Grande figure du cinéma arabe, Hesham Selim s'éteint à l’âge de 64 ans

L'acteur égyptien Hesham Selim s’est éteint à l’âge de 64 ans, le jeudi 22 septembre 2022. (Photo: news.trenddetail.com/middleeast/148189.html)
L'acteur égyptien Hesham Selim s’est éteint à l’âge de 64 ans, le jeudi 22 septembre 2022. (Photo: news.trenddetail.com/middleeast/148189.html)
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Publié le Vendredi 23 septembre 2022

Grande figure du cinéma arabe, Hesham Selim s'éteint à l’âge de 64 ans

  • Grande figure du cinéma arabe et de la télévision d'Egypte, Selim fait partie de ces artistes qui ont débuté leur carrière à un jeune âge
  • La fin des années 80 et les années 90 avaient été très prolifiques pour cet acteur, qui avait enchaîné plusieurs rôles

BEYROUTH: L'acteur égyptien Hesham Selim s’est éteint à l’âge de 64 ans, le jeudi 22 septembre 2022, des suites d’un cancer qu’il avait annoncé aux médias en mai dernier.

Les funérailles ont eu lieu à la mosquée Sheikh Zayed, selon les médias égyptiens.

Grande figure du cinéma arabe et de la télévision d'Egypte, Selim fait partie de ces artistes qui ont débuté leur carrière à un jeune âge.

En 1972, Selim a intégré le septième art, à 14 ans, en incarnant le rôle du fils de l'icône Faten Hamama dans le film «Embratoriat meem» du grand réalisateur Hussein Kamal. Il a également participé au film «The Return of the Prodigal Son» en 1976. 

Diplômé de l'Institut du tourisme et de l'hôtellerie du Caire en 1981, Hesham Selim avait aussi suivi, en auditeur libre, des études à la Royal Academy de Londres. De retour au Caire, il se tourne vers le théâtre, après une pause de plusieurs années.

La fin des années 80 et les années 90 avaient été très prolifiques pour cet acteur, qui avait enchaîné plusieurs rôles, dans les séries Al Raya Al Bayda, Layali Al Helmeya, Arabesque, Hawanim Garden City ou encore Rencontre sur les ondes.


Albert Tawil: la musique dans le sang

Albert Tawil dans son studio. (Photo fournie)
Albert Tawil dans son studio. (Photo fournie)
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  • Ses chansons et ses remix ont conquis un public de plus en plus large
  • Le chanteur a créé un groupe sur la plate-forme Telegram, le MIF Group, qui lui permet d’envoyer des exclusivités à ses plus grands fans

PARIS: Albert Tawil connaît une ascension fulgurante sur les réseaux sociaux. Ses chansons et ses remix ont conquis un public de plus en plus large. Arab News en français a rencontré le chanteur franco-libanais.

Des formats adéquats
«La mif [terme en argot qui désigne “la famille”], venez, on fait un son.» C'est par cette incantation qu'Albert Tawil commence une grande partie de ses vidéos. Il considère ses auditeurs comme sa famille et leur donne accès à son univers par divers moyens. Pour sa chanson DEG, qu'il a composée, écrite et produite, il cherchait le meilleur format pour la promouvoir. «Comme c'était la chanson préférée de ma nièce, j'ai décidé de la filmer en train de la chanter. Je l'ai éditée en ajoutant de l'autotune. Cette vidéo a été vue plus de 7 millions de fois sur TikTok.»

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Albert Tawil, un style et une énergie débordante. (Photo fournie)

Il a continué à publier sur cette plate-forme en proposant des formules adaptées: la traduction des chansons de l'anglais ou de l'espagnol vers le français avec un style qui lui est propre, avec la création de personnages comme Vivaldi qui ont pour but de répondre aux propositions de remix de son public. «La stratégie est d'attirer les gens vers ma musique plutôt que vers mes remix. J'essaie de trouver de nouveaux concepts pour ne pas m'enfermer dans ces remix. Mon but est que les gens écoutent mes chansons et viennent à mes concerts. Toutefois, mes remix constituent un bon moyen pour faire découvrir mon univers aux gens.» Il a même créé un groupe sur la plate-forme Telegram, le MIF Group, qui lui permet d’envoyer des exclusivités à ses plus grands fans.

Albert baigne dans la musique classique depuis son plus jeune âge. Sa mère, la soprano Rima Tawil, est aussi chef d'orchestre.


De l'importance de la musique classique et du Liban
Albert baigne dans la musique classique depuis son plus jeune âge. Sa mère, la soprano Rima Tawil, est aussi chef d'orchestre. Son père lui a offert un CD et il est tombé amoureux du violon. «À l'âge de 5 ans, je voulais absolument faire du violon. On m’a alors inscrit au conservatoire. J'ai obtenu un diplôme de solfège. À partir de là, j'ai commencé à apprendre en autodidacte la guitare, le piano, le chant et la musique assistée par ordinateur.»

En 2014, il publie une première vidéo en reprenant à la guitare une chanson du célèbre rappeur Booba. À cette époque, il a déjà obtenu son baccalauréat et a décroché un master en droit des affaires. Ce n’est ensuite qu’il s’est exclusivement consacré à la musique.

Il n'est pas rare d'apercevoir le drapeau du Liban dans le studio où sont filmées ses vidéos. «Je suis attaché au Liban, notamment à sa nature. J'essaie d'y aller le plus possible. Je me sens presque autant libanais que français, même si j'ai vécu toute ma vie en France. Je suis touché par la musique orientale. J'adore chanter en arabe.» Son attachement au Liban est un héritage de son père, feu Dr Albert Tawil, une personnalité estimée par la communauté franco-libanaise de Paris.


Décès de Maria Kodama, veuve du célèbre écrivain argentin Jorge Luis Borges

Photo d'archive prise le 19 janvier 1983, l'écrivain argentin Jorge Luis Borges (à gauche) et son épouse Maria Kodama, accompagnés du photographe français François-Marie Banier (au centre), sont photographiés au Palais de l'Elysée à Paris après avoir reçu la Légion de Hommage du président français François Mitterrand (Photo, AFP).
Photo d'archive prise le 19 janvier 1983, l'écrivain argentin Jorge Luis Borges (à gauche) et son épouse Maria Kodama, accompagnés du photographe français François-Marie Banier (au centre), sont photographiés au Palais de l'Elysée à Paris après avoir reçu la Légion de Hommage du président français François Mitterrand (Photo, AFP).
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  • Mme Kodama était écrivaine, traductrice, collaboratrice et légataire universelle de l'œuvre de Borges
  • Sa relation avec Borges a commencé lorsqu'ils se sont découvert un amour commun pour la langue anglaise

BUENOS AIRES: Maria Kodama, veuve du célèbre écrivain argentin Jorge Luis Borges, est décédée dimanche à Buenos Aires en Argentine à l'âge de 86 ans des suites d'un cancer, a annoncé sa famille à la presse locale.

Mme Kodama était écrivaine, traductrice, collaboratrice et légataire universelle de l'œuvre de Borges, considéré par les critiques littéraires comme l'un des plus grands poètes, essayistes et nouvellistes de son temps.

Le célèbre auteur de Fictions s'était également éteint à l'âge de 86 ans, en juin 1986, dans la ville suisse de Genève, deux mois après avoir épousé Mme Kodama.

Sa passion pour la littérature ne s'est jamais démentie. Même malade, elle a pu écrire son dernier ouvrage, La divisa punzo (non traduit), dans lequel elle retrace l'histoire de l'homme d'État argentin controversé du XIXe siècle Juan Manuel de Rosas, en collaboration avec l'écrivaine Claudia Farias Gomez.

Sa relation avec Borges a commencé lorsqu'ils se sont découvert un amour commun pour la langue anglaise, le vieil anglo-saxon et l'islandais.

Elle l'a rencontré alors qu'elle n'avait que 16 ans et qu'elle était étudiante en littérature. Son père l'avait emmenée écouter une conférence de l'auteur.

"Borges me manque, ainsi que la façon dont nous nous amusions. Mes amis avaient l'habitude de me dire : +Sortir avec le vieil homme des labyrinthes (une image fréquente dans les œuvres de Borges), c'est effrayant+. Mais venez le rencontrer : c'est une personne hilarante et les labyrinthes me fascinent. J'ai passé un bon moment avec lui. Je ne suis pas masochiste, c'était quelqu'un de très aimable", a-t-elle déclaré lors d'une conférence à la Foire du livre de Guadalajara, au Mexique.

Sa définition de leur lien est sans détour : "Je n'ai jamais eu l'impression que l'homme me dominait ou que j'étais inférieure".

De l'époque où Borges était chaque année pressenti pour le prix Nobel de littérature, Mme Kodama se souvient que "tout le monde l'arrêtait dans la rue et lui disait : 'J'espère que vous allez le gagner'". Le prix ne lui a jamais été décerné.

La compagne inséparable de l'auteur de Fictions, Le livre de sable, L'Aleph ou encore Le Rapport de Brodie a créé, en 1988, la Fondation Jorge Luis Borges.


Des chorales du monde entier chantent pour la paix en Ukraine

L'événement, qui était retransmis en direct sur YouTube, était organisé par Choirs for Peace (Photo, Instagram).
L'événement, qui était retransmis en direct sur YouTube, était organisé par Choirs for Peace (Photo, Instagram).
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  • Sous un ciel clair et bleu, les chanteurs de 46 chorales de la capitale espagnole et de villes avoisinantes se sont rassemblés
  • Ils ont été relayés par des milliers de chanteurs en 80 lieux d'Europe et d'Amérique latine

MADRID: Des chorales du monde entier ont joint leurs voix en chantant dimanche pour la paix en Ukraine, avec notamment 300 personnes à Madrid où l'initiative a commencé il y a un an après le début de la guerre lancée par la Russie.

Sous un ciel clair et bleu, les chanteurs de 46 chorales de la capitale espagnole et de villes avoisinantes se sont rassemblés autour du musée de la Reine Sofia et ont commencé à chanter à midi (10h00 GMT).

Ils ont été relayés par des milliers de chanteurs en 80 lieux d'Europe et d'Amérique latine, un millier de chanteurs ukrainiens ajoutant leurs voix à celles de chœurs d'Argentine, du Brésil, de Colombie, du Danemark, d'Allemagne, du Portugal et du Venezuela.

À Madrid, le chœur a chanté "Dona Nobis Pacem" (Accorde-nous la paix), le "Chœur des esclaves" du Nabucco de Verdi, et terminé sur "Sing an Anthem For Our Peace", écrit pour l'occasion par le compositeur américain Jim Papoulis.

L'événement, qui était retransmis en direct sur YouTube, était organisé par Choirs for Peace, une initiative née en Espagne un mois après le début de la guerre lancée le 24 février 2022 par le président russe Vladimir Poutine contre l'Ukraine.