«Ce qui nous arrive est vraiment incroyable»: la troupe libanaise Mayyas remporte la finale d'America’s Got Talent

La troupe de danse a remporté la somme d’un million de dollars. (Images Getty)
La troupe de danse a remporté la somme d’un million de dollars. (Images Getty)
Short Url
Publié le Jeudi 15 septembre 2022

«Ce qui nous arrive est vraiment incroyable»: la troupe libanaise Mayyas remporte la finale d'America’s Got Talent

La troupe de danse a remporté la somme d’un million de dollars. (Images Getty)
  • Dans les coulisses, les membres de la troupe Mayyas ont accordé un entretien à Arab News
  • «J’ai ressenti toute l’énergie qu’elles dégageaient dans la pièce. Je me suis dit que personne n’était capable de les battre», explique l’un des membres du jury

LOS ANGELES: Et voilà, le suspense a pris fin. La troupe de danse libanaise Mayyas a remporté la 17e saison de l’émission America’s Got Talent. Dans les coulisses, les membres de la troupe ont accordé un entretien à Arab News. Elles déclarent qu’elles n’en reviennent pas de cette victoire. 

Sous les acclamations du public, les danseuses de Mayyas sautent de joie. Elles viennent de remporter la somme d’un million de dollars (1 dollar = 1 euro).

«Ce qui nous arrive est vraiment incroyable», déclare l’une des danseuses à Arab News après avoir célébré la victoire de la troupe sur scène. «En arriver là après tous les efforts acharnés que nous avons déployés… Nous avons quitté notre travail, nos écoles et nos universités afin de nous entraîner tous les jours pour nous retrouver ici et remporter la compétition au nom de la troupe, mais aussi pour le Liban. Nous avons réalisé notre vœu le plus cher», confie une danseuse.

1
(Images Getty)

«Nous étions très stressées à l’idée de devoir préparer une danse en deux ou trois jours. Cependant, quand nous sommes montées sur scène et que nous avons entendu les encouragements du public, cela nous a donné un coup de pouce et nous a procuré une montée d’adrénaline. Nous avons gagné», se réjouit une autre danseuse.

Le chorégraphe de l’équipe, Nadim Cherfan, affirme: «Cette victoire me permet de rêver à nouveau. Lorsque vous avez un rêve et que vous le réalisez, vous commencez à réfléchir à un autre rêve. Je suis donc très heureux qu’il y ait une raison pour espérer, rêver et se battre.»

«JE SUIS TELLEMENT FIÈRE @mayyasofficial VOUS LE MÉRITEZ!!!!» écrit Sofia Vergara, membre du jury d’America’s Got Talent sur Twitter, après que la troupe a remporté la compétition.

Les danseuses ont offert à Sofia Vergara un collier orné d’un cèdre, le symbole du Liban, qu’elle a montré lors de son entretien avec la Lebanese Broadcasting Corporation (LBCI, une chaîne de télévision libanaise, NDLR) après la diffusion de l’épisode.

«Je viens de Barranquilla, en Colombie. Dans ma ville, nous avons une énorme communauté de Libanais, parmi laquelle figure Shakira. Nous avons donc grandi en mangeant des plats libanais et en dansant sur de la musique libanaise. C’est un pays qui me tient vraiment à cœur», indique-t-elle à la chaîne de télévision libanaise.

«Je suis très heureuse de savoir que, en ces moments difficiles que nous traversons, un spectacle aussi beau que celui de la troupe Mayyas puisse distraire tout le monde», poursuit-elle. «Je suis extrêmement heureuse que cela se produise. Ces jeunes femmes méritent ce qu’il y a de plus beau.»

Quant à Simon Cowell, membre du jury, il affirme: «C’est énorme. C’est vraiment énorme qu’elles représentent leur pays avec autant de talent, de dignité et de grâce. Le monde entier les regarde.»

«J’ai ressenti toute l’énergie qu’elles dégageaient dans la pièce. Je me suis dit que personne n’était capable de les battre», ajoute-t-il. «Elles sont tellement extraordinaires, tellement gentilles. Je n’ai pas été surpris. Je ne peux pas vous dire à quel point j’étais heureux d’entendre leur nom au moment des résultats.»

Quelle sera la prochaine étape? M. Cowell estime que la troupe de danse Mayyas pourrait «dominer le monde».

Lors de leur performance victorieuse de mardi dernier, les danseuses ont enflammé la scène sur une musique arabe. Vêtues de tenues blanches, elles agitaient des éventails en plumes et des globes lumineux étincelants.

Le public a brandi des drapeaux libanais dans la salle pour encourager la troupe.

Les quatre juges – Vergara, Cowell, Heidi Klum et Howie Mandel – ont réservé aux danseuses une standing ovation.

«Fabuleux. Un autre niveau», déclare Vergara, qui a attribué à Mayyas le buzzer d'or après leur première audition, en juin dernier.

«C'est à ça que ressemble un million de dollars!», s’enthousiasme Heidi Klum pour sa part. «Vous avez donné le meilleur de vous-mêmes chaque fois que vous êtes venues, et, ce soir, c'était encore mieux.»

Quant à Howie Mandel, il révèle: «C'est ma prestation préférée dans America’s Got Talent

«C'est génial pour vous. C'est génial pour les femmes, l'émancipation féminine, votre culture...», ajoute-t-il.

Le groupe a reçu le soutien de ses fans libanais tout au long de la compétition. La LBCI a lancé une campagne publicitaire aux États-Unis, avec pour slogan «Kermalak Ya Lebnen» - («Pour toi, Liban»), afin de promouvoir Mayyas.

LBCI a soutenu le groupe grâce à des publicités diffusées sur ses chaînes de télévision et ses réseaux sociaux; elle a également collaboré avec des médias locaux et arabes aux États-Unis pour dynamiser la campagne.

«Les Libanais du monde entier nous ont témoigné un énorme soutien», déclare Cherfan à Arab News. «Nous avons reçu énormément de messages. Tout le monde soutient Mayyas. Tout le monde encourage Mayyas. Je suis donc très reconnaissant à la diaspora libanaise, qui soutient vraiment Mayyas.»

De nombreuses célébrités ont également contribué à accroître la notoriété du groupe. 

«Puissiez-vous revenir avec le titre», écrit ainsi la chanteuse libanaise Maya Diab sur sa story Instagram après leur performance finale. «Vous avez élevé le nom du Liban en mettant en valeur l'art de manière à en faire parler dans le monde entier. Nous vous aimons et nous sommes fiers de vous, quel que soit le résultat.»

La star Haifa Wehbe a également soutenu le groupe avant le résultat final.

«Mayyas a épaté les juges et le public d’America's Got Talent avec une prestation spectaculaire. Continuez à voter», a-t-elle déclaré.

L'influenceuse libanaise Karen Wazen, qui habite à Dubaï, a écrit: «Sans voix. C'est de mieux en mieux», partageant un clip de leur dernière performance. 

Les Mayyas ont l'habitude de gagner depuis un certain temps lorsqu'il s'agit de concours de talents télévisés. 

Cherfan, qui avait 14 ans lorsqu'il est tombé amoureux du monde de la danse, a formé le groupe afin de participer à la sixième saison d’Arabs Got Talent. À cette occasion, le groupe a séduit les spectateurs, impressionnant notamment la juge et pop star libanaise Najwa Karam, qui leur a accordé une entrée immédiate en finale avec son buzzer doré. Ils ont finalement été consacrés champions.

«J'ai choisi une équipe féminine, car je voulais faire passer un message sur l'émancipation des femmes. En effet, nous savons tous que, même aujourd'hui, les femmes arabes sont encore traitées de tous les noms parce qu'elles dansent. Je voulais prouver à quel point la danse est élégante, raffinée et belle. Et qui peut le faire mieux que ces superbes dames?», avait déclaré à l’époque Cherfan à Arab News.

Toutefois, le fait de remporter l'un des titres les plus prestigieux du Moyen-Orient n'était pas suffisant. «Le succès s'accompagne d'une pression qu’on s’impose pour faire encore mieux. Le buzzer doré, l'ovation, les beaux commentaires des juges et le fait de remporter le titre constituent des défis parce qu'ils sont synonymes de stress et de responsabilité. Dans ces moments-là, tout ce que je pense, c'est: “Quelle est la prochaine étape ? Comment puis-je faire mieux?”», confie Cherfan.

La même année, Mayyas a participé à Britain's Got Talent: The Champions, un spin-off de Britain's Got Talent dans lequel il était le seul groupe du Moyen-Orient à participer.

La réaction des juges et du public a été extraordinaire. «Absolument génial – brillant, inventif... [Je n'ai] jamais vu une danse pareille dans l'une de ces émissions», avait déclaré à l’époque Simon Cowell.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'image d'une Palestinienne avec sa nièce décédée remporte le World Press Photo

Les photos primées en 2024 ont été sélectionnées parmi 61.062 candidatures présentées par 3.851 photographes de 130 pays (Photo, Worldpressphoto).
Les photos primées en 2024 ont été sélectionnées parmi 61.062 candidatures présentées par 3.851 photographes de 130 pays (Photo, Worldpressphoto).
Short Url
  • Le cliché de Mohammed Salem, photographe de l'agence Reuters, montre Inas Abu Maamar berçant le corps de sa nièce de cinq ans, Saly, tuée avec sa mère et sa sœur par un missile
  • Le photographe se trouvait à l'hôpital Nasser de Khan Younis le 17 octobre lorsqu'il a vu à la morgue Inas Abu Maamar, 36 ans, en larmes, tenant fermement dans ses bras le corps de la petite fille

AMSTERDAM: L'image poignante d’une Palestinienne endeuillée tenant dans ses bras sa petite nièce, tuée lors d’une frappe israélienne dans la bande de Gaza déchirée par la guerre, a remporté jeudi le premier prix du World Press Photo.

Le cliché de Mohammed Salem, photographe de l'agence Reuters, montre Inas Abu Maamar berçant le corps de sa nièce de cinq ans, Saly, tuée avec sa mère et sa sœur par un missile qui a frappé leur maison à Khan Younis en octobre.

Le photographe se trouvait à l'hôpital Nasser de Khan Younis le 17 octobre lorsqu'il a vu à la morgue Inas Abu Maamar, 36 ans, en larmes, tenant fermement dans ses bras le corps de la petite fille enveloppé dans un tissu blanc.

La photo a été prise 10 jours après le début du conflit, déclenché par une attaque sans précédent du Hamas contre Israël.

"C'était un moment puissant et triste et j'ai senti que l'image résumait au sens large ce qui se passait dans la bande de Gaza", a déclaré M. Salem, cité dans un communiqué du World Press Photo, prestigieux concours de photojournalisme.

"C'est une image vraiment profondément touchante", a affirmé Fiona Shields, présidente du jury. "Une fois que vous l'avez vue, elle reste en quelque sorte gravé dans votre esprit".

Message littéral et métaphorique

L'image est "comme une sorte de message littéral et métaphorique sur l'horreur et la futilité du conflit" et représente "un argument incroyablement puissant en faveur de la paix", a-t-elle ajouté.

La Sud-Africaine Lee-Ann Olwage, en tournage pour le magazine GEO, a remporté le prix "Histoire de l'année" avec son portrait intime d'une famille malgache vivant avec un parent âgé souffrant de démence.

"Cette histoire aborde un problème de santé universel à travers le prisme de la famille et des soins", ont déclaré les juges.

"La série d'images est composée avec chaleur et tendresse, rappelant au public l'amour et l'intimité nécessaires en période de guerre et d'agression dans le monde entier", ont-ils ajouté.

Le photographe vénézuélien Alejandro Cegarra a remporté le prix du projet "long terme" avec ses images monochromes de migrants et de demandeurs d'asile tentant de traverser la frontière sud du Mexique, prises pour le New York Times/Bloomberg.

Ayant lui même une expérience de migrant, M. Cegarra "a offert une perspective sensible centrée sur l'humain", mettant en avant la résilience des migrants, selon le jury.

Dans la catégorie "format ouvert", l'Ukrainienne Julia Kochetova a gagné avec son site Internet qui "associe le photojournalisme au style documentaire personnel d'un journal intime pour montrer au monde ce que signifie vivre avec la guerre comme réalité quotidienne".

Les photos primées en 2024 ont été sélectionnées parmi 61.062 candidatures présentées par 3.851 photographes de 130 pays. Les photos sont exposées dans l'église Nieuwe Kerk d'Amsterdam jusqu'au 14 juillet.


L’artiste saoudien embrasse le non conventionnel avec des œuvres anti-aesthétiques

Le travail d’Asrar Al-Qarni présenté à la galerie d’art Zawaya à Djeddah. (Instagram/ies0)
Le travail d’Asrar Al-Qarni présenté à la galerie d’art Zawaya à Djeddah. (Instagram/ies0)
Short Url
  • Cette approche non conventionnelle de l’art peut être considérée comme une rébellion romantique contre les contraintes de la société, ainsi que comme une célébration de l’individualité et de la liberté d’expression.
  • En mettant en évidence la discorde et la dissonance dans ses peintures, Al-Qarni, artiste autodidacte, crée une expérience unique et stimulante pour ceux qui rencontrent son travail.

RIYADH : Dans un monde obsédé par la beauté et la perfection esthétique, l’artiste saoudien Asrar Al-Qarni produit avec audace un art anti-aesthétique et troublant.

À travers son travail, la jeune femme de 33 ans défie les notions traditionnelles de beauté et conteste la conformité. Elle oblige les spectateurs à confronter des vérités inconfortables et à explorer des aspects plus sombres de la société.

Cette approche non conventionnelle de l’art peut être considérée comme une rébellion romantique contre les contraintes de la société, ainsi que comme une célébration de l’individualité et de la liberté d’expression.

Al-Qarni a déclaré à Arab News que l’art anti-aesthétique encourage les gens à regarder au-delà de la surface et à trouver la beauté dans l’inattendu et le non conventionnel. Il cherche à perturber le statu quo et à provoquer une réflexion et une discussion sur la nature même de l’art : « Au lieu d’être visuellement attrayant et réconfortant, l’anti-aesthétisme privilégie l’évocation d’émotions et d’expressions dérangeantes au sein de l’œuvre », a déclaré l’artiste.

Cela peut conduire à ce que les œuvres anti-aesthétiques soient étiquetées laides, choquantes ou anti-art par ceux qui préfèrent les œuvres plus esthétiques.

En mettant en évidence la discorde et la dissonance dans ses peintures, Al-Qarni, artiste autodidacte, crée une expérience unique et stimulante pour ceux qui rencontrent son travail. « L’intégration d’éléments de chaos, de laideur et d’inconfort oblige les spectateurs à confronter leurs idées préconçues sur ce que l’art devrait être », a-t-elle ajouté.

Al-Qarni s’est intéressé à l’art anti-aesthétique en raison de son expression humaine brute et de sa beauté cachée par des imperfections.

Elle utilise des couleurs audacieuses et des formes abstraites pour créer des pièces qui défient les idées préconçues des spectateurs et provoquent une forte réaction émotionnelle.

« J’utilise divers matériaux pour mon art, notamment des techniques mixtes, de la peinture à l’huile, de la peinture acrylique et de l’aquarelle. Mon choix de matériaux dépend de la technique ou de l’effet spécifique que je veux obtenir dans mon œuvre », a déclaré Al-Qarni.

En se libérant des contraintes de la beauté conventionnelle, l’artiste repousse les limites et inspire les autres à sortir des sentiers battus.

Al-Qarni a déclaré qu’elle cultivait son style grâce à une pratique dévouée. Enfant, elle a commencé à copier et à dessiner des dessins animés de ses émissions de télévision préférées. « En vieillissant, j’ai commencé à peindre des portraits réalistes, en essayant de capturer le monde qui m’entoure, mais j’ai vite réalisé que le réalisme ne me permettait pas d’exprimer mes émotions assez profondément », a-t-elle ajouté.

L’artiste saoudienne a finalement eu recours à une méthode plus libre, lui permettant de suivre son instinct et de laisser ses coups de pinceau la guider : « Lorsque je tiens le pinceau contre la toile, cela devient un moyen de calmer le bruit de la vie et de me connecter à mon moi intérieur, offrant une source de détente et de tranquillité. »

L’artiste entretient un espace polyvalent où elle peint, servant à la fois d’atelier et d’espace personnel confortable.

« C’est là que je dors, que je lis et que je passe le plus clair de mon temps. Me réveiller entouré du désordre créatif de mon art me procure un sentiment de passion et d’inspiration pour continuer mon parcours artistique chaque jour. »

Il y a dix ans, Al-Qarni a décidé de poursuivre l’art professionnellement, et elle n’a pas regardé en arrière depuis. Son travail a été présenté dans des galeries et des expositions à travers l’Arabie saoudite, ce qui lui a valu la reconnaissance et la reconnaissance de la critique et du public.

La première exposition d’Al-Qarni a eu lieu en 2016 à Djeddah avec Behance, le plus grand réseau mondial de présentation et de découverte du travail créatif.

« Face à l’auditoire, j’ai reçu à la fois des compliments et des critiques. « L’expérience a été utile et encourageante, m’inspirant à créer davantage et à améliorer mon art », a-t-elle déclaré.

Elle a participé à plusieurs expositions d’art, telles que le Misk Art Institute en 2019, qui offre une plate-forme aux créatifs pour influencer les discussions actuelles.

Al-Qarni a également présenté son travail à la Grey Art Gallery à Alkhobar, et à la Zawaya Art Gallery et à la Sensation Art Gallery à Djeddah.

L’artiste donne à chaque peinture un titre qui reflète l’émotion globale ou l’histoire derrière l’œuvre. Le titre peut être inspiré d’un roman, d’une chanson ou d’une expérience personnelle liée à la peinture.

« La façon dont quelqu’un perçoit et ressent une peinture peut varier selon la personne qui la regarde », a-t-elle ajouté. « Nous apportons tous nos propres pensées et expériences, ce qui ajoute à la richesse et au sens de toute œuvre d’artiste. »

Pour les artistes en herbe qui pourraient être intimidés de partager leurs œuvres et leurs émotions les plus intimes avec un public, Al-Qarni prêche que le monde a besoin d’art.

« Saisissez la possibilité de vous épanouir et de tisser des liens avec d’autres artistes grâce à vos commentaires et à vos expériences, et rappelez-vous que chaque artiste commence quelque part, et partager votre travail est une étape vers l’atteinte de vos objectifs. » 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 

 


Kesha porte les lunettes de la créatrice libanaise Karen Wazen

Kesha portait des lunettes Blaze à monture œil-de-chat avec des verres plats. (Instagram/AFP)
Kesha portait des lunettes Blaze à monture œil-de-chat avec des verres plats. (Instagram/AFP)
Short Url
  • Kesha a publié une petite vidéo sur sa célèbre chanson Your Love Is My Drug
  • Karen Wazen, la fondatrice de la marque basée à Dubaï, a partagé le clip de Kesha dans sa story avec ses 8,2 millions d’abonnés

DUBAÏ: La chanteuse et compositrice américaine Kesha portait, cette semaine, des lunettes de soleil noires signées Karen Wazen

Kesha portait les lunettes Blaze à monture œil-de-chat avec des verres plats. Les branches latérales sont particulièrement épaisses et ornées du logo doré de la marque. 

Kesha a publié une petite vidéo de synchronisation labiale (techniques destinées à faire en sorte que semblent synchronisés, d'une part, le mouvement des lèvres d'une personne, et d'autre part, les paroles qu'elle est censée prononcer) sur sa célèbre chanson Your Love Is My Drug, tout en passant un moment agréable à Coachella, le festival de musique annuel organisé en Californie. Elle a fait un tour en hélicoptère, vêtue d’un T-shirt gris chic et d’un jean noir. 

Karen Wazen, la fondatrice de la marque basée à Dubaï, a partagé le clip de Kesha dans sa story avec ses 8,2 millions d’abonnés. En hommage à Kesha, elle a même enregistré une vidéo de synchronisation labiale sur un autre couplet de la même chanson, portant des lunettes Blaze marron. 

Karen Wazen a créé sa première collection de lunettes en décembre 2018. La première série comprenant cinq styles différents était disponible en acétate et en acier inoxydable et dans une large gamme de couleurs. 

Moins d’un an après le lancement officiel de sa marque, ses créations ont été distribuées par le grand e-commerçant Farfetch, qui est devenu la première plate-forme en ligne à proposer sa collection de lunettes éponyme. 

Avec une gamme de nuances élégantes à son actif, la marque By Karen Wazen a suscité l’intérêt de célébrités internationales, dont la superstar Beyoncé, la chanteuse anglo-albanaise Dua Lipa, la star de télé-réalité Kourtney Kardashian et sa mère Kris Jenner, le mannequin français Cindy Bruna, la chanteuse Becky G, les actrices Lucy Hale, Emma Stone et Naomi Watts, ainsi que la jet-setteuse Paris Hilton, pour n’en nommer que quelques-unes. 

En février, la créatrice a élargi les horizons de sa marque en dévoilant sa première collection de bijoux. Elle a présenté des boucles d’oreilles et des bracelets en forme du signe de l’infini, disponibles en argent et en or. 

Karen Wazen fait partie des personnalités les plus influentes de la région. 

En plus de diriger son entreprise, cette mère de trois enfants a participé à de nombreux publireportages régionaux pour des marques prestigieuses, notamment Prada, Ralph Lauren, Louis Vuitton et Cartier. 

En 2020, l’influenceuse a également été désignée comme l’un des principaux soutiens du Haut-Commissariat des nations unies pour les réfugiés (HCR). 

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com