William et Kate, un couple glamour qui porte les espoirs de la couronne

Le prince britannique William, duc de Cambridge et son épouse Kate, la duchesse de Cambridge, marchent avec leurs enfants le prince George et la princesse Charlotte sur le tarmac de l'enceinte d'Airbus à Hambourg, dans le nord de l'Allemagne, le 21 juillet 2017. (PATRIK STOLLARZ / AFP)
Le prince britannique William, duc de Cambridge et son épouse Kate, la duchesse de Cambridge, marchent avec leurs enfants le prince George et la princesse Charlotte sur le tarmac de l'enceinte d'Airbus à Hambourg, dans le nord de l'Allemagne, le 21 juillet 2017. (PATRIK STOLLARZ / AFP)
Short Url
Publié le Vendredi 09 septembre 2022

William et Kate, un couple glamour qui porte les espoirs de la couronne

  • Le couple, 40 ans tous les deux, a déménagé le mois dernier sur le domaine de Windsor, où résidait habituellement la reine depuis la pandémie de Covid
  • Au cours des années, le duc et la duchesse de Cambridge, devenus jeudi duc et duchesse de Cornouailles et Cambridge, ont conquis le cœur des Britannique

LONDRES: Le couple glamour formé par Kate Middleton et le prince William, désormais héritier de la couronne britannique, porte les espoirs, avec leurs trois enfants, d'une monarchie moderne et proche des Britanniques.

Leur compte Instagram, très suivi, affichait jeudi soir une photo en noir et blanc de la reine Elizabeth II, décédée plus tôt dans la journée dans son château de Balmoral. Mais il raconte habituellement la vie de cette famille apparemment parfaite, avec de nombreuses photos de leurs trois enfants - le prince George, 9 ans, la princesse Charlotte, 7 ans, et le prince Louis 4 ans, dont les grimaces durant le Jubilé de la reine en juin dernier avaient fait les délices des photographes.

Le couple, 40 ans tous les deux, a déménagé le mois dernier sur le domaine de Windsor, où résidait habituellement la reine depuis la pandémie de Covid.

Mercredi, leurs services avaient diffusé une petite vidéo de leurs enfants arrivant à pied dans leur nouvelle école privée pour faire connaissance. Un seul photographe et un seul vidéaste avaient apparemment été conviés, les jeunes parents essayant selon leur entourage de donner une vie aussi normale que possible à leurs enfants.

Au cours des années, le duc et la duchesse de Cambridge, devenus jeudi duc et duchesse de Cornouailles et Cambridge, ont conquis le cœur des Britanniques, avec leur image de famille heureuse, proche du public, très loin de l'enfance tourmentée de William dont les parents Charles et Diana se déchiraient en public, ou de celle du nouveau roi Charles III, élevé par des gouvernantes et éduqué dans des pensionnats.

"L'énorme intérêt qu'ils suscitent" tient "évidemment" au fait qu'ils incarnent le futur de la monarchie, estime l'expert de la royauté Richard Fitzwilliams, mais aussi à "la façon bien à eux" qu'ils ont "de gérer les choses".

Ils "sont passés maîtres dans l'art de maîtriser aussi bien le formel que l'informel", juge-t-il.

Le couple est souvent photographié bras-dessus bras-dessous à des réceptions distinguées ou à de grands événements people, comme l'avant-première de James Bond. "Kate est depuis longtemps maintenant une icône de la mode", ajoute M. Fitzwilliams.

Pour lui, "cela a beaucoup bénéficié à la mode britannique"... mais aussi à l'image du couple. - Maîtrise médiatique -

Cette image très paillettes est contrebalancée par un côté décontracté et proche des Britanniques, via notamment les nombreux engagements du couple pour des causes qui leur sont chères - la santé mentale pour William, la petite enfance pour Kate.

Le couple glisse régulièrement des confidences sur sa vie privée comme les devoirs pendant le confinement lié au Covid, ou s'affiche pratiquant des activités sportives.

L'été dernier, le prince George avait été photographié avec ses parents à des matchs de l'équipe anglaise de football, suscitant d'ailleurs quelques moqueries car habillé en costume- cravate malgré son jeune âge.

Sa mère alimente cette image de normalité avec des photos décontractées prises au quotidien, sur lesquelles George apparait dans l'herbe, en maillot de foot. Sur d'autres clichés, on peut voir Charlotte distribuer des colis alimentaires ou encore le petit dernier peindre avec les mains.

Cela permet aussi de satisfaire le besoin insatiable de la presse pour des images de la famille, tout en les protégeant des paparazzis qui pourchassaient Diana, jusqu'à sa mort.

"Il y a toujours eu un arrangement concernant la couverture médiatique des enfants royaux", même si les relations avec la presse ont pu être "très tendues" à certaines périodes, explique M. Fitzwilliams. "Lorsqu'ils sont jeunes, ils bénéficient d'une certaine intimité en échange de photos ou vidéos à certains moments - comme les anniversaires, Noël, leur premier jour d'école".

"Ils ont très bien réussi à protéger ce mélange de normalité" et de statut royal, assure-t-il. - Relève glamour -

Selon un récent sondage de l'institut YouGov, Kate est le membre le plus populaire de la famille royale après la reine. Son mari la talonne, loin devant son père le roi Charles III.

"Je pense que William et Kate sont, à bien des égards, le miroir de la reine et de Philip", son époux décédé l'an dernier, estime auprès de l'AFP le journaliste Robert Jobson.

Selon lui, le règne de Charles "sera considéré comme une transition vers son fils". C'est certain: les Cambridge "donneront à la monarchie, après des monarques aussi âgés, un sentiment de modernité probablement nécessaire pour aider à sa continuité."


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
Short Url
  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
Short Url
  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Short Url
  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.