Glissement de terrain au Venezuela: les secours à la recherche des 52 disparus

Des équipes de secours et des membres de familles fouillent dans les décombres de maisons emportées par la crue d'un ruisseau, à Las Tejerías, dans l'État d'Aragua, au Venezuela, le 9 octobre 2022, qui a fait jusqu'à présent 22 morts et plus de 50 disparus, selon les autorités. (AFP).
Des équipes de secours et des membres de familles fouillent dans les décombres de maisons emportées par la crue d'un ruisseau, à Las Tejerías, dans l'État d'Aragua, au Venezuela, le 9 octobre 2022, qui a fait jusqu'à présent 22 morts et plus de 50 disparus, selon les autorités. (AFP).
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Publié le Lundi 10 octobre 2022

Glissement de terrain au Venezuela: les secours à la recherche des 52 disparus

  • Malgré la nuit, les secouristes cherchaient d'éventuels survivants ou les corps des disparus
  • Les pluies diluviennes ces derniers jours ont provoqué le débordement des ruisseaux et des glissements de terrain qui ont tout emporté à las Tejerias

LAS TEJERIAS : Les équipes de secours étaient toujours à la recherche lundi des 52 personnes disparues dans une coulée de boue qui a fait au moins 25 morts dans la petite ville de Las Tejerias, dans le nord du Venezuela.

Malgré la nuit, les secouristes, utilisant des projecteurs et travaillant notamment avec des chiens et des drones, cherchaient d'éventuels survivants ou les corps des disparus.

"Nous travaillons pour retrouver les personnes qui sont toujours portées disparues, c'est notre principale tâche en ce moment et nous devons nous concentrer dessus", a déclaré le ministre de l'Intérieur Remigio Ceballos aux responsables de la région.

Un peu plus tôt, M. Ceballos avait précisé qu'"une quantité record de précipitations" était tombée sur la ville, assurant que le volume moyen d'eau qui tombe habituellement en un mois était tombé en un jour.

"Ces fortes pluies ont saturé le sol", avait ajouté le ministre, attribuant les précipitations au "changement climatique" et au passage de l'ouragan Julia au nord du Venezuela.

Les pluies diluviennes ces derniers jours ont provoqué le débordement des ruisseaux et des glissements de terrain qui ont tout emporté à las Tejerias, ville située à flanc de montagne. De nombreuses maisons et commerces ont été détruits alors que des rues sont envahies par la coulée de boue qui a entraîné arbres, débris et voitures sur des centaines de mètres.

Le dernier bilan officiel fait état de 25 morts et 52 blessés. "Cinq ruisseaux ont débordé" et "nous constatons des dégâts très importants", avait déclaré dimanche la vice-présidente Delcy Rodriguez.

Collectes pour les victimes 

Treize autres personnes sont mortes dans différentes régions du pays, également en raison de cette saison des pluies atypique.

Les accès à Las Tejerias étaient bloqués dimanche soir par un important déploiement militaire et policier.

Les autorités ont mis en place plusieurs abris pour les familles touchées à Maracay, capitale de l'Etat d'Aragua où se trouve Las Tejerias, a indiqué M. Ceballos, qui a déclaré dimanche à l'AFP qu'un millier de fonctionnaires participaient aux opérations de secours.

Des équipes d'ouvriers équipés de machines déblayaient les routes couvertes de débris provenant des eaux de crue avec un ballet incessant de camions à l'entrée de la ville.

L'armée a également annoncé qu'elle participerait aux efforts.

"La ville est perdue, Las Tejerías est perdue", a déploré Carmen Melendez, 55 ans, un des habitantes.

Les habitants tentaient de dégager à la pelle les tonnes de boue ayant envahi leurs maisons.

Le président Nicolás Maduro a décrété trois jours de deuil national en solidarité des victimes.

L'équipe de baseball (le sport national) des Tigres de Aragua a proposé son stade comme centre de collecte de dons. Dans la capitale, l'équipe des Leones de Caracas a aussi annoncé récolter eau minérale, produits non périssables et vêtements pour les survivants.

Le Venezuela fait face à des pluies importantes et exceptionnelles depuis plusieurs semaines.

Outre la catastrophe de Las Tejerias, des inondations et des glissements de terrain se sont produits dans plusieurs autres endroits du pays pendant le week-end, notamment dans l'Etat de Zulia, berceau pétrolier du Venezuela, ou à Choroni sur la côte.

En 1999, quelque 10 000 personnes étaient mortes dans un important glissement de terrain dans l'État de Vargas, au nord du pays.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.