Iran… Le régime, la révolution et les femmes

Des partisans du Hezbollah à Beyrouth le 22 août 2022 (Photo, AFP).
Des partisans du Hezbollah à Beyrouth le 22 août 2022 (Photo, AFP).
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Publié le Samedi 24 septembre 2022

Iran… Le régime, la révolution et les femmes

  • Une femme âgée ose enlever son foulard, sort dans les rues de la ville de Rasht et scande qu'elle veut la mort de l'homme qui dirige le régime
  • Ces protestations menacent la nature du régime iranien plus que tout ce qui s'est produit depuis la création de la République islamique

Les manifestations en cours en Iran ne sont pas motivées par des revendications et des griefs spécifiques comme à d'autres reprisesnotamment, durant les cinq dernières années. Ce ne sont pas non plus des réactions politiques comme la Révolution verte de 2009. Lorsqu'une femme âgée ose enlever son foulard, sort dans les rues de la ville de Rasht et scande qu'elle veut la mort de l'homme qui dirige le régime, cela signifie que cette vague de protestations propulse un changement culturel et social dans le pays.

Ces protestations menacent la nature du régime iranien plus que tout ce qui s'est produit depuis la création de la République islamique. Ils auront un impact direct sur les préparatifs en cours pour la période de transition qui suivra le départ du Guide suprême. La mort de la jeune femme kurde Mahsa Amini a arraché les pansements qui couvraient les plaies de la société iranienne depuis que les idéologues purs et durs ont volé la révolution du peuple iranien contre les Pahlavi.

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NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, renvoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.


Bruno Le Maire : Le Maroc et la France ont aujourd’hui l’occasion de réinventer leur partenariat économique

Le ministre français de l'Économie et des Finances, Bruno Le Maire, donne une conférence de presse après le conseil des ministres hebdomadaire à l'Elysée, à Paris, le 24 avril 2024. (Photo de Ludovic MARIN / AFP)
Le ministre français de l'Économie et des Finances, Bruno Le Maire, donne une conférence de presse après le conseil des ministres hebdomadaire à l'Elysée, à Paris, le 24 avril 2024. (Photo de Ludovic MARIN / AFP)
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  • Pour Bruno Le Maire, Rabat et Paris font face aux mêmes défis économiques
  • Le haut responsable français, qui effectue une visite de travail au Maroc, cite à cet égard notamment la sécurisation des chaînes de valeur, la décarbonation, le défi climatique, la transition numérique...

Le Matin : En compagnie de représentants du MEDEF (Mouvement des entreprises de France), vous effectuez une visite de travail au Royaume du Maroc. Quelles sont vos attentes de ce déplacement dans le Royaume ?

Bruno Le Maire :
 Il y a un peu plus de six mois, je participais aux assemblées annuelles du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale à Marrakech, dont l’organisation a été un défi relevé avec brio par le Royaume du Maroc, au lendemain même de la tragédie du séisme d’Al Haouz. À Marrakech, j’ai pu m’entretenir avec le Chef du gouvernement et les principaux responsables économiques marocains et français. Nous tombions unanimement d’accord : la relation économique entre le Maroc et la France est à la fois dense et exceptionnelle, mais c’est aussi un partenariat qui doit se renouveler pour appréhender ensemble les nombreux défis de demain – réchauffement climatique, hydrogène, sécurité alimentaire. Je m’étais alors engagé à revenir pour porter la relance de notre partenariat économique, et je constate qu’en six mois, déjà beaucoup de choses ont avancé et une nouvelle feuille de route est en train de mûrir entre nos deux pays. Je suis donc ravi de revenir au Maroc, cette fois, à Rabat !

Mon déplacement sera l’occasion de présenter cette nouvelle feuille de route économique, co-construite avec le secteur privé. J’ai échangé aujourd'hui avec le Chef du gouvernement et plusieurs membres du gouvernement sur l’approfondissement de nos relations économiques. J’ai également pu rencontrer les étudiants de l’Université Mohammed VI Polytechnique de Rabat, pour entendre leur vision du partenariat économique entre nos deux pays, car ce sont eux les décideurs de demain. Ce vendredi, j’interviendrai lors du forum d’affaires qui est co-organisé par la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) et le Mouvement des entreprises de France international (Medef International).
 

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NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, renvoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.


Le monde a besoin d’un homme comme Anwar Al-Sadat

Le président égyptien Anouar El-Sadate donne une conférence de presse le 13 février 1981 à la résidence Marigny lors d'une visite privée en France. (Photo de GEORGES BENDRIHEM / AFP)
Le président égyptien Anouar El-Sadate donne une conférence de presse le 13 février 1981 à la résidence Marigny lors d'une visite privée en France. (Photo de GEORGES BENDRIHEM / AFP)
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  • El-Sadate a dit à l'intervieweur ce qu'il voulait écrire sur sa pierre tombale : « Il a vécu pour ses principes et est mort pour la paix »
  • Lorsque le renard de la politique américaine, Henry Kissinger, a écrit son livre sur le leadership mondial, il a choisi de parler de six dirigeants qu’il avait connus ou sur lesquels il avait entendu parler. El-Sadate en faisait partie

Où que vous regardiez dans ce monde en flammes, vous êtes frappé par le besoin désespéré d’un homme comme Anouar El-Sadate. Le monde n'a pas besoin d'un homme comme El-Sadate en raison de son style chic, de sa pipe caractéristique dans la bouche et de son teint foncé qui le distinguait, ni de lui parce qu'il était un orateur de premier ordre doté d'un commandement exceptionnellement distingué. de la langue...

Même s’il mérite d’être reconnu pour ces choses, ce n’est pas la raison pour laquelle nous avons besoin de lui. Nous avons besoin de lui parce que c'était un homme qui croyait en la paix comme il croyait en Dieu et qui l'a poursuivi tout au long des dix années qu'il a passées au palais présidentiel. Et comme on s’en souvient, il a réussi.

Dans une célèbre interview télévisée, une chaîne américaine a demandé à El-Sadate ce qu'il aimerait dire de lui après avoir quitté ce monde. Il n’a pas hésité ni fermé rapidement les yeux à la recherche d’une réponse appropriée, comme le font souvent ceux qui répondent aux questions à l’écran. Il a immédiatement dit à l'intervieweur ce qu'il voulait écrire sur sa pierre tombale : « Il a vécu pour ses principes et est mort pour la paix. »

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Voici le bilan à mi-mandat du gouvernement défendu par Aziz Akhannouch

Le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a présenté, hier devant les deux Chambres du Parlement, le bilan de mi-mandat de son gouvernement. (Ph. Saouri)
Le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a présenté, hier devant les deux Chambres du Parlement, le bilan de mi-mandat de son gouvernement. (Ph. Saouri)
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  • Articulé autour de deux axes principaux : les avancées sociales et les progrès macroéconomiques, le bilan a mis l’accent sur les initiatives visant à renforcer l'État social
  • M. Akhannouch n’a pas manqué de souligner les «succès économiques» de l’Exécutif, tels que la stabilisation macroéconomique, l'amélioration de l'emploi et la croissance des exportations

Le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a présenté, hier devant les deux Chambres du Parlement, le bilan de mi-mandat de son gouvernement. Articulé autour de deux axes principaux : les avancées sociales et les progrès macroéconomiques, le bilan a mis l’accent sur les initiatives visant à renforcer l'État social, notamment dans les domaines de la santé, de l'éducation et de la réaction aux crises, telle que la reconstruction après le séisme d'Al Haouz. Parallèlement, M. Akhannouch n’a pas manqué de souligner les «succès économiques» de l’Exécutif, tels que la stabilisation macroéconomique, l'amélioration de l'emploi et la croissance des exportations, qui reflètent selon lui les efforts déployés pour assurer un développement durable.

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