Le destin des précédents rois Charles

Charles a passé pratiquement toute sa vie à attendre de succéder à sa mère, la reine Elizabeth II, même s'il a assumé davantage de ses fonctions et responsabilités à mesure qu'elle vieillissait. Mais le fils aîné du défunt monarque, 73 ans, a tiré le meilleur parti de son temps record en tant qu'héritier le plus ancien du trône en forgeant son propre chemin. (AFP).
Charles a passé pratiquement toute sa vie à attendre de succéder à sa mère, la reine Elizabeth II, même s'il a assumé davantage de ses fonctions et responsabilités à mesure qu'elle vieillissait. Mais le fils aîné du défunt monarque, 73 ans, a tiré le meilleur parti de son temps record en tant qu'héritier le plus ancien du trône en forgeant son propre chemin. (AFP).
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Publié le Vendredi 09 septembre 2022

Le destin des précédents rois Charles

  • Le nouveau roi Charles est le troisième monarque britannique à porter ce prénom
  • Deux autres Charles ont régné avant lui

LONDRES: Le nouveau roi Charles est le troisième monarque britannique à porter ce prénom et ses prédécesseurs ont eu deux destins extrêmement différents.

Charles Ier

Charles Ier a connu un règne marqué par un bras de fer avec le Parlement et une guerre civile qui aboutit à une révolution: le roi est exécuté et la monarchie abolie.

Charles, de la dynastie Stuart, a accédé au trône en 1625, régnant sur l'Angleterre, l'Écosse et l'Irlande. Convaincu de posséder un pouvoir de droit divin, il règne de manière autoritaire. Son mariage à une catholique, Henriette-Marie de France, lui vaut aussi des ennemis.

Le Parlement a constamment cherché à restreindre ses pouvoirs, ce qui a provoqué un conflit avec la monarchie débouchant en 1642 sur une guerre civile.

Bien qu'il ait été vaincu en 1645, Charles a refusé de céder aux demandes de monarchie constitutionnelle. Il a été jugé, condamné et exécuté pour haute trahison en 1649.

Le monarque a demandé de porter deux chemises avant d'être emmené à l'échafaud. "Le temps est si vif qu'il peut probablement me faire trembler, ce que certains observateurs peuvent attribuer à de la peur. Je ne laisserai pas croire cela", a-t-il écrit.

Après avoir prononcé une prière, Charles a fait un signe au bourreau, dont l'identité reste mystérieuse, et a été décapité. Certains spectateurs ont trempé leurs mouchoirs dans son sang.

La monarchie fut abolie et l'Angleterre devint une république dirigée par le militaire et homme politique Oliver Cromwell.

Charles II 

Le futur Charles II a combattu aux côtés de son père pendant la guerre civile, mais a fui l'Angleterre lorsque la défaite est apparue inévitable. Il s'est installé à La Haye en 1649.

Malgré l'abolition de la monarchie en Angleterre après l'exécution de Charles Ier, son fils est proclamé roi en Ecosse en janvier 1651. Craignant une invasion des forces républicaines anglaises, Charles et ses partisans envahirent l'Angleterre, une attaque qui tourna à la défaite à la bataille de Worcester, dans le centre de l'Angleterre.

Charles réussit à échapper la capture et se cache pendant six semaines avant de s'enfuir en France.

La mort de Cromwell en 1658 se traduit par une crise et Charles est appelé à revenir et à monter sur le trône en 1660: c'est la restauration des Stuart.

Le monarque, que des portraits ont représenté avec de volumineuses boucles noires et une moustache, s'est fait apprécier de ses sujets.

Ce roi libertin, qui eut de nombreuses maîtresses, était "plein d'esprit et bon, reconnaissant, généreux, tolérant et, en gros, sympathique", a écrit l'historienne Antonia Fraser.

Son règne a vu la montée de la colonisation et du commerce en Inde, aux Indes orientales et en Amérique. Il a dû faire face à deux crises profondes, la peste noire de 1665 et le grand incendie de Londres un an plus tard.

Charles a eu une attaque le 2 février 1685 et est décédé à l'âge de 54 ans quatre jours plus tard, malgré ou à cause des traitements subis : saignée, purge et ventouses.

Il a été enterré dans l'abbaye de Westminster le 14 février et son frère lui a succédé, devenant Jacques II d'Angleterre et d'Irlande et Jacques VII d'Ecosse.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.