Virginie Efira à l'écran dans un « Kramer contre Kramer » des belles-mères

L'actrice franco-belge Virginie Efira (L) et la réalisatrice française Rebecca Zlotowski posant le 4 septembre 2022 lors d'un photocall pour le film "Les Enfants des Autres". (AFP).
L'actrice franco-belge Virginie Efira (L) et la réalisatrice française Rebecca Zlotowski posant le 4 septembre 2022 lors d'un photocall pour le film "Les Enfants des Autres". (AFP).
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Publié le Vendredi 16 septembre 2022

Virginie Efira à l'écran dans un « Kramer contre Kramer » des belles-mères

  • "Quand on divorce dans la vie, on peut voir 'Kramer contre Kramer', ça t'aide", racontait Rebecca Zlotowski à la Mostra de Venise début septembre
  • "Mais, quand tu es belle-mère, tu n'as pas de film pour t'aider"

PARIS: Comment trouver sa place face aux "enfants des autres" dans une famille recomposée ? Très peu abordée au cinéma, la question est au centre d'un film de Rebecca Zlotowski, avec Virginie Efira en majesté.

En salles mercredi, ce long-métrage raconte l'histoire de Rachel (Virginie Efira), une prof de français autour de la quarantaine, sans enfant, qui tombe amoureuse d'Ali (Roschdy Zem), papa d'une petite fille et fraîchement divorcé.

Originalité du film, il se concentre sur la belle-mère de cette famille recomposée: comment aimer un enfant qui ne sera jamais vraiment le sien ? Comment trouver sa place dans cette nouvelle famille ? Quels liens perdureront en cas de rupture ?

"Quand on divorce dans la vie, on peut voir 'Kramer contre Kramer', ça t'aide", racontait Rebecca Zlotowski à la Mostra de Venise début septembre, en référence à ce classique de la fin des années 1970, avec Dustin Hoffman et Meryl Streep.

"Mais, quand tu es belle-mère, tu n'as pas de film pour t'aider", quand ces personnages dans les contes ou les Disney sont "souvent dans la méchanceté ou la rivalité".

"L'origine du film, c'est ce manque de représentation d'une expérience très triviale, banale et familière", poursuit-elle, "un personnage qui touche énormément de monde, d'une belle-mère ou d'un beau-père qui ont aimé un enfant et le voient sortir à un moment de l'équation".

La réalisatrice de 42 ans ("Belle Épine", "Une fille facile") confie avoir plutôt pensé au départ adapter le roman de Romain Gary sur l'impuissance masculine ("Au-delà de cette limite votre ticket n'est plus valable") avant de changer de braquet, pour raconter l'histoire d'une femme qui redoute aussi la baisse de sa fertilité.

Pas un hasard: "le rapport à la maternité contrariée, la fin de la fertilité, c'est une forme d'impuissance... Au moment où l'on parle tant de la puissance des femmes, il faut regarder aussi leur impuissance", souligne la réalisatrice.

Sujet "gonzesse" ? 

Aux côtés de Virginie Efira, Roschdy Zem campe un père moderne, loin des standards virilistes, qui s'occupe de sa fillette, cuisine, lui lit des histoires...

"Il m'a fallu quatre films pour me déconstruire un peu personnellement et comprendre qu'un sujet féminin n'était pas un sujet mineur", reconnaît Rebecca Zlotowski, pourtant engagée sur ces questions devenues centrales pour l'industrie du cinéma.

"J'ai fait un film dans une centrale nucléaire ("Grand Central"), sur un circuit de moto ("Belle Épine"), un président et des attentats (la série "Les Sauvages", avec Roschdy Zem, déjà), avec plein de spectaculaire et de situations où il fallait envoyer +du lourd+. J'avais une relation quasi phallique avec mes sujets, alors que ce sujet (de la maternité), j'avais peur de l'affronter. J'avais une part de moi qui considérait encore que c'était +gonzesse+".

Le film est aussi une ode à Virginie Efira ("Police", "Adieu les Cons", "Benedetta"), dont la carrière dans le cinéma d'auteur s'accélère et qui est également à l'affiche de "Revoir Paris", sur les attentats de novembre 2015.

L'actrice raconte à l'AFP avoir été attirée par un personnage qui a fait plus que jamais vibrer des cordes intimes: il n'est "jamais représenté alors que c'est dans la vie de chacun", tout comme "ce truc typiquement féminin du rapport à la maternité, du temps qu'on a".

Avec ce rôle, pour lequel elle a notamment pensé aux personnages féminins de Claude Sautet: "J'ai eu l'impression de pouvoir faire des bonds dans le passé intime".

Sans s'identifier totalement, Virginie Efira s'est reconnue à certains égards dans le personnage de Rachel: "un léger effacement, un manque de confiance en soi qui fait qu'on accepte les comportements de tout le monde en se disant 'chacun a ses raisons', le sourire comme politesse, comme pudeur... C'est des zones que j'ai fréquentées", confie l'actrice.


Sarah Taibah termine l'année 2025 avec 2 films

 L'actrice saoudienne Sarah Taibah termine l'année 2025 avec une série de films en avant-première. (Arab News)
L'actrice saoudienne Sarah Taibah termine l'année 2025 avec une série de films en avant-première. (Arab News)
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  • Taibah joue également dans "A Matter of Life and Death", réalisé par le Saoudien Anas Ba-Tahaf, dont la première aura lieu en décembre au Festival international du film de la mer Rouge à Jeddah
  • Taibah - artiste, écrivain, cinéaste et acteur - a précédemment parlé à Arab News de sa performance dans "Hoba", un film d'horreur émirati réalisé par Majid Al-Ansari, connu pour le film "Zinzana" de 2015, acclamé par la critique

DUBAI: L'actrice saoudienne Sarah Taibah termine l'année 2025 avec une série de films en avant-première.

L'actrice a récemment assisté à la première du thriller psychologique "Hoba" à Abu Dhabi, quelques jours après s'être envolée pour Londres pour une projection du même film au BFI London Film Festival.

Taibah joue également dans "A Matter of Life and Death", réalisé par le Saoudien Anas Ba-Tahaf, dont la première aura lieu en décembre au Festival international du film de la mer Rouge à Jeddah.

Taibah - artiste, écrivain, cinéaste et acteur - a précédemment parlé à Arab News de sa performance dans "Hoba", un film d'horreur émirati réalisé par Majid Al-Ansari, connu pour le film "Zinzana" de 2015, acclamé par la critique.

Elle a déclaré : J'étais très enthousiaste à l'idée de jouer dans "Hoba" pour deux raisons : Premièrement, j'aime bien le réalisateur - je me souviens avoir vu son premier film et j'ai trouvé qu'il faisait les choses différemment. Deuxièmement, j'ai vraiment apprécié qu'il ne m'ait pas cataloguée. Les réalisateurs me confient toujours des rôles très similaires à celui de Sarah, mais Majid a vu autre chose. Le personnage ne pouvait pas être plus différent de moi. Je n'ai jamais été confrontée à un tel défi, non seulement parce qu'elle est la méchante du film, mais aussi parce que cela m'a permis d'expérimenter différentes techniques, de puiser dans quelque chose d'un peu surnaturel, quelque chose dont je n'ai aucune idée de la manière de s'y prendre.

"Hoba" raconte l'histoire d'une femme et d'une mère dévouée, Amani, interprétée par Bdoor Mohammed, dont la vie commence à s'effriter lorsque son mari revient à la maison avec une seconde épouse, Zahra (Taibah), et qu'une force obscure invisible s'infiltre dans son foyer.  

Taibah présentera sa polyvalence au RSIFF, où elle assistera à la première de "A Matter of Life and Death".

Présenté comme une histoire d'amour excentrique, le film se déroule à Djeddah. Il suit la superstitieuse Hayat, interprétée par Taibah, qui est "convaincue qu'une malédiction générationnelle la tuera le jour de son 30e anniversaire".

En outre, l'intrigue met en scène "le brillant mais timide chirurgien cardiaque Yousef (qui) souffre d'un rythme cardiaque lent et ne trouve son seul plaisir que lorsqu'il tient un scalpel. Il est aux prises avec un besoin caché de tuer, qu'il réprime jusqu'à ce qu'il rencontre Hayat.

"Le destin associe la femme qui veut mourir et l'homme qui veut tuer, mettant en œuvre un plan tragique. Tout se met en place jusqu'à ce qu'un amour qui confirme la vie intervienne.

La publicité du film ajoute : "Cette histoire exceptionnelle, animée par un scénario et une distribution pleins d'esprit, utilise les magnifiques paysages de la mer Rouge pour explorer la beauté imprévisible de la vie et des liens.


AlUla lance un projet de documentation des inscriptions

Parmi les sites les plus importants figure Jabal Ikmah, qui abrite des textes dadanites et d'autres textes anciens d'Arabie du Nord. (SPA)
Parmi les sites les plus importants figure Jabal Ikmah, qui abrite des textes dadanites et d'autres textes anciens d'Arabie du Nord. (SPA)
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  • La RCU crée un registre numérique complet de plus de 25 000 inscriptions d’AlUla, mettant en lumière 10 langues et écritures issues de différentes périodes historiques
  • Le projet, accompagné de programmes de formation et de publications scientifiques, renforce la préservation et l’étude d’un patrimoine culturel vieux de 3 000 ans

RIYAD : La Commission royale pour AlUla a lancé un projet visant à analyser et documenter plus de 25 000 inscriptions découvertes sur divers sites de la région, datant de l’âge du fer jusqu’à la fin de la période islamique.

La RCU souhaite protéger le patrimoine culturel et faire progresser la recherche sur l’histoire de l’écriture dans le nord-ouest de l’Arabie, a-t-elle annoncé récemment dans un communiqué de presse.

Le projet vise à établir un registre numérique complet des inscriptions d’AlUla grâce à une analyse linguistique et à la numérisation 3D, tout en reliant chaque découverte à son contexte historique et culturel.

La diversité des langues et des écritures — au nombre de 10 — souligne le rôle historique d’AlUla en tant que carrefour des civilisations et centre d’échanges culturels.

Parmi les sites les plus remarquables figure Jabal Ikmah, qui abrite des textes dadanitiques et d’autres inscriptions nord-arabiques anciennes, reconnues par le Registre Mémoire du monde de l’UNESCO en 2023 pour leur valeur documentaire.

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Plusieurs vallées, dont celle de Wadi Abu Oud, recèlent des inscriptions rupestres et des gravures rupestres représentant la vie quotidienne et des symboles tribaux. (SPA)

Jabal Al-Aqra présente également une collection d’inscriptions arabo-islamiques anciennes associées aux routes de pèlerinage, tandis que les chemins reliant Dadan et Hegra comptent parmi les plus anciennes inscriptions arabes liées au commerce et aux voyages.

Plusieurs vallées, dont Wadi Abu Oud, renferment des inscriptions lihyanites et des gravures rupestres représentant la vie quotidienne et les symboles tribaux, offrant un aperçu des interactions humaines avec l’environnement naturel à travers différentes époques.

Parmi les exemples les plus remarquables figure l’inscription de Zuhayr, datant de la 24ᵉ année après l’Hégire. Elle fournit une preuve précieuse de la contribution d’AlUla à la diffusion précoce de l’écriture arabe et de son rôle dans l’enregistrement des transformations historiques qui ont façonné la région.

Le projet inclut également des programmes de formation pour les étudiants en archéologie et les personnes intéressées par le patrimoine documentaire, ainsi que des initiatives de sensibilisation du public.

Les résultats seront publiés dans une série de revues scientifiques spécialisées afin de soutenir la recherche et l’éducation dans les domaines de la langue, de l’histoire et de l’archéologie.

Par cette initiative, indique le communiqué, la RCU réaffirme son engagement à protéger un patrimoine culturel couvrant plus de 3 000 ans.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Tea Trunk, la nouvelle culture du thé haut de gamme signée AVANTCHA

Le Tea Trunk révèle une sélection de thés et accessoires, pensée pour transformer chaque moment en expérience raffinée. (Fournie)
Le Tea Trunk révèle une sélection de thés et accessoires, pensée pour transformer chaque moment en expérience raffinée. (Fournie)
Le Tea Trunk révèle une sélection de thés et accessoires, pensée pour transformer chaque moment en expérience raffinée. (Fournie)
Le Tea Trunk révèle une sélection de thés et accessoires, pensée pour transformer chaque moment en expérience raffinée. (Fournie)
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  • Le Tea Trunk d’AVANTCHA allie design, fonctionnalité et savoir-faire pour transformer la dégustation du thé en expérience d’exception
  • Fabriqué à la main et proposé avec une sélection de thés et accessoires exclusifs, il symbolise l’élégance contemporaine du rituel du thé

DUBAÏ : Le concept de dégustation du thé prend une nouvelle dimension.

Le Tea Trunk incarne l’évolution ultime de la volonté d’AVANTCHA de créer des pièces intemporelles capables de transformer les rituels du quotidien en expériences extraordinaires.

Conçu pour les connaisseurs et les collectionneurs, le Tea Trunk allie un artisanat d’exception à une fonctionnalité sans égale, offrant une expérience unique qui redéfinit le rituel moderne du thé.

Le Tea Trunk est bien plus qu’un objet de luxe : c’est une déclaration de goût raffiné. Chaque détail – du noyau en bois massif enveloppé de cuir véritable aux fermoirs en acier inoxydable poli et aux finitions appliquées à la main – reflète l’engagement d’AVANTCHA envers l’art et la perfection.

Cette pièce exclusive est autant une œuvre de design qu’un objet utilitaire, chaque malle étant fabriquée individuellement pour garantir qu’aucune ne soit identique.

À l’ouverture, le Tea Trunk révèle une sélection soigneusement choisie des meilleurs thés et accessoires AVANTCHA. Il comprend une gamme sophistiquée d’essentiels du thé : six verres à double paroi, une théière Kata, deux théières Solo, et bien plus encore, offrant une expérience complète à ceux qui apprécient le rituel du thé. Le plateau supérieur sert de surface de préparation raffinée, avec une balance intégrée pour un dosage précis, tandis que des roulettes dissimulées facilitent son déplacement dans les résidences, les espaces événementiels et les hôtels de luxe.

« Chaque élément du Tea Trunk a été pensé pour sublimer l’expérience du thé, alliant art, fonctionnalité et raffinement », explique Marina Rabei, cofondatrice d’AVANTCHA. « Il ne s’agit pas seulement de thé, mais de créer des moments riches de sens, ancrés dans la tradition et magnifiés par le design contemporain. »

L’héritage d’AVANTCHA en matière d’artisanat et de luxe s’étend aux destinations et marques les plus prestigieuses au monde, avec des expériences de thé sur mesure pour Cartier, Gucci et Fendi, ainsi que des collaborations avec des résidences royales et des hôtels emblématiques tels que The Royal Atlantis, Emirates Palace et Four Seasons.

En savoir plus: avantcha.com/pages/tea-trunk

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.jp