Un homme tué à Anvers dans une opération antiterroriste visant les milieux d'extrême droite

La surveillance des milieux d'extrême droite par les services de renseignement et la justice s'est renforcée en Belgique depuis l'affaire Jürgen Conings, un militaire radicalisé lié à l'extrême droite qui avait fui sa caserne au printemps 2021 en emportant des armes de guerre, notamment des lance-roquettes, et des munitions. (Photo, AFP)
La surveillance des milieux d'extrême droite par les services de renseignement et la justice s'est renforcée en Belgique depuis l'affaire Jürgen Conings, un militaire radicalisé lié à l'extrême droite qui avait fui sa caserne au printemps 2021 en emportant des armes de guerre, notamment des lance-roquettes, et des munitions. (Photo, AFP)
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Publié le Mercredi 28 septembre 2022

Un homme tué à Anvers dans une opération antiterroriste visant les milieux d'extrême droite

La surveillance des milieux d'extrême droite par les services de renseignement et la justice s'est renforcée en Belgique depuis l'affaire Jürgen Conings, un militaire radicalisé lié à l'extrême droite qui avait fui sa caserne au printemps 2021 en emportant des armes de guerre, notamment des lance-roquettes, et des munitions. (Photo, AFP)
  • Selon le parquet fédéral belge, cette enquête cible un groupe «soupçonné d'appartenir à l'extrême droite»
  • Il s'agit d'un homme de 36 ans mortellement touché dans son habitation à Merksem, un district de la ville d'Anvers, a précisé à la mi-journée le parquet de la cité flamande

BRUXELLES: Un homme de 36 ans a été tué mercredi à Anvers (nord de la Belgique) dans une fusillade avec la police lors d'une perquisition ordonnée dans une enquête ciblant un projet d'"attentat terroriste" planifié par des proches de l'extrême droite. 

Selon le parquet fédéral belge, cette enquête cible un groupe "soupçonné d'appartenir à l'extrême droite". 

Dirigées par un juge d'instruction d'Anvers, les investigations visent "des faits de préparation d'un attentat terroriste et d'infraction à la législation sur les armes", a-t-on précisé de même source dans un communiqué. 

Mercredi matin, une dizaine de perquisitions ont été menées dans le cadre de cette enquête en Belgique néerlandophone, notamment à Gand et à Anvers, et c'est au cours de l'une d'elles qu'a eu lieu le tir mortel. 

"Au cours de l'une de ces interventions, un échange de coups de feu s’est produit entre les forces de l'ordre et l'une des personnes présentes dans un bâtiment. Cette personne est décédée", a affirmé le parquet fédéral. 

Il s'agit d'un homme de 36 ans mortellement touché dans son habitation à Merksem, un district de la ville d'Anvers, a précisé à la mi-journée le parquet de la cité flamande. "Il a succombé à ses blessures sur place", a-t-on ajouté. 

Une enquête a immédiatement été confiée à un autre juge d'instruction, saisi pour "homicide", toujours selon le parquet d'Anvers. 

Elle devra notamment déterminer les circonstances du tir mortel et si la police a agi en état de légitime défense. 

"Des experts ont été désignés et les personnes concernées doivent encore être interrogées. Nous attendons encore ces conclusions", a souligné un porte-parole du parquet joint par l'AFP. 

Le parquet fédéral, compétent sur tout le territoire belge pour les dossiers terroristes et la criminalité organisée, a indiqué que les perquisitions "ont permis la saisie de très nombreuses armes et munitions". 

"Certaines armes présentes sur place étaient légalement enregistrées", a-t-il relevé. 

La surveillance des milieux d'extrême droite par les services de renseignement et la justice s'est renforcée en Belgique depuis l'affaire Jürgen Conings, un militaire radicalisé lié à l'extrême droite qui avait fui sa caserne au printemps 2021 en emportant des armes de guerre, notamment des lance-roquettes, et des munitions. 

Ce militaire de 46 ans, fiché par l'organisme belge d'analyse de la menace terroriste (Ocam), était soupçonné de vouloir s'en prendre à des représentants de l'Etat belge et à un virologue connu. 

Il avait été retrouvé mort dans une zone boisée de la province néerlandophone du Limbourg (nord-est) après une traque de plus d'un mois. L'enquête avait conclu à un suicide avec un pistolet. 


Au Vatican, Léon XIV célèbre sa première messe de Noël

Le pape Léon XIV célèbre la messe de la veille de Noël à la basilique Saint-Pierre au Vatican, le 24 décembre 2025. (AFP)
Le pape Léon XIV célèbre la messe de la veille de Noël à la basilique Saint-Pierre au Vatican, le 24 décembre 2025. (AFP)
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  • À la basilique Saint-Pierre, Léon XIV célèbre sa première messe de Noël en tant que pape, plaçant son pontificat sous le signe de la charité, de l’espérance et de la dignité humaine
  • Fidèle à son appel à une paix « désarmée et désarmante », il s’apprête à renouveler ses appels à la trêve et à la paix mondiale

CITÉ DU VATICAN, SAINT-SIÈGE: Léon XIV a célébré mercredi soir la première messe de Noël de son pontificat dans la basilique Saint-Pierre au Vatican, délivrant un message de "charité et d'espérance" face aux dérives d'une "économie faussée".

Peu avant la messe, le pape américain est sorti sur le parvis de la place Saint-Pierre pour saluer les quelque 5.000 fidèles massés sous la pluie pour suivre la cérémonie sur écrans géants, faute de place à l'intérieur de la basilique.

"La basilique Saint-Pierre est très grande, mais malheureusement pas assez pour tous vous accueillir. J'admire et respecte et vous remercie pour votre courage et votre envie d'être ici ce soir", a-t-il lancé en anglais.

Devant les cardinaux, évêques, diplomates et environ 6.000 fidèles, Léon XIV, qui affiche un style plus discret que son prédécesseur François, a ensuite prononcé une homélie très religieuse sans évoquer directement de sujet d'actualité.

"Alors qu’une économie faussée conduit à traiter les hommes comme de la marchandise, Dieu se fait semblable à nous, révélant la dignité infinie de toute personne", a déclaré le pape.

"Proclamons la joie de Noël, qui est la fête de la foi, de la charité et de l’espérance", a-t-il ajouté.

Cette cérémonie commémorant la naissance du Christ, l'une des plus solennelles de l'année, a mêlé chants traditionnels et gestes symboliques. Le pape de 70 ans a décidé de la célébrer à un horaire plus tardif que sous le pontificat de François (19H30).

Autre changement majeur : Léon XIV présidera jeudi matin la messe du jour de Noël, renouant ainsi avec une tradition qui remontait au pontificat de Jean-Paul II (1978-2005).

Il prononcera ensuite à 12H00 (11H00 GMT) sa bénédiction "Urbi et Orbi" (à la ville et au monde) en mondovision depuis le balcon de la basilique, lors de laquelle le pape se livre traditionnellement à un tour d’horizon des conflits dans le monde.

Fervent défenseur d’une paix "désarmée et désarmante", le chef de l'Eglise catholique devrait y renouveler ses appels à la paix. Mardi soir, Léon XIV a déjà demandé une trêve d'un jour pour Noël dans le monde entier, disant regretter le fait que "la Russie semble avoir rejeté la demande de trêve".

Aucun texte du Nouveau testament ne précise le jour et l'heure de naissance de Jésus de Nazareth. Sa célébration le 25 décembre dans la tradition chrétienne a été choisie au IVe siècle en Occident.

Ce Noël 2025 coïncide avec la clôture du Jubilé, "Année sainte" de l'Eglise qui a attiré des millions de pèlerins à Rome.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.