En Photos : les funérailles historiques de la reine Elizabeth II s'achèvent à Windsor

Les porteurs transportent le cercueil de la Reine Elizabeth II, depuis le corbillard d'État, jusqu'à la chapelle Saint-Georges du château de Windsor, le 19 septembre 2022, pour le service funèbre de la Reine Elizabeth II. (Photo, AFP)
Les porteurs transportent le cercueil de la Reine Elizabeth II, depuis le corbillard d'État, jusqu'à la chapelle Saint-Georges du château de Windsor, le 19 septembre 2022, pour le service funèbre de la Reine Elizabeth II. (Photo, AFP)
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Publié le Mardi 20 septembre 2022

En Photos : les funérailles historiques de la reine Elizabeth II s'achèvent à Windsor

  • Avant d'être descendu et que ne résonne l'hymne national, le lourd cercueil de chêne et de plomb a été délesté des joyaux qui l'ornaient depuis le décès de la souveraine le 8 septembre
  • Après dix jours de deuil national marqués par une immense vague d'émotion collective, une cérémonie privée en présence du roi et d'autres membres de la famille royale est encore prévue à 18H30 GMT

LONDRES : Le cercueil de la reine Elizabeth II a été descendu lundi après-midi dans le caveau royal de la chapelle Saint-Georges du château de Windsor, dernière étape publique de ses funérailles historiques.

Avant d'être descendu et que ne résonne l'hymne national, le lourd cercueil de chêne et de plomb a été délesté des joyaux qui l'ornaient depuis le décès de la souveraine le 8 septembre - la couronne impériale, le sceptre et l'orbe royaux symbolisant le monde chrétien.

Le roi Charles III y a déposé un étendard aux couleurs des Grenadier Guards dont la reine était le colonel-en-chef, puis le lord-chambellan a brisé son bâton et l'a placé sur le cercueil, geste symbolique pour signifier la fin de son règne.

Après dix jours de deuil national marqués par une immense vague d'émotion collective, une cérémonie privée en présence du roi et d'autres membres de la famille royale est encore prévue à 18H30 GMT.

La dépouille d'Elizabeth II sera transférée, avec celle de Philip, son époux décédé en avril 2021 et actuellement dans le caveau royal, dans le mémorial George VI de la chapelle aux côtés des parents de la reine et des cendres de sa soeur Margaret.

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Le corbillard transportant le cercueil de la reine Elizabeth II quitte l'arche de Wellington pour Londres en direction du château de Windsor (Photo, AFP)
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Le corbillard de la reine est en route pour le château de Windsor. (Photo, AFP)
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Les gardes Coldstream au niveau de l'entrée du palais de Windsor. (Photo, AFP)
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Les porteurs transportent le cercueil de la Reine Elizabeth II, depuis le corbillard d'État, jusqu'à la chapelle Saint-Georges du château de Windsor, le 19 septembre 2022, pour le service funèbre de la Reine Elizabeth II. (Photo, AFP)
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La princesse britannique Charlotte de Galles pleure, le 19 septembre 2022, lors des funérailles d'État de la reine Elizabeth II de Grande-Bretagne. (Photo, AFP)
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Une immense foule fait un dernier adieu à la reine Elizabeth II. (Photo, AFP)
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Une immense foule fait un dernier adieu à la reine Elizabeth II. (Photo, AFP)
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La famille royale suit le corbillard de la reine Elizabeth II. (Photo, AFP)
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Le prince William, prince de Galles, et le prince Harry, duc de Sussex, arrivent à la chapelle Saint-Georges du château de Windsor, le 19 septembre 2022. (Photo, AFP)
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Les porteurs transportent le cercueil de la Reine Elizabeth II, depuis le corbillard d'État, jusqu'à la chapelle Saint-Georges du château de Windsor, le 19 septembre 2022, pour le service funèbre de la Reine Elizabeth II. (Photo, AFP)
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Les porteurs transportent le cercueil de la Reine Elizabeth II, depuis le corbillard d'État, jusqu'à la chapelle Saint-Georges du château de Windsor, le 19 septembre 2022, pour le service funèbre de la Reine Elizabeth II. (Photo, AFP)
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Les porteurs de cercueils transportent le cercueil de la reine Elizabeth II, surmonté de la couronne impériale d'État, dans la chapelle Saint-Georges pendant le service funèbre de la reine Elizabeth II de Grande-Bretagne, au château de Windsor, le 19 septembre 2022. (Photo, AFP)
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La princesse Charlotte, la princesse de Galles, le prince George et le prince de Galles lors de la cérémonie d'inhumation de la reine Elizabeth II de Grande-Bretagne dans la chapelle Saint-Georges du château de Windsor, le 19 septembre 2022. (Photo, AFP)
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Le roi Charles III regarde le Lord Chamberlain briser la baguette d'office lors de la cérémonie d'inhumation de la reine Elizabeth II qui a lieu à la chapelle Saint-Georges du château de Windsor, le 19 septembre 2022. (Photo, AFP)
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La couronne impériale d'État est sur le maître-autel après avoir été retirée du cercueil de la reine Elizabeth II pendant le service commémoratif de la reine Elizabeth II de Grande-Bretagne dans la chapelle Saint-Georges du château de Windsor, le 19 septembre 2022. (Photo, AFP)
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Le roi Charles III place le drapeau de camp de la compagnie de la Reine des Grenadier Guards sur le cercueil lors de la cérémonie d'inhumation de la Reine Elizabeth II, qui s'est tenue à la chapelle Saint-Georges du château de Windsor, le lundi 19 septembre 2022. (AP)

(Avec AFP)


Retour au calme à la frontière entre Afghanistan et Pakistan

Un membre du personnel de sécurité afghan monte la garde alors qu'un camion arrive du Pakistan près du point zéro du poste frontière de Torkham entre l'Afghanistan et le Pakistan, dans la province de Nangarhar, le 23 janvier 2024. (AFP).
Un membre du personnel de sécurité afghan monte la garde alors qu'un camion arrive du Pakistan près du point zéro du poste frontière de Torkham entre l'Afghanistan et le Pakistan, dans la province de Nangarhar, le 23 janvier 2024. (AFP).
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  • Le Pakistan avait mené tôt lundi des frappes aériennes dans les deux provinces afghanes frontalières de Paktika et de Khost
  • Ces frappes ont entraîné une riposte afghane avec des tirs "à l'arme lourde" sur des cibles militaires pakistanaises dans les zones frontalières, auxquels ont répliqué les forces d'Islamabad

KABOUL: Les affrontements à la frontière entre l'Afghanistan et le Pakistan déclenchés par des frappes meurtrières des forces aériennes d'Islamabad sur l'est afghan ont cessé, ont annoncé mardi le gouvernement taliban et la police pakistanaise.

"Les tirs ont cessé, la situation est calme", a déclaré à l'AFP le porte-parole du gouvernement taliban afghan, Zabihullah Mujahid.

Le Pakistan avait mené tôt lundi des frappes aériennes dans les deux provinces afghanes frontalières de Paktika et de Khost, qui ont tué huit civils -- des femmes et des enfants -- selon Kaboul.

Ces frappes ont entraîné une riposte afghane avec des tirs "à l'arme lourde" sur des cibles militaires pakistanaises dans les zones frontalières, auxquels ont répliqué les forces d'Islamabad.

Le gouvernement taliban avait menacé son voisin de "conséquences que le Pakistan ne serait pas capable de contrôler".

"Le silence règne à la frontière aujourd'hui (mardi) et les forces de sécurité ont renforcé leurs positions", a confirmé à l'AFP un haut responsable de la police du district de Kurram, dans le nord-ouest du Pakistan.

Lundi, des obus de mortier tirés par les forces afghanes à Kurram ont "endommagé trois postes de sécurité et cinq maisons de civils" et "neuf individus, dont quatre membres des forces de sécurité, ont été blessés", a ajouté cette source, sous couvert d'anonymat.

Cette grave escalade des tensions entre les deux voisins a poussé les Etats-Unis à appeler le Pakistan à "faire preuve de retenue" et les talibans à contrôler les extrémistes.

Depuis le retour au pouvoir des talibans à Kaboul en 2021, les tensions frontalières entre les deux pays musulmans se sont envenimées.

Le Pakistan affirme que des groupes armés, tels les talibans pakistanais du Tehreek-e-Taliban Pakistan (TTP), mènent des attaques planifiées depuis le sol afghan, via une frontière très poreuse.

Le gouvernement afghan a toujours nié abriter des groupes armés étrangers utilisant le sol afghan pour lancer des attaques contre ses voisins.


Nucléaire: «  l'humanité ne peut survivre à une suite à Oppenheimer », alerte le chef de l'ONU

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  • "L'Horloge de l’apocalypse tourne, et son tic-tac entêtant retentit à toutes les oreilles"
  • A Hollywood, le film de Christopher Nolan "Oppenheimer", "a donné vie à la dure réalité de l'apocalypse nucléaire pour des millions de personnes à travers le monde"

NATIONS-UNIES: "L'humanité ne peut survivre à une suite à Oppenheimer", film aux sept Oscars qui "a donné vie à la dure réalité de l'apocalypse nucléaire", a mis en garde lundi le secrétaire général de l'ONU, s'alarmant une nouvelle fois d'un risque de "guerre nucléaire".

"Nous nous réunissons aujourd'hui à un moment où les tensions géopolitiques et la méfiance ont porté le risque de guerre nucléaire à son niveau le plus élevé depuis plusieurs dizaines d'années", a répété Antonio Guterres lors d'une réunion du Conseil de sécurité sur la non-prolifération nucléaire organisée par le Japon.

"L'Horloge de l’apocalypse tourne, et son tic-tac entêtant retentit à toutes les oreilles".

A Hollywood, le film de Christopher Nolan "Oppenheimer", "a donné vie à la dure réalité de l'apocalypse nucléaire pour des millions de personnes à travers le monde", a noté le secrétaire général.

Mais "l'humanité ne peut survivre à une suite à Oppenheimer. Toutes ces voix, toutes ces mises en garde, tous ces survivants implorent le monde de s'écarter du précipice vers lequel il s'élance".

"Oppenheimer" retrace les moments clés de la vie de Robert Oppenheimer, le physicien qui a fait entrer la planète dans l'ère nucléaire, précipitant la fin de la Seconde Guerre mondiale lorsque les Etats-Unis ont largué des bombes atomiques sur Hiroshima et Nagasaki.

Antonio Guterres s'est inquiété d'une nouvelle course à l'armement nucléaire.

"Les instruments de guerre font l'objet d'investissements bien plus importants que les instruments de paix. Les pays engloutissent des ressources considérables dans de nouvelles technologies nucléaires mortelles et étendent la menace à de nouveaux domaines", a-t-il déploré.

"Et certaines déclarations ont évoqué la perspective d'un déchaînement de l'enfer nucléaire, menaces que nous devons collectivement dénoncer haut et fort", a-t-il ajouté.

S'il n'a nommé personne, d'autres intervenants, notamment le Japon, les Etats-Unis et la France, ont clairement dénoncé la "rhétorique" nucléaire de Vladimir Poutine qui a notamment assuré que l'arsenal russe était toujours "prêt" à une guerre nucléaire.

Alors que le Conseil de sécurité de l'ONU n'a jamais été aussi divisé, Antonio Guterres a également appelé à "reconnaître que ce n'est qu'en travaillant main dans la main que nous pourrons éradiquer le risque d'un holocauste nucléaire".

Dans ce contexte, l'ambassadrice américaine Linda Thomas-Greenfield a annoncé travailler avec le Japon sur un projet de résolution du Conseil "réaffirmant les obligations" des pays signataires du traité sur l'espace extra-atmosphérique de 1967 et appelant à "ne pas développer d'armes nucléaires ou toute autre arme de destruction massive conçues spécifiquement pour être placées en orbite".

L'espace "doit rester un endroit sans armes nucléaires", a insisté la ministre japonaise des Affaires étrangères Yoko Kamikawa.

Elle a d'autre part annoncé la création d'un groupe d'"amis" pour soutenir les négociations d'un traité pour l'interdiction de la production de matières fissiles pour les armes nucléaires (dit traité "cut-off").

Les Etats-Unis et la France ont indiqué rejoindre ce groupe d'"amis".


Biden somme Israël d'envoyer une délégation à Washington pour tenter d'éviter une opération à Rafah

Le président américain Joe Biden a affirmé lundi avoir enjoint au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu d'envoyer une délégation à Washington pour discuter de la manière d'éviter un assaut généralisé dans la ville de Rafah. (AFP).
Le président américain Joe Biden a affirmé lundi avoir enjoint au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu d'envoyer une délégation à Washington pour discuter de la manière d'éviter un assaut généralisé dans la ville de Rafah. (AFP).
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  • Cette sommation est l'une des plus claires tentatives de M. Biden de tenter de freiner Israël
  • M. Biden a "réitéré la nécessité d'un cessez-le-feu immédiat dans le cadre d'un accord sur la libération des otages, d'une durée de plusieurs semaines"

WASHINGTON: Le président américain Joe Biden a affirmé lundi avoir enjoint au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu d'envoyer une délégation à Washington pour discuter de la manière d'éviter un assaut généralisé dans la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.

Cette sommation est l'une des plus claires tentatives de M. Biden de tenter de freiner Israël, pays qui envisage une offensive terrestre majeure de son armée à Rafah, où plus d'un million de civils palestiniens sont réfugiés.

"J'ai demandé au Premier ministre d'envoyer une équipe à Washington pour discuter des façons de cibler le Hamas sans mener une vaste offensive terrestre à Rafah", a déclaré M. Biden après un entretien avec M. Netanyahu, le premier depuis plus d'un mois entre les deux dirigeants, dont la relation s'est nettement refroidie.