La nouvelle Petite sirène de Disney éblouit des fillettes noires, mais ne fait pas l'unanimité

Peu après sa diffusion, le teaser de La Petite sirène a déclenché un vif débat sur le racisme dans le monde du cinéma. (Capture d'écran)
Peu après sa diffusion, le teaser de La Petite sirène a déclenché un vif débat sur le racisme dans le monde du cinéma. (Capture d'écran)
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Publié le Jeudi 15 septembre 2022

La nouvelle Petite sirène de Disney éblouit des fillettes noires, mais ne fait pas l'unanimité

Peu après sa diffusion, le teaser de La Petite sirène a déclenché un vif débat sur le racisme dans le monde du cinéma. (Capture d'écran)
  • C’est l’actrice noire Halle Bailey qui incarne Ariel dans le nouvelle adaptation en prises de vues réelles de Disney
  • Beaucoup d’internautes ont dénoncé un choix qui, selon eux, ne respecte pas le personnage initial

MONTRÉAL: Disney ne s’attendait peut-être pas à autant de réactions après la diffusion samedi 10 septembre du teaser de son remake de La Petite sirène, dans lequel l’actrice noire Halle Bailey incarne Ariel dans une adaptation en prises de vues réelles. 

Peu après sa diffusion, le teaser a déclenché un vif débat sur le racisme dans le monde du cinéma. Un choix vu différemment chez les enfants noirs, et qui a donné lieu à une tendance TikTok pleine d'émotion. On y voit des vidéos d'enfants qui s’extasient en découvrant le visage et la couleur de peau de la nouvelle petite sirène, qui sont devenues virales sur le réseau social.

«Maman, elle est noire comme moi!»

Dans les vidéos, accompagnées des hashtags #representationmatters («la représentation compte») ou #Blackgirlmagic, on peut voir une fillette noire habillée en princesse ou encore un petit garçon content de voir une princesse avec sa couleur de peau dans un film de Disney.  

Dans l’une de ces vidéos, la petite Emery, bien installée sur un sofa, se lève d’un coup en apercevant l’actrice Halle Bailey dans le rôle d’Ariel. 

«Je pense qu’elle est noire!», lance-t-elle. «Ariel noire est mignonne!»

«Sa peau… elle ressemble à la mienne. Elle est brune comme moi», remarque une autre enfant avec enthousiasme tandis que l'on peut voir d'autres fillettes se couvrir le visage et sauter de joie. «C’est la raison pour laquelle la représentation compte! Nous avons hâte de regarder ce film», écrit un parent sous sa vidéo.

@callmedarii

That’s why representation matters! We can’t wait to watch this ❤️ #fyp #littlemermaid #disney

♬ original sound - Dari

La comédienne Halle Bailey a publié et commenté ces images sur son compte Instagram: «Les gens m'ont envoyé ces réactions tout le week-end et je suis vraiment impressionnée.»

@callmedarii

That’s why representation matters! We can’t wait to watch this ❤️ #fyp #littlemermaid #disney

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«Je ne veux pas d’une Pocahontas blanche»

D'un autre côté, beaucoup d’internautes ont dénoncé un choix qui, selon eux, ne respecte pas le personnage initial. «Elle ne ressemble pas à Ariel», «la Petite Sirène est blanche, point», «Ariel a des yeux bleus, la peau blanche et des cheveux roux. Disney me déçoit», a twitté une autre personne, avec le hashtag #NotMyAriel («ce n’est pas mon Ariel»).

Certains décrètent même qu’en vivant dans les profondeurs, la peau d’Ariel devrait être blanche, tandis que d’autres assurent au contraire qu’en habitant dans l’eau, la peau de la sirène est très exposée au soleil. 

Les opposants à Halle Bailey se défendent souvent d’être racistes, et préfèrent se définir comme «critiques». «De la même manière, je ne veux pas d’une Mulan noire ou mexicaine. D’une Pocahontas blanche, d’une Belle asiatique ou d’une amérindienne », commente un internaute.  

Par ailleurs, Halle Bailey a affirmé que les personnes qui sont contre une Ariel noire ne comprennent pas «ce que cela fait pour nous, pour notre communauté, pour toutes les petites filles noires et brunes qui vont se voir à l’écran», lors d’une entrevue avec le magazine Variety.

«Je veux que la petite fille en moi et les petites filles comme moi qui regardent le film sachent qu’elles sont spéciales et qu’elles devraient être une princesse à tous les égards», a-t-elle ajouté.


La réalisatrice marocaine Asmae El-Moudir rejoint le jury Un Certain Regard à Cannes

Asmae El-Moudir est la réalisatrice du film « La Mère de tous les mensonges » (AFP)
Asmae El-Moudir est la réalisatrice du film « La Mère de tous les mensonges » (AFP)
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  • Le Festival de Cannes a annoncé jeudi que Asmae El-Moudir fera partie du jury Un Certain Regard lors de la 77e édition de l'événement
  • Un Certain Regard met en valeur les films d'art et de découverte d'auteurs émergents

DUBAÏ: Le Festival de Cannes a annoncé jeudi que la réalisatrice, scénariste et productrice marocaine Asmae El-Moudir fera partie du jury Un Certain Regard lors de la 77e édition de l'événement, qui se tiendra du 14 au 25 mai.

Elle sera accompagnée de la scénariste et réalisatrice sénégalaise Maïmouna Doucouré, de l'actrice luxembourgeoise Vicky Krieps et du critique de cinéma, réalisateur et écrivain américain Todd McCarthy.

Xavier Dolan sera le président du jury Un Certain Regard.

L'équipe supervisera l'attribution des prix de la section Un Certain Regard, qui met en valeur les films d'art et de découverte d'auteurs émergents, à partir d'une sélection de 18 œuvres, dont huit premiers films.

Asmae El-Moudir est la réalisatrice du film « La Mère de tous les mensonges », acclamé par la critique.

Le film a remporté les honneurs de la section Un Certain Regard, ainsi que le prestigieux prix L'œil d'Or du meilleur documentaire au festival de 2023. Le film explore le parcours personnel de la réalisatrice, élucidant les mystères de l'histoire de sa famille avec pour toile de fond les émeutes du pain de 1981 à Casablanca.

Asmae El-Moudir n'est pas la seule Arabe à rejoindre l'équipe de Cannes. 

L'actrice maroco-belge Lubna Azabal a été nommée cette semaine présidente du jury des courts-métrages et de La Cinef lors du festival. Les prix La Cinef sont la sélection du festival dédiée aux écoles de cinéma.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Le plus grand projet de restauration corallienne au monde dévoilé en mer Rouge

La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an. (SPA)
La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an. (SPA)
La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an. (SPA)
La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an. (SPA)
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  • «KCRI est le plus grand projet de restauration corallienne du monde et constitue une étape importante vers la restauration des récifs à l’échelle mondiale»
  • «Les événements récents nous rappellent brutalement la crise mondiale à laquelle sont confrontés les récifs coralliens»

RIYAD: Des scientifiques de l’université des sciences et technologies du roi Abdallah (Kaust), en collaboration avec Neom, ont inauguré la première pépinière de l’Initiative de restauration corallienne de la Kaust (KCRI).

«KCRI est le plus grand projet de restauration corallienne du monde et constitue une étape importante vers la restauration des récifs à l’échelle mondiale. Une première pépinière est officiellement opérationnelle et une seconde est en cours de construction. Elles sont toutes deux situées en mer Rouge», indique un communiqué publié jeudi.

La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an.

Les chercheurs se serviront de cette installation pilote pour lancer des initiatives de restauration corallienne à grande échelle, avec notamment la pépinière de coraux terrestre la plus grande et la plus avancée au monde.

Située sur le même site, cette dernière aura une capacité décuplée et pourra produire 400 000 coraux par an. Le projet devrait être achevé en décembre 2025.

Abritant 25% des espèces marines connues, bien qu’ils couvrent moins d’1% des fonds marins, les récifs coralliens sont le fondement de nombreux écosystèmes marins. Les experts estiment que jusqu’à 90% des récifs coralliens de la planète subiront un stress thermique grave d’ici à 2050.

«Les événements récents nous rappellent brutalement la crise mondiale à laquelle sont confrontés les récifs coralliens. Nous avons donc pour ambition de trouver un moyen de faire passer les efforts de restauration actuels, à forte intensité de main-d’œuvre, à des processus industriels afin d’inverser le rythme actuel de dégradation des récifs coralliens», a expliqué le professeur Tony Chan, président de la Kaust.

Cette initiative s’aligne sur la Vision 2030 de l’Arabie saoudite et sur ses efforts pour renforcer la conservation marine en tirant parti des recherches réalisées par la Kaust sur les écosystèmes marins et en servant de plate-forme pour tester des méthodes de restauration innovantes.

«Grâce à notre partenariat de longue date avec la Kaust, nous mettrons également en lumière le rôle des récifs coralliens, qui comptent parmi les systèmes environnementaux marins les plus importants, ainsi que l’importance de leur préservation pour les générations futures», a confié le PDG de Neom, Nadhmi al-Nasr.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’Istituto Marangoni de Milan va ouvrir un campus à Riyad

Au centre, Stefania Valenti, directrice générale mondiale de l’Istituto Marangoni, et Burak Cakmak, directeur général de la Commission saoudienne de la mode. (Photo fournie)
Au centre, Stefania Valenti, directrice générale mondiale de l’Istituto Marangoni, et Burak Cakmak, directeur général de la Commission saoudienne de la mode. (Photo fournie)
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  • La mission de l’institut en Arabie saoudite sera d’explorer de nouvelles voies pour l’accompagnement des talents locaux et de générer des possibilités d’emploi
  • L’institut possède des campus à Milan, à Florence, à Dubaï, à Paris, à Londres et à Miami

RIYAD: L’Istituto Marangoni, basé à Milan, en collaboration avec la Commission saoudienne de la mode, ouvrira à Riyad un institut de formation supérieure proposant des cours spécialisés dans la mode et le luxe, avec l’intention de l’inaugurer en 2025. 

Selon un communiqué, la mission de l’institut en Arabie saoudite sera d’explorer de nouvelles voies pour l’accompagnement des talents locaux et de générer des possibilités d’emploi dans les secteurs concernés. 

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Le nouvel institut de Riyad proposera des diplômes de niveau avancé d’une durée de trois ans, dans des domaines spécifiques, comme la création de mode, la gestion de la mode, les produits de mode, le stylisme de mode et la direction créative, ainsi que la gestion des parfums et cosmétiques et le design d’intérieur. (Photo fournie) 

«Nous sommes très heureux d’établir un partenariat avec l’Istituto Marangoni. Il s’agit de l’un des principaux établissements d’enseignement mondiaux axés sur la mode et le design. Il possède de nombreux campus à travers le monde, mais c’est la première fois qu’il en ouvre un en Arabie saoudite. Il s’agit également du premier établissement d’enseignement au Royaume en tant que destination d’investissement direct étranger, ce qui montre son engagement vis-à-vis du potentiel du marché saoudien, en particulier pour les créateurs et les entreprises. Grâce à ce partenariat, nous serons en mesure de former tous les créateurs locaux en Arabie saoudite et de leur proposer des emplois», déclare à Arab News Burak Cakmak, directeur général de la Commission de la mode du ministère de la Culture d’Arabie saoudite. 

Le nouvel institut de Riyad proposera des diplômes de niveau avancé d’une durée de trois ans, dans des domaines spécifiques, comme la création de mode, la gestion de la mode, les produits de mode, le stylisme de mode et la direction créative, ainsi que la gestion des parfums et cosmétiques et le design d’intérieur. Les étudiants pourront choisir de suivre leurs études à Riyad, avec la possibilité d’intégrer le marché de la mode grâce à un stage de six mois au cours de la dernière année d’études, ou de poursuivre leurs études de licence dans n’importe quel campus international de l’Istituto Marangoni. 

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La mission de l’institut en Arabie saoudite sera d’explorer de nouvelles voies pour l’accompagnement des talents locaux et de générer des possibilités d’emploi dans les secteurs concernés. (Photo fournie) 

L’institut possède des campus à Milan, à Florence, à Dubaï, à Paris, à Londres et à Miami. 

Dans un communiqué, Stefania Valenti, directrice générale mondiale de l’Istituto Marangoni, déclare: «Nous avons établi cet important partenariat avec la Commission saoudienne de la mode parce que nous sommes convaincus qu’elle élaborera un programme solide en vue de créer un système de luxe et de mode en Arabie saoudite.» 

«Nous voulons mettre nos connaissances et nos compétences à la disposition de la nouvelle génération. Les jeunes générations – notamment les femmes – veulent pouvoir suivre des études en Arabie saoudite et non pas seulement à l’étranger», ajoute-t-elle. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com