colombien Gabriel Garcia Marquez (1927-2014), sur la Plaza de Banderas à Turbaco, Colombie, le 2 septembre 2022. (Photo, AFP)
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Publié le Mercredi 07 septembre 2022

Colombie: œuvre en hommage à Garcia Marquez et à message environnemental

L'artiste Eduardo Butron posant avec des bouteilles en verre recyclé à l'effigie de l'écrivain colombien Gabriel Garcia Marquez (1927-2014), sur la Plaza de Banderas à Turbaco, Colombie, le 2 septembre 2022. (Photo, AFP)
  • Cette installation éphémère avec la figure de la littérature hispanique est l'oeuvre de l'artiste Eduardo Butron qui a utilisé des bouteilles de verre pour partie récupérées dans la nature
  • Cet hommage, qui coïncide avec le 40e anniversaire de l'attribution du Nobel à l'écrivain, a été réalisé à partir de 10 000 bouteilles de vin, de bière ou de boisson gazeuse

CARTHAGÈNE: Bouteille après bouteille, le visage souriant du prix Nobel de littérature colombien Gabriel Garcia Marquez prend forme. Cette installation éphémère avec la figure de la littérature hispanique est l'oeuvre de l'artiste Eduardo Butron qui a utilisé des bouteilles de verre pour partie récupérées dans la nature. 

L'installation est exposée depuis vendredi au siège du gouvernement du département de Bolivar, à la périphérie de la ville de Carthagène, sur la côte caribéenne de la Colombie,  où "Gabo" a vécu de nombreuses années. 

Cet hommage, qui coïncide avec le 40e anniversaire de l'attribution du Nobel à l'écrivain, a été réalisé à partir de 10 000 bouteilles de vin, de bière ou de boisson gazeuse collectées par les habitants d'un quartier de Carthagène construit sur une ancienne décharge ou données par des restaurants et bars de la ville. 

Mais Eduardo Butron apprécie particulièrement celles récupérées dans les mangroves, rivières ou sur les plages. Il a fallu à l'artiste de 58 ans un mois pour collecter les bouteilles, dont certaines ont été peintes en blanc, et trois jours pour réaliser l'installation. 

Outre l'hommage à l'auteur de "Cent ans de solitude" décédé en 2014, l'artiste voulait "aussi faire passer un message à travers cette œuvre". 

"Ensemble, nous pouvons œuvrer pour conserver notre environnement sain, nos rivières et nos mers propres", dit-il. "Et c'est le pouvoir de l'art, non? Influencer l'état d'esprit des gens et les inviter à avoir des actions plus positives". 

Collecter les bouteilles avec les habitants du quartier défavorisé de Carthagène "m'a permis de leur tendre la main et de les encourager à agir", ajoute-t-il. "Je crois que l'art est un puissant outil de transformation sociale", dit l'artiste colombien qui collecte depuis 35 ans des déchets pour les transformer en art "à message écologique". 

Rivière polluée 

Une grande partie du verre provient de la rivière Magdalena, le plus grand fleuve du pays de près de 1 600 kilomètres qui apparait dans les œuvres de Garcia Marquez comme "L'amour au temps du choléra" ou l'autobiographique "Vivre pour la raconter". 

Selon Eduardo Butron, Garcia Marquez y "raconte ces traversées de rivières, ces immenses plages où il pouvait voir des hérons, des canards sauvages, des caïmans". 

Aujourd'hui, selon des recherches universitaires, plus de 70% de la Magdalena est polluée. 

"Non seulement il y a une contamination par les déchets solides" mais aussi par "les eaux usées, la pêche illégale et l'exploitation minière qui rejette trop de mercure" et empoisonnent la faune sous-marine. 

Le destin tragique de la rivière Magdalena, selon les mots de l'artiste, aurait aujourd'hui ses propres pages dans le monde narratif de Garcia Marquez où la tragédie bouleverse des lieux magiques. 


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com