ZAPORIJJIA: Au moins dix-sept personnes sont mortes jeudi lors de bombardements dans la ville de Zaporijjia (sud de l'Ukraine), frappée au petit matin par sept missiles, a-t-on appris de source officielle ukrainienne.
Le service d'urgence ukrainien a indiqué samedi soir tard que dix-sept personnes -dont un enfant et une victime qui a succombé à l'hôpital- avaient trouvé la mort du fait de ces bombardements. Par ailleurs, a-t-il poursuivi sur son compte Telegram, 21 personnes ont été secourues dont douze ont été hospitalisées.
Le tout premier bilan était jeudi d'un mort et sept blessés. Vendredi, les services de secours ukrainiens l'avaient déjà remonté à onze morts.
Et vendredi soir, Anatoly Kourtev, secrétaire du Conseil de la ville de Zaporijjia, avait annoncé sur Telegram un bilan alourdi: "De tristes nouvelles continuent de nous parvenir grâce à l'analyse des débris sur les bâtiments touchés par l'attaque. A cette heure, le nombre de morts est déjà passé à quatorze".
Sept missiles ont frappé jeudi à 05H00 Zaporijjia, dont trois ont touché le centre-ville.
Un immeuble donnant sur la principale artère de cette ville industrieuse avait été presque intégralement soufflé. Sur cinq étages, seul le rez-de-chaussée tenait encore debout. Le reste n'était que gravats.
La ville n'en est pas à sa première catastrophe. Le 30 septembre, 31 personnes ont péri en périphérie de Zaporijjia sur un parking, lorsqu'un missile s'est écrasé sur elles. Hormis un policier tué, les 30 autres cherchaient à entrer dans la partie de l'Ukraine sous contrôle russe.
Zaporijjia "subit chaque jour des attaques de roquettes massives", a dénoncé vendredi le président ukrainien Volodymyr Zelensky. C'est un "crime conscient", a-t-il tonné sur la messagerie Telegram.
Zaporijjia, contrôlée par les Ukrainiens, est située dans la région du même nom, dont Moscou a revendiqué l'annexion, bien qu'elle n'en ait pas le contrôle total.
Elle se trouve à une soixantaine de kilomètres au nord-est de la centrale nucléaire de Zaporijjia, que les Russes occupent militairement depuis début mars, et que Moscou et Kiev s'accusent mutuellement de bombarder depuis des mois.
L'Ukraine au centre des récompenses du Prix Bayeux des correspondants de guerre
Le Prix Bayeux des correspondants de guerre a récompensé samedi en grande partie la couverture de l'invasion russe de l'Ukraine, tandis que cette 29e édition a également mis en lumière la situation en Afghanistan et en Afrique.
Les reportages sur l'invasion russe de l'Ukraine, à l'exception du Burkina Faso pour la presse écrite, se sont adjugés tous les premiers prix de cette 29e édition, où l'Afghanistan occupait également une place centrale.
Lauréat en photo avec Evgeniy Maloletka d'Associated Press (AP) pour leur reportage sur la maternité bombardée de Marioupol, Mstyslav Chernov (Prix image vidéo) a rendu hommage aux populations civiles du conflit : "il ne s'agit pas ici tant de journalisme que des victimes".
"Le journalisme sera toujours moins important que les gens qui souffrent, nous avons pu sortir de Marioupol, tout le monde n'a pas eu cette chance, il était primordial que le matériau original puisse sortir avec nous", a-t-il poursuivi.
Sept missiles ont frappé jeudi à 05H00 Zaporijjia, dont trois ont touché le centre-ville.
Un immeuble donnant sur la principale artère de cette ville industrieuse avait été presque intégralement soufflé. Sur cinq étages, seul le rez-de-chaussée tenait encore debout. Le reste n'était que gravats.
La ville n'en est pas à sa première catastrophe. Le 30 septembre, 31 personnes ont péri en périphérie de Zaporijjia sur un parking, lorsqu'un missile s'est écrasé sur elles. Hormis un policier tué, les 30 autres cherchaient à entrer dans la partie de l'Ukraine sous contrôle russe.
Zaporijjia "subit chaque jour des attaques de roquettes massives", a dénoncé vendredi le président ukrainien Volodymyr Zelensky. C'est un "crime conscient", a-t-il tonné sur la messagerie Telegram.
Zaporijjia, contrôlée par les Ukrainiens, est située dans la région du même nom, dont Moscou a revendiqué l'annexion, bien qu'elle n'en ait pas le contrôle total.
Elle se trouve à une soixantaine de kilomètres au nord-est de la centrale nucléaire de Zaporijjia, que les Russes occupent militairement depuis début mars, et que Moscou et Kiev s'accusent mutuellement de bombarder depuis des mois.






